Dion Fortune & The Society of Inner Light
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Il s’agit d’une ancienne Déesse Céleste Egyptienne. Son nom signifie « Maison du Visage » ou « Maison d’Horus ». Elle est la fille de Ra et Nut ou encore l’épouse de Ra dont elle a porté le fils Ihy, le dieu de la musique. Elle est parfois la femme ou la mère d’Horus l’Ancien. Elle est Déesse du plaisir, de la joie, de l’amour, de la musique et de la danse. Elle est la protectrice des femmes et incarne les plus belles qualités féminines. Dans l’antiquité tardive, alors que les hommes morts étaient encore identifiés à Osiris, les femmes mortes étaient identifiées à Hathor. Elle supervisait la toilette des femmes – un maquillage de déesse – et les miroirs de bronze avaient souvent une représentation d’Hathor sur le manche. Elle allaitait les vivants, dont les Pharaons (les reines étaient souvent identifiées à Hathor) et les morts. Comme « Reine de l’Ouest » et « Dame du Sycomore » elle accueillait les morts dans l’autre-vie et leur proposait de la nourriture. Elle est la patronne de la région minière du Sinaï (il est possible que cela ait un lien avec l’épisode du « veau d’or » de l’Exode). Elle peut être féroce, d’une certaine façon Sekhmet est son alter-ego. On raconte parfois à son sujet la légende de la rage destructrice de Sekhmet lorsque l’humanité s’est rebellée contre Ra. Elle peut aussi être totalement désinhibée : lorsque Ra (son père dans cette histoire) a quitté en boudant un rassemblement de dieux. Hathor est allée chez lui et lui a montré son sexe jusqu’à ce qu’il soit revigoré et retourne chez les dieux. Elle est souveraine de Dendérah et comme épouse d’Horus on célébrait tous les ans son mariage sacré en portant sa statue de Dendérah jusqu’au temple d’Edfou. On disait parfois que leur fils était Horus le Jeune et lorsqu’on disait qu’Horus le Jeune était le fils d’Horus et d’Isis (ce qui était plus courant), Hathor était sa nourrice. On la représentait aussi sous l’apparence d’une vache (souvent étoilée), d’une femme avec une tête de vache, d’une femme avec un visage en forme de grand sistre et des oreilles de vache ou d’une femme normale portant un disque solaire entre des cornes de vache – tout comme Isis qui avait absorbé les attributs d’Hathor. C’était, il n’y a pas en en douter, Hathor qui était le Veau d’Or de l’Exode. De toutes les déités Egyptiennes, elle est celle que l’on a le plus représentée de face. Le Sistre qui bannit les esprits maléfiques était son instrument favori. Elle gouvernait le mois d’Athyr qui allait du 17 septembre au 16 octobre, le troisième mois de la saison des inondations Les « Hathors » étaient sept jeunes « grands-mères féeriques » qui prédisaient à leurs naissances le destin de jeunes égyptiens. Leurs prédictions pouvaient être favorables ou défavorables mais toujours inéluctables.
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