Journal Magique - 28 septembre 1937
Beaucoup d’occultistes gardent des traces de leurs pratiques magiques.
On a retrouvé le « journal magique » que deux membres de la « Fraternity of the Inner Light » tenaient dans la seconde partie des années 1930.
Pour la petite histoire, une de ces deux personnes s’est fort probablement retrouvée dans le Cercle avec les sorcières réunies à Londres autour de Gerald Gardner un peu plus de dix ans plus tard. Voici une page de ce journal :
Compte rendu du Rite du 28 septembre 1937
Heure : 20H15
Lune : Sombre
Météo : Chaud
Moi : Normal
Lorsque je
suis entré dans la pièce elle était remplie de personnes que je ne reconnaissais
pas mais qui étaient heureuses de me voir. Lorsque nous nous sommes assis,
j’aurais aimé avoir programmé un autre travail car j’avais été plusieurs fois
sur ce plan et je pensais que rien de nouveau ne pourrait arriver sans que je ne
l’invente. Mais tout fut parfait. Le plan s’est ouvert devant nous et nous y
avons pénétré : c’était comme Alice à travers le Miroir ou comme le miroir dans
« Lilith ». Nous sommes passés par un tunnel et avons abouti dans un grand
espace. L’herbe était pleine de petites fleurs et il y avait une lumière étrange
et éblouissante, pas de vent mais beaucoup d’air : c’était comme si le temps
s’était arrêté. Nous avons couru dans l’herbe : j’avais une jupe toute blanche
et une couronne de baies dans les cheveux. Tu avais une peau de faune et des
sandales. Nous avions l’air tous les deux d’être jeunes, nous ne faisions pas
l’âge que nous avons aujourd’hui. A l’horizon il y avait deux personnes. Ils
grandissaient doucement. Elle semblait avoir les bras ouverts et porter la
terre.
Il est venu à nous en riant. Nous avons tous ri car c’était si bon d’être en
vie. Nous nous sommes agenouillés devant lui. Il était très sage et souriant. Il
s’est tourné vers moi. Je fus prise d’un amour passionné pour lui et j’ai
cherché à me lever de ma chaise mais je fus tirée en arrière. Il est venu et m’a
embrassé sur la bouche d’une manière que je n’imaginais pas que quelqu’un puisse
embrasser dans ce Plan et j’ai goûté un sentiment de relaxation et de
contentement total. Le seul côté décevant c’est qu’il n’y a pas eu de véritable
contact et ma conscience a donc enregistré que je ne pouvais pas sentir ses bras
autour de moi. Ensuite j’ai eu la sensation que c’en était assez et je suis
revenue. Tout est devenu sombre et nous sommes repartis par le tunnel qui s’est
fermé devant nous et je me suis éveillée un peu cotonneuse, mais après quelques
minutes tout fut parfait.
CCT