Le Sceau du Cercle

Après avoir tracé le Cercle dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant du Nord, en disant : « Par la Terre qui est Son corps, par l'Air qui est Son souffle… », jusqu’à ce passage qui n’existe que dans la tradition Feri : 

« Par le pouvoir de treize fois treize, je fais descendre la lune.

Mon couteau a tracé le cercle,

Mes pieds ont marché sur le sol sacré,

Laissez-les dans la roue des airs,

Observez mon sceau magique (le pentagrame)

Et ceux qui ne se retournent pas

Et n'entendront jamais mon cri fatal :

« Par quel oeil ? »  (le dire à voix basse) ». 

La dernière phrase est dite à voix basse. Elle fait référence à la légende de la sage-femme qui, en s’occupant d’un bébé fée, touche accidentellement son oeil avec un onguent interdit. Elle peut ainsi voir que la chambre du roi n’est autre qu'une simple grotte, alors qu’avant, comme elle était sous un charme féerique, elle voyait tout autre chose. Quelques années plus tard, alors qu’elle parle au père de l'enfant fée dans la rue sur un marché, il lui demande par lequel de ses yeux elle le voit. Au moment où elle lui répond, le père de l’enfant-fée aveugle cet oeil.

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