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                La Pierre Sorcière est un Cercle de Sorcellerie ...

 

Notre Tradition

La sorcellerie est plus un concept poétique que de la logique pure. Il faut apprendre à réfléchir selon une logique poétique. La poésie est le langage des esprits. Pour certains cette logique poétique est naturelle, pour d'autres elle s'acquière par un long travail, d'autres enfin n'y parviennent jamais.

On entend souvent « la Sorcellerie, ou Wica, est… », ce qui pourrait laisser croire qu’il s’agit de la même chose. De telles généralisations nuisent à l’un comme à l’autre des partis, et perturbent le néophyte. Il y a de nombreux sites païens qui se réclament de la wica alors que bien peu sont réellement wicas. On a besoin de savoir où on va pour pouvoir prendre la bonne direction. Si on se contente de glaner quelques informations ici ou là on n’ira jamais nulle part. Nous allons ici donner quelques différences entre la sorcellerie traditionnelle et la wica. Avant de commencer sachez que nous utilisons le mot Wica dans le sens où l’utilisent ses pratiquants pour définir leur religion, et dans la mesure où cette religion a été acceptée par le gouvernement américain depuis de nombreuses années, ce terme est largement répandu et accepté.

Définir l'expression « sorcellerie traditionnelle » est plus difficile, d’une certaine manière c’est une continuation de la religion pratiquée par les premiers païens européens et qui avait été appelée « sorcellerie » par les chrétiens. Elle est traditionnelle dans la mesure où elle ne nous a pas été transmise via une seule personne. Le mot tel que nous l’utilisons ne doit pas être confondu non plus avec la sorcellerie traditionnelle des sorcières héréditaires. Ces familles peuvent évidemment pratiquer de la façon traditionnelle que j’entends, mais la désignation ne se limite pas uniquement à de tels cas.

 

Fais ce qui est nécessaire 

L'éthique Wica est souvent basée principalement sur deux règles, la Wiccan Reede et la loi du triple retour.

La Wiccan Reede dit : « si ne blesse quiconque fais ce que tu veux ». Cela ne signifie pas que l’on peut faire n'importe quoi tant que cela ne blesse personne. La volonté d’une personne c’est le chemin qu’elle a choisi après une longue réflexion, pas simplement le caprice d’un jour. Découvrir sa volonté vraie fait partie de son chemin spirituel. De plus personne ne peut dire qu'une action ne lèsera pas quelqu’un d’une manière ou d’une autre, seuls les Dieux le savent. Il est donc hypocrite d’employer cette formule, c’est pourquoi nous disons :

« Ne fais pas ce que tu veux, fais ce qui est nécessaire ».

La loi du triple retour dit que ce que vous donnez vous revient au triple. C'est un principe karmic qui tire son origine de religions orientales et qui est le pendant du concept du péché du christianisme. En d'autres termes, si vous nuisez à quelqu'un (péché), vous en subirez triplement les conséquences. Comment peut on sérieusement penser qu’en magie tout vous revient trois fois et que pour les gens ordinaires ce n’est pas le cas et que donc ils peuvent faire ce qu’ils veulent sans risquer le triple retour.

De plus, qui a déjà souffert ou bénéficié de ce triple retour ? A ma connaissance personne.

En plus comment quantifier ce retour ? Comment quantifier la magie ? Et puis pourquoi trois fois ? Pourquoi pas cinq, dix ou cent fois ? Nous ne reconnaissons ni la Wiccan Reede ni la loi du triple retour. Nous ne faisons pas référence à la moralité, mais plutôt à la responsabilité et l’honneur personnel. Il n'y a pas de bien ou de mal, il n’y a que l’intention. Les humains ont la capacité de prendre des décisions et d'agir en fonction de ces choix, et cela avec de bonnes ou de mauvaises intentions. Nous prenons la responsabilité de nos choix. En pratique, ceci signifie qu'on utilise des malédictions ou des sortilèges. Si nous sommes provoqués ou menacés, nous pouvons agir par instinct de conservation ou pour protéger notre famille et notre maison. Ce sera même considéré comme acte honorable. Et s'il en advient des conséquences négatives, nous sommes disposés à les accepter.

Ce qui nous mène à la sorcellerie c’est l’expérience, l’intuition et la transmission directe d’une personne à une autre. Aucun ouvrage ne peut par définition apporter ou même décrire cette approche des mystères.

Lire ne peut être qu’une approche, c'est un peu comme si l’on voulait connaître la peinture d’après la description d’un aveugle. Ce peut être un début mais ce n’est que cela.

La wica tire son symbolisme, son esthétisme, et son inspiration des traditions et légendes de l’ancienne sorcellerie païenne germanique, anglo-saxonne et celte.

La wica est une expérience de l'aspect caché de la nature et de la vie. C’est un passage du monde logique, de lumière, vers un monde intemporel plus sombre et moins logique. Ce passage peut être dérangeant ou difficile pour l’esprit, et n’est pas ouvert à celui qui manque de curiosité ou à celui qui a un attachement trop fort au confort du quotidien, au raisonnable ou au normal.

La wica est une vision active et une expérience moderne de l’ « l’Art », qui ne s’acquiert que par le travail et la recherche.

Cela exige un raccordement intuitif aux Mystères de la terre, et à la métaphysique traditionnelle de la mort (ce que nos ancêtres éprouvaient et comprenaient).

La sorcellerie ne peut être écrite, elle doit être expérimentée, c’est pourquoi les livres ne seront jamais pour nous d’une très grande utilité.

Sorcières et Wicas observent les phases de la Lune et les phénomènes naturels. 

Le cercle est un point central de la pratique wica. Les wicas créent un espace sacré pour les rituels, en traçant un cercle, en utilisant des techniques de visualisation et créant de l’énergie.

Mais tout espace est sacré et toute vie est une cérémonie. Pour pratiquer la magie la sorcière peut aimer aller dans un endroit particulier, tel qu’une montagne ou une rivière, mais les pratiquants reconnaissent que le parc de la ville ou la cour du voisin sont tout autant sacrés.

Il est souvent difficile pour les sorcières urbaines de se faire une expérience pratique de la nature.

Les contes de Fées et ceux de Charles Perrault ou des frères Grimm sont une source importante pour retrouver le savoir traditionnel.

La nature fortement symbolique de ces contes suggère une certaine survie de la sagesse païenne et même d’un système métaphysiques où il est question de voyages magiques, de mots de passe, d'énigmes, et de rencontres avec des sorcières revenant de l'au-delà…

Évidemment, lire des contes n’est pas tout. Autre chose sera exigée pour l'expérience vraie de la sorcellerie traditionnelle mais cela permettra une vision plus mystique et plus animiste du monde ainsi qu’une conscience forte et respectueuse des puissances de la nature.

Il nous faut parler aussi de la magie. La magie est au centre de la sorcellerie, par contre beaucoup de wicas ne pratiquent malheureusement pas l’art magique. Mais la magie reste présente dans toutes les religions, la prière par exemple est une forme de magie.

 

Ce que nous disons 

Selon Gerald Gardner un wica peut suivre différents enseignement religieux, en s’assurant néanmoins qu’il n’y a pas de contradiction ou de conflits entre ces croyances, et qu’il a bien tout compris. A notre avis il est impossible d'être à la fois chrétien et sorcière sans sacrifier des composantes importantes de l’une ou l’autre croyance.

 Il y a des conflits évidents. Les sorcières de quelque tradition qu’elles soient ne sont pas monothéistes et ne suivent pas d'écriture sainte .

Il faut aussi répéter que la wica n’est pas « traditionnelles » dans le sens d’une adhésion stricte aux croyances et pratiques de nos ancêtres. Que vous le vouliez ou non, cela s’appelle du néo-paganisme. La religion des européens d’origine était très différente, mais nous en sommes arrivés au point où nous avons besoin de nous référer aux traditions actuelles plutôt qu’aux anciennes, en nous référant toutefois à ces dernières dès que c'est possible.

Les wicas vénèrent une déesse et un dieu, ainsi que parfois un être suprême asexué. Ils ne vénèrent pas une entité comme étant leur supérieure mais ils reconnaissent l’existence d’autres entités. Ils croient à l’égalité de toutes les créatures dans l’univers, les considérant comme différentes, mais jamais comme supérieures ou inférieures. Cette différence prête à confusion. Les rituels wica peuvent laisser penser que la Déesse et le Dieu sont des êtres supérieurs qu’il faut vénérer. Ce n’est pas tout à fait exact, mais cette dualité forme la base même de la théologie wica, la nécessité de composants mâles et femelles pour générer de l’énergie créative.

 Quand un wica appelle la Déesse et le Dieu dans un rituel, il veut dire exactement cela : LA  Déesse et le Dieu. La Déesse est triple, et peut être appelée de différents noms mais la plupart des wicas pensent que ces différents noms et ces différentes personnalités sont divers aspect de LA Déesse. La Déesse et le Dieu sont des représentants de la force créative de l’Univers.

Dans la sorcellerie il existe un Monde des Esprits ou Autre Monde où résident ces entités. La plupart d’entre eux n’y voient pas un monde situé ailleurs, mais bien plutôt une partie du nôtre qui serait invisible. Donc, les esprits qui sont contactés durant le rituel sont déjà là, mais peuvent être conjurés ou évoqués pour faciliter la communication. Il s’agit là d’un point important de la sorcellerie qui considère que l’interaction entre notre monde et l’autre monde est constante et ne dépend pas uniquement des rituels.

Il y en a qui disent que la sorcellerie n’est pas du tout une religion, car on ne vénère aucune déité. Mais pour beaucoup de sorcières aujourd’hui c’est l’illumination spirituelle offerte par la pratique de la sorcellerie qui les attire et qui les incite à être wica.

 

Je Suis Sorcière

 Dans notre cercle il n’y a que des sorcières, et pourtant nous sommes un cercle mixte.
 

 Dans notre cercle nous sommes toutes et tous sorcières, quel que soit notre sexe.

 Le mot sorcier n’est pas adapté à ce que nous sommes. Il est trop connoté haute magie.  

Voilà pourquoi au moment de notre initiation nous affirmons toutes et tous bien fort notre état de sorcière. 

Voilà pourquoi tout au long de ces pages nous ne parlons que de sorcières.

 

L'Initiation

Le candidat doit avoir au moins 20 ans.

Attention dans la sélection du candidat un mauvais candidat ne fera que porter tort au cercle, à notre tradition.

Un homme initiera une femme et une femme initiera un homme telle est la tradition.

Lorsqu’il est initié, en règle générale le candidat ne sait pas tout, mais cela ne l’empêche pas d’être un sorcier à part entière, il a le droit de conduire tous les rituels.

Il ne tiendra qu’à lui d’apprendre, de lire chercher et évoluer.

 

Lors de l'initiation nous sommes présentés aux Dieux, aux Esprits et aux Mystères, à la vérité divine.

L'initiation n'est pas liée à une lignée d'homme à femme.

L'initiation est un nouveau commencement.

Etre initié c'est commencer.

L'initiation c'est la consécration dans le cercle, mais c’est surtout l’initiation

par la Déesse ou le Dieu

L’initiation dans le cercle est la reconnaissance par tous de cette initiation qui vient des dieux et de la capacité à agir comme prêtre ou prêtresse.

 

L’initié devra apprendre à se faire confiance à lui-même. L'initiation est une transformation personnelle, c'est un processus lent et long. On peut être guidé par des auteurs mais il faudra franchir la rivière tout seul.

L'initié va changer peu à peu, par le biais de la pratique et du travail, lire ne suffit pas. La pratique entraîne une création d'un pouvoir qui nous est propre. Il ne vient pas de ce que tu sais, mais de ce que tu es.

 

Celui qui enseigne ne peut que favoriser le climat qui sera favorable à l'initiation, seuls les Dieux pourront en décider.

 

Skyclad 

 

Quatre raisons de pratiquer vêtue de ciel:

 - Son corps n’est pas parfait il faut passer outre pour pouvoir réellement affirmer son pouvoir

 - Les vêtements peuvent affirmer des différences sociales qui n’ont pas lieu d’être dans le cercle

 - La nudité peut symboliser la confiance, il ne faudrait pas travailler dans un cercle où l’on ne donne pas sa confiance aux autres

 - Etre vêtu de ciel c’est plus qu’être nu, c’est une expérience spirituelle. Une intimité avec le divin. C’est une expérience merveilleuse.

 Faire un rituel seul, chez soi, vêtu de ciel ne compte pas, on est simplement « nu ». La chose la plus importante est d’être nu avec un groupe. Parfois il est même plus simple de le faire avec un grand groupe de gens que l’on connaît à peine. Savoir que la plupart d’entre eux ne te connaissent pas et ne se reverront peut être jamais rend les choses plus faciles. Au bout d’un moment on oublie même que l’on est dévêtu.

Décrire ce que l’on ressent la première fois est impossible, il faut l’avoir vécu.

 On ne peut à la fois dire à une sorcière qu’elle est bien telle que l’a faite la déesse et l’autoriser à porter un vêtement quel qu'il soit pour cacher un corps qu’elle trouve gros/maigre/vieux/etc… Nous avons tous nos cicatrices et nos problèmes et ils ne devraient pas nous empêcher de servir les Dieux.

  D’une certaine manière cela recoupe ce que disait Gerald Gardner dans un de ses livres. Une des sorcières qu’il connaissait lui avait dit qu’elle ne pourrait pas aller dans un camp naturiste. Il lui a fait remarquer qu’elle ne semblait pas éprouver de problèmes à être nue lors des rituels avec les autres membres du coven et elle lui a répondu « ce n’est pas pareil,

 

Ce que nous ne sommes pas:

 

- des druides

- médecins

- prosélytes

- amoraux

- des sacrificateurs d'animaux

- des chamans

- des satanistes

- le seul chemin

- auto-initiés

- missionnaires

- magiciens cérémoniels

 

La Sorcière et le Chaman 

 Certaines sorcières se présentent comme étant sorcière et chaman.

Je suis sorcière oui, mais je ne suis pas chaman. Je n’ai pas grandi dans les steppes de Sibérie ni chez les Inuits, ni dans une tribu d’Amazonie, ni même dans une réserve indienne.

J’ai choisi d’être sorcière, même si cette évidence s’est imposée à moi, ma tribu n’a pas décidé que je devais être son prochain chaman.

Je ne me sens aucune affinité avec telle ou telle ethnie, je suis fils de la déesse et mes origines ethniques n’ont aucune importance. Le chaman, comme la sorcière, pourra agir en intermédiaire entre le monde des humains et celui des morts, des esprits et des dieux, mais le chaman le fera uniquement dans son cadre ethnique.

Je reconnais que certaines pratiques chamans ne me sont pas étrangères, mais c’est toujours avec une certaine réticence que je les emploie. Je me sens toujours un peu coupable d’un vol vis à vis de l’héritage des vrais chamans.

Je suis sorcière, mais je ne suis pas chaman !

Même si nous refusons, pour nous mêmes, l’usage de drogues, nous nous sentons tout de même très proches des plantes. Nous nous soignons de préférence par les plantes et à titre personnel je sais que " le doigt de la vierge " est ma " plante soeur ".

Ceux qui étaient avant nous ont parfois utilisé les plantes / drogues dans leurs rituels.

Robert Cochrane par exemple se passionnait pour les " potions sorcières " les drogues à base de plantes, et recherchait les visions que les plantes pouvaient lui apporter. Cochrane s’est d’ailleurs semble-t-il suicidé en mâchant des feuilles de belladone.

Cette passion pour les plantes fut une des causes du départ de Doreen Valiente de son groupe sorcier.

les drogues sont une partie essentielle de beaucoup de systèmes curatifs et chamaniques traditionnels. La plupart des chamans en emploient. Dans notre cercle nous n’employons pas de drogue ou d’hallucinogène

La drogue peut certes ouvrir la conscience, mais ensuite nous ne conservons que difficilement le contrôle.

La tradition décrit l'utilisation des drogues comme des moyens de se plonger dans des états de conscience modifiée.

L'utilisation des drogues n'est pas interdite par la tradition cela peut faire partie des méthodes de certains cercles pour faire de la magie, mais pas le nôtre.

Une des lois gardneriennes recommande de ne rien faire qui puisse mettre en danger le cercle ou qui risque d’amener les autorités à s’intéresser aux activités du cercle. Nous pensons que cette pratique est une bonne pratique, aussi, bien que notre cercle ne soit pas gardnerien, nous faisons nôtre cette recommandation.

Gardner parle pourtant d’une plante qui mélangée à l’encens libère l'inconscient, mais il dit aussi que le coven de New Forest ne connaissait pas cette plante, on ne peut donc qu’en conclure que les sorcières "pré gardneriennes" n’employaient pas ces plantes non plus.

Nous affirmons que l'utilisation de "toxiques", autres que l'alcool, ne fait pas partie de notre tradition.

Et encore, l'usage de l'alcool doit être modéré, nous n'avons que faire d'une personne ivre dans le cercle.

De plus est-il bien raisonnable de se trouver dans le cercle avec une personne qui "s’explose la tête" alors qu’il y a des lames très pointues à proximité ?


     

 

Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!