Amour
Considérons tout d'abord séparément chacun des trois
aspects de la Déesse. Commençons par l'amour. Le mot amour a une longue
carrière philosophique ; en général, on aboutit d'habitude à ce que le mot
signifie ce que chacun veut que le mot signifie. Comme le mot est important,
j'essayerai d'expliquer le mot dans le contexte où je l'utilise. Pour moi,
l'amour de la Déesse n'est certainement pas l'amour romantique des poètes,
l’amour gémissant, le désir et l'amour qui n’est pas encore réalisé. L'aspect
Amour de la Déesse est vivant, urgent et valorisant. C’est cela que comprenaient
ceux de ses disciples qui pouvaient comprendre le vrai concept de fertilité.
Quand les gens étaient peu nombreux et le taux de mortalité important, la
reproduction était un besoin des plus urgent. L'amour de la Déesse
l'encourageait.
Je pense que c'est très bien résumé par Robert Herrick dans son poème « Corinna
s’en est allée aux fêtes de Mai » :
« Alors que mille vierges en ce jour
S’élancent avant l'alouette pour en attraper un en Mai »
et encore :
« Et nous n’avons pas péché en restant,
Mais, ma Corinna, viens, allons aux fêtes de Mai ».
Les deux dernières lignes de la citation aident également à souligner un autre
point important sur l'amour de la Déesse, il est au-delà de la mortalité. Pour
les lecteurs aptes à pontifier, j'estime que je dois ajouter que ce n'est qu’une
simple déclaration, dont la signification est simple