Ce que nous disons 

 

Selon Gerald Gardner un wica peut suivre différents enseignement religieux, en s’assurant néanmoins qu’il n’y a pas de contradiction ou de conflits entre ces croyances, et qu’il a bien tout compris. A notre avis il est impossible d'être à la fois chrétien et sorcière sans sacrifier des composantes importantes de l’une ou l’autre croyance.

 Il y a des conflits évidents. Les sorcières de quelque tradition qu’elles soient ne sont pas monothéistes et ne suivent pas d'écriture sainte .

Il faut aussi répéter que la wica n’est pas « traditionnelles » dans le sens d’une adhésion stricte aux croyances et pratiques de nos ancêtres. Que vous le vouliez ou non, cela s’appelle du néo-paganisme. La religion des européens d’origine était très différente, mais nous en sommes arrivés au point où nous avons besoin de nous référer aux traditions actuelles plutôt qu’aux anciennes, en nous référant toutefois à ces dernières dès que c'est possible.

Les wicas vénèrent une déesse et un dieu, ainsi que parfois un être suprême asexué. Ils ne vénèrent pas une entité comme étant leur supérieure mais ils reconnaissent l’existence d’autres entités. Ils croient à l’égalité de toutes les créatures dans l’univers, les considérant comme différentes, mais jamais comme supérieures ou inférieures. Cette différence prête à confusion. Les rituels wica peuvent laisser penser que la Déesse et le Dieu sont des êtres supérieurs qu’il faut vénérer. Ce n’est pas tout à fait exact, mais cette dualité forme la base même de la théologie wica, la nécessité de composants mâles et femelles pour générer de l’énergie créative.

 Quand un wica appelle la Déesse et le Dieu dans un rituel, il veut dire exactement cela : LA  Déesse et le Dieu. La Déesse est triple, et peut être appelée de différents noms mais la plupart des wicas pensent que ces différents noms et ces différentes personnalités sont divers aspect de LA Déesse. La Déesse et le Dieu sont des représentants de la force créative de l’Univers.

Dans la sorcellerie il existe un Monde des Esprits ou Autre Monde où résident ces entités. La plupart d’entre eux n’y voient pas un monde situé ailleurs, mais bien plutôt une partie du nôtre qui serait invisible. Donc, les esprits qui sont contactés durant le rituel sont déjà là, mais peuvent être conjurés ou évoqués pour faciliter la communication. Il s’agit là d’un point important de la sorcellerie qui considère que l’interaction entre notre monde et l’autre monde est constante et ne dépend pas uniquement des rituels.

Il y en a qui disent que la sorcellerie n’est pas du tout une religion, car on ne vénère aucune déité. Mais pour beaucoup de sorcières aujourd’hui c’est l’illumination spirituelle offerte par la pratique de la sorcellerie qui les attire et qui les incite à être wica.

  

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