l’Art du Kippen
par Tof
Dans les années 1960 un certain nombre de choses étaient enseignées aux membres
du Clan de Tubal Cain on peut citer, les Cinq Anneaux de Pouvoir, les Quatre
Châteaux, les Quatre Fleuves, La connaissance de 72 plantes et arbres, L’Art du
Miroir, l’Art de l’Os, l’Art du Stang ou l’Art du Kippen.
Mais qu’est-ce qu’un « Kippen » et qu’est ce que l’Art du Kippen ?
Robert Cochrane et les siens employaient deux types de « bâtons », le Stang et
le Kippen.
Le Stang est un bâton fourchu alors que le Kippen est un bâton à l’extrémité
phallique. Le Stang est un Autel alors que le Kippen est un symbole d’autorité
et de « déité ». On peut aussi le rapprocher du Lituus qu’utilisaient à Rome les
augures. Ces derniers se servaient du Lituus pour mesurer l’espace sacré et
c’est exactement ce que faisait le Magister du Clan de son Kippen.
Il n’est pas interdit de rapprocher le mot Kippen du mot cipin (avec un « c »
dur) qui en irlandais désigne un petit bâton, c’est le shillelagh le bâton de
combat dont une des extrémités a été coupée juste au-dessus d’un nœud dans le
bois mais c’est également le petit morceau de bois avec lequel on frappe le
bodhran, dans ce cas les deux têtes du bâton sont phalliques.
Traditionnellement c’est une peau de chèvre qui est utilisée pour la fabrication
de bodhran, autrefois le cipin n’était pas en bois mais en os de chèvre et ce
sont ces mêmes os de chèvres qui étaient utilisés en Irlande pour faire de la
divination.
Le cipin désigne aussi le petit bois dont on se sert pour allumer le feu.
Ainsi, le cipin est lié au combat, à la musique voire à la transe, en effet de
nombreuses sorcières utilisent le bodhran pour entrer dans un état de conscience
modifiée, à la divination et au feu.
De façon peut être plus anecdotique, le cipin est aussi le bâton dont se servent
les cavaliers et les dresseurs pour encourager les chevaux, il ne s’agit par
réellement d’une badine ou d’une cravache, le bâton est un peu plus long. On
pense que ce bâton a été introduit chez les cavaliers et dresseurs par les «
Horsemen » une société secrète et magique britannique. Il est bien connu que
Cochrane a été maréchal-ferrant, une profession proche des « Horsemen » et que
son père était lui-même un « Horseman », un homme qui murmurait à l’oreille des
chevaux. Ainsi, il n’est pas impossible que l’usage de ce cipin pour tracer le
cercle que ce soit pour faire courir les chevaux en cercle ou pour pratiquer la
magie soit une tradition héréditaire dans la famille de Robert Cochrane et
qu’elle se perpétue maintenant dans les groupes magiques s’inspirant des
pratiques du Clan de Tubal Cain..