Pactes de Sang Sataniques

Dans la croyance médiévale, les pactes ou les accords faits avec le diable devaient être signés pour être validés du propre sang du signataire. Rien d’autre ne pouvait faire l’affaire. Si l’on considère cette ancienne pratique cela peut mener à penser que la tradition du Sangreal qui veut que l'on soit lié par le sang à un temple de notre choix ou à ceux qui en font partie pourrait avoir quelque chose à voir avec le Satanisme ou qu’il s’agit là de vendre son âme dans un supermarché Satanique clandestin. Penser cela serait non seulement totalement imprécis, mais montrerait aussi une ignorance complète des principes ésotériques élémentaires.

Tout pacte de sang est authentique, à la simple condition que le donneur s’engage totalement dans son témoignage. C'est le nec plus ultra de l'accord quel que soit le sujet de l’accord. Autrefois ceux qui ne savaient pas écrire leur nom « faisaient leur marque » à la place. En général, la marque était en forme de Tau sur les documents juridiques, et parfois pour souligner son importance ils employaient leur propre sang pour signer le document. De temps en temps ce pouvait être l’empreinte d’un pouce ou une empreinte digitale qui en faisaient une signature personnelle. Ainsi un pacte de sang n'a rien à voir avec un quelconque diable, mais ce n’était simplement qu’un ancien moyen légal d'être témoin d'un accord ou d'un engagement.

On a considéré que les Hébreux signaient leur serment de Vie avec Dieu par un don de sang lors de la circoncision. Les chrétiens croient que Jésus a confirmé cela pour toujours pour tous les chrétiens par le don de son sang lors sa crucifixion. Ainsi le don de son sang au SANGREAL ne doit être considéré que dans cette optique, bien que personne ne devrait jamais faire ce sacrifice s’il n’est pas, au plus profond de lui-même, en accord avec les principes impliqués. Le sacrifice du SANGREAL est particulièrement sacré car il met en évidence les croyances d’une personne en une Déité bienfaisante et en conséquence tous les engagements qui en découlent.

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