Les lecteurs du numéro 5 de Pentagram (celui de décembre 1965) ont pu y lire différents textes où certains souhaitent défendre les « gardneriens » et la mémoire de Gerald Gardner alors que Taliesin une des personnes ayant, dans le passé, écrit deux articles pour Pentagram, se sentant  attaqué y répond et contre-attaque en répondant à ceux qui, selon lui, l’agressent.

Il n’est pas tout à fait impossible que ces échanges « d’amabilités » aient causé la fin de la publication de ce petit journal.

 

Les Attaques dans Pentagram

par Patricia Crowther version française par Tof

 

Dans les années 1960, dans le monde occulte, de nombreuses personnes méprisaient l’association de Gerald Gardner à la sorcellerie. A mon avis, l’ignorance était la raison principale à cela : même de véritables occultistes ignoraient totalement que la Sorcellerie existait toujours. Et bien sûr après la mort de Gerald Gardner, ses ennemis avaient le champ libre – les morts ne peuvent pas se défendre !

Même si aujourd’hui il a été disculpé de fausses accusations, à cette époque elles se multipliaient. En 1964, pas très longtemps après sa mort, Pentagram, un petit magazine parlant de Sorcellerie a fait son apparition. Son fondateur, un attaché de presse londonien, se dissimilait derrière le pseudonyme de John Math. Les quelques contributeurs à ses pages clairsemées faisaient de même et signaient leurs articles d’un nom de plume. Pentagram devait être la voix de la « Witchcraft Research Association » le bébé de John Math qui espérait rassembler les initiés de Gerald Gardner et ceux d’autres traditions sorcières au grand bénéfice de tous ceux qui étaient concernés.

En fait, la parution du magazine eut exactement l’effet opposé de ce pour quoi il était initialement prévu – si nous devions croire son fondateur. Une ou deux sorcières héréditaires ont commencé à exprimer leur point de vue dans ses pages. L’un d’eux, « Taliesin » s’est mis à attaquer Gerald Gardner de façon particulièrement perfide et s’en prenait aussi aux siens qu’il traitait de « Gardneriens ». Ce mot avait été forgé pour exprimer que les initiés de Gardner et ceux initiés par ses initiés étaient personae non grata et que Gerald n’avait jamais reçu de véritable initiation. L’expression « Gardnerien » s’est répandue et par la suite elle est même devenue synonyme de partisans de Gerald Gardner – ou plus exactement elle désigne les sorcières qui descendent directement de lui.

Un de mes initiés avait l’habitude de dire « malgré les insultes, Gerald Gardner aura le dessus, tu verras bien », et il avait raison. Rapidement Pentagram a cessé de paraître et a disparu sans laisser de trace, comme c’est le cas de tout ce qui est construit sur le sable. Les sorcières héréditaires n’en étaient pas, l’une d’entre elles avait été initiée dans le Bricket Wood mais sa tête a un peu trop enflé pour son chapeau. La Déesse reconnaît toujours les siens, toujours ! Gerald Gardner fut celui qui a restauré l’Ancienne Religion dans les consciences et on se souviendra avec affection de son nom longtemps après que ses vieux ennemis auront disparu dans l’oubli. En Grande Bretagne, en Amérique et en d’autres pays de monde, le nom de Gerald est associé à la Grande Déesse, il est « le messager » qui a ramené la Mère à Ses enfants orphelins.

 

 

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Le Cercle de la Pierre Sorcière Wica et Sorcellerie