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Le Dieu Cornu des Sorcières

par Alex Sanders


L’origine étymologique du mot « Wicca » est anglo-saxonne, on peut le traduire par « l’Art du Sage » ou Wisecraft. De là, nous ne sommes plus très éloignés de « witchcraft », le mot anglais pour « sorcellerie ». Witchcraft est employé depuis environ l’an 700 et on l’utilise toujours pour désigner la religion des adeptes de l’Ancienne religion, ou « l’Art », comme l’appellent les initiés. Il y a peu de documents écrits concernant l’Ancienne Religion dans l’Europe préchrétienne, et ceux qu’on trouve encore datent de peu après l’arrivée des missionnaires et ont été écrits par des ecclésiastiques chrétiens, il faut donc tenir compte des préjugés religieux de leurs auteurs.
Comme cela est dit plus haut, on sait peu de choses des débuts de l’histoire de la Wicca, puisque les seules preuves historiques de cette époque ont été écrits par des chrétiens après leur arrivée. Cependant, dans la grotte des Trois Frères en Ariège, dans le sud de la France, on peut voir une peinture paléolithique représentant un homme vêtu de peau et portant sur la tête les bois d’un cerf. La peau de l’animal couvre tout le corps de l’homme, ses mains et ses pieds ont été dessinés comme si on les voyait à travers un matériau transparent – donnant ainsi l’idée que l’être représenté est un humain déguisé et non un cerf debout sur ses pattes arrière. Autour de lui,  il y a diverses représentations d’animaux, placées de façon à être facilement visibles par les spectateurs, alors que le dessin de l’homme cornu ne peut être vu que depuis la partie de la caverne la plus difficile d’accès. Cela suggère qu’on considérait cette représentation comme vraiment sacrée et qu’elle a été délibérément placée là où elle sera cachée du regard du profane. Il existe en Dordogne, une peinture similaire de la même période, la seule différence étant que, au lieu d’animaux, douze êtres humains entourent le dieu cornu.
La fin de la période paléolithique a vu l’interruption temporaire d’ornement des grottes et ce jusqu’à l’âge du bronze. A cette époque, l’homme cornu est de retour en Egypte, en Mésopotamie et en Inde. Au Proche-Orient, les personnages étaient soit masculins, soit féminins et les cornes étaient celles de bovins, d’ovins ou de caprins. Les bois de cerf sont absents, peut-être parce que le cerf était absent dans ces régions ou rare au point de ne pas y être consommé.
Les dieux cornus étaient courants à Babylone et en Assyrie. La tête de cuivre trouvée dans l’une des tombes en or à Ur est très ancienne – elle date peut-être d’avant l'époque de la première dynastie égyptienne – c’est-à-dire avant que Ménès ne réunisse les royaumes de Haute et Basse Egypte vers 3200 avant notre ère.
En Égypte aussi, les dieux cornus étaient habituels. Le plus important d’entre eux était Amon-Ra, à l’origine la divinité locale de Thèbes, il est devenu plus tard le dieu suprême du pays. Il est généralement représenté sous forme d’un humain portant les cornes incurvées du bélier local. Mais le plus grand de tous les dieux cornu d’Egypte était Osiris qui semble avoir été le Pharaon dans son aspect du dieu incarné. La Couronne d’Osiris, dont les cornes formaient une partie importante, était aussi la couronne du monarque, indiquant à tous ceux qui en comprenaient le symbolisme que le roi en tant que dieu était celui qui apporte la fertilité.
Les figures indiennes du Dieu Cornu, retrouvées à Mohenjo-Daro, sont du premier âge de bronze. Les exemples sont nombreux, et dans tous les cas, il est clair que c’est un être humain qui est représenté, soit masqué, soit cornu. La représentation la plus remarquable est celle d’un homme avec des cornes de taureau sur la tête, assis les jambes croisées et, comme le dessin dans la grotte en Ariège, il est entouré d’animaux. Cette représentation peut être celle d’un prédécesseur de Shiva, c’est « Pasupati – Seigneur des Animaux ».
Même s’il n’est pas possible de dater exactement les premières légendes égéennes, il est néanmoins évident que là aussi le Dieu Cornu a prospéré tout au long des âges du bronze et de fer. Le plus connu, en raison des légendes dramatiques attachées à son culte, fut le Minotaure, l’enfant d’un taureau étranger et d’une reine crétoise. Le caractère sacré du bélier dans la civilisation égéenne du début de l’âge du bronze est illustré dans la légende d’Hellé et Phrixos. Parmi les dieux cornus de la Grèce continentale, Pan est le plus connu aujourd’hui, et, en fait, lorsque les sorcières d’aujourd’hui souhaitent utiliser une image du Dieu Cornu, c’est généralement une représentation de Pan ou d’Osiris qui est utilisée, la mort légendaire et la « résurrection » d’Osiris étant très proche des croyances sorcières du début légendaire de la Wicca en tant que culte de la fertilité.
En Scandinavie, il y a quelques gravures rupestres qui montrent que le Dieu Cornu y était également connu à l’âge du bronze. Ce n’est que lorsque Rome a commencé ses conquêtes que les écrits ont commencé à parler des dieux de l’Europe occidentale et ces écrits parlent d’une divinité cornue, que les Romains appelaient Cernunnos (se prononce Karnayna) signifiant simplement « Le Cornu ». Elle était la divinité suprême de la Gaule. L’importance de cette divinité peut être déduite si l’on se réfère à l’autel trouvé sous la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cet autel date de la période chrétienne. Sur trois côtés, on voit des représentations de dieux mineurs figurés comme de petits êtres, mais sur le quatrième, la tête de Cernunnos est de proportions gigantesques par rapport aux autres. Il a une tête d’homme et, comme sur la gravure en Ariège, il porte des bois de cerf, ceux-ci étant en outre décorés d’anneaux de saule. Comme son prototype paléolithique, il est barbu, mais, suivant les concepts artistiques romaines, la divinité n’est pas masquée, les cornes et leurs appendices sont fixés sur sa tête.
Cette divinité particulière était très probablement le dieu des sorcières, puisqu’il se conforme à tous niveaux à l’image du Dieu qu’elles honorent. Il est aussi possible qu’il s’agisse de Pan, Dionysos ou Bacchus, puisque ces trois divinités sont cornues et sont toutes les trois directement concernées par les saturnales et d’autres rites liés à la fertilité. 
Il n’y a, comme d'habitude, que peu de traces écrites de l’Ancienne Foi britannique préchrétienne, mais, comme le dit le Dr Murray : « Il est contraire à toute expérience qu’une religion s’éteigne et ne laisse aucune trace, immédiatement après l’introduction d’une nouvelle religion. La soi-disant conversion de la Grande-Bretagne impliquait que la conversion superficielle des dirigeants, la plus grande partie du peuple continuait à suivre ses anciennes coutumes et croyances en leur donnant un léger verni chrétien.»
Dans le cas de la conversion des différentes tribus, la religion du roi était aussi celle de la tribu et donc lorsque le roi se convertissait au christianisme, la tribu suivait généralement l’exemple de son chef. Mais, dans la plupart des cas, ces conversions étaient purement formelles, et très souvent le successeur du roi revenait à l’Ancienne Religion. Mais quelle que soit la religion de ses dirigeants, le peuple dans sa grande majorité adhérait, du moins en privé, à la religion de ses ancêtres. Assez souvent, les deux religions coexistaient comme ce fut le cas avec Redwald, roi des Saxons de l’Est, qui.

« dans le même temple, avait un autel pour sacrifier au Christ, et un autre plus petit pour offrir des victimes aux démons. »

Cette dernière référence est étrange car les sorcières, ou plus exactement les adorateurs du Dieu Cornu, se concentrent sur la vie et la renaissance, et non sur la mort, et jamais au cours de l’histoire connue de la religion il n’y a eu de sacrifice d’un être vivant. Si l’économie de l’époque n’avait pas reposé principalement sur la chasse, la Wica aurait très bien pu interdire de tuer n’importe quelle créature vivante. Il y a cependant une exception à cela, mais il en sera question plus tard. Il y a donc deux explications possibles à ce passage. La première est que Redwald appartenait à un autre culte, peut-être celui des druides, qui sacrifiaient des hommes et des animaux. L’autre est que Bede a peut-être parlé dans un sens métaphorique et qu’on n’a pas fait couler le sang.
L’existence de l’Ancienne Religion est démontrée par le « Liber Poenetentialis » de Théodore, Archevêque de Canterbury (668-690), qui contient les premières lois ecclésiastiques d’Angleterre, consistant en une liste d’infractions et la peine encourue pour chaque infraction.

« Non seulement ils célèbrent des fêtes dans les lieux abominables des païens et ils y offrent de la nourriture, mais en plus ils la consomment. Si quelqu’un, lors des Calendes de janvier se comporte comme un cerf ou un taureau, c’est-à-dire s’il se déguise en un animal sauvage et s’habille d’une peau de bête et porte un masque animal, celui qui se transforme ainsi et prend l’apparence d’un animal sauvage subira une pénitence de trois ans car c’est diabolique. »

Plus tard, au huitième siècle de notre ère, sous le titre de « Loi des prêtres du Northumberland »
On peut lire :

« Si l’on découvre que quelqu’un pratique une forme quelconque de paganisme, soit par le sacrifice, soit par « fyrt », soit en ayant une attirance pour la sorcellerie, soit en adorant les idoles. S’il s’agit d’un seigneur du roi, il s’acquittera de X demi-mark, une moitié pour le Christ, l’autre moitié pour le roi. Nous devons tous n’aimer et n’adorer qu’un seul Dieu, et nous tenir rigoureusement au christianisme et renoncer à tout paganisme. »

Et bien plus tard encore, au XIème siècle, dans les Lois du Roi Cnut (1017-1035).

« Nous interdisons ouvertement tout paganisme : le paganisme c’est lorsque les hommes adorent des idoles, c’est-à-dire qu’ils adorent les dieux païens, et le soleil ou la lune, le feu ou les rivières, les sources ou les pierres, ou les arbres dans les forêts de toute sorte, ou pratiquer une quelconque forme de sorcellerie, ou faire « des travaux d’envoultments » de quelque nature que ce soit. »

Ici, la référence aux idoles est un peu obscure, car il n’y a pas d’images du Dieu Cornu. Le mieux que les adeptes de l’Ancienne Foi pouvaient faire était donc d’adorer des « menhirs », un mot français désignant un rocher ou plus exactement, un rocher pointu. Ce sont, comme les arbres, des symboles phalliques, des symboles de fertilité. Les prêtres d’Elagabaal. une divinité syrienne, dont le culte a prospéré sous l’empereur romain Varius Antoninus, adoraient leur dieu sous l’apparence d’un rocher pointu. L’idée était que leurs actions, dont des masturbations sur le rocher, donnaient à leur dieu, symbolisé par le soleil, le pouvoir de se lever à nouveau le lendemain matin. Bien qu’étrange dans sa forme, cette religion était certainement de nature totémique. Les sorcières n’ont jamais adoré leur dieu ainsi, mais il est facile de comprendre que le symbolisme phallique dans le culte était très répandu à cette époque.
Il est pratiquement impossible de comprendre le culte des sorcières sans saisir avant la position des divinités de la Wicca. Le Dieu, dont le nom est un secret bien gardé, mais qui est généralement qualifié de Dieu Cornu. A l’époque les chrétiens lui donnaient les noms de « Diable », « Satan » (plus correctement « Shaytan »), « Lucifer » (plus correctement Lucifuge – « Le Porteur de Lumière »), Belzébul et d’autres noms liés au Diable des Ecritures, à qui ils l’ont identifié.
Il y a deux raisons à ces attaques. Au début, ne  comprenant pas la situation, les missionnaires, de façon compréhensible, ont pris le Dieu Cornu pour leur propre Diable en raison de certaines similitudes visuelles, à savoir les cornes et la ressemblance avec un animal. En réalisant le véritable état des choses, ils ont aussi réalisé que la Wica était une religion bien établie et constituait une menace grave pour la survie du christianisme. Ainsi, tous les moyens étaient bons pour supprimer ce rival, et ce fut la Wicca elle-même qui a fourni l’excuse principale, en la personne du Dieu Cornu.
La Déesse, dont le nom est lui aussi secret, est très importante pour les sorcières elles-mêmes et pourtant elle est à peine connue du monde extérieur. La Wicca est basiquement matriarcale et toutes les prières sont adressées à la Déesse. La légende des divinités du culte ressemble beaucoup à celle d’Isis et d’Osiris de la mythologie égyptienne. Dans cette dernière, symboliquement, Osiris a donné son pouvoir à Isis, et, de la même façon, le Dieu Cornu fut tellement séduit par la jeunesse et la beauté de la Déesse qu’il lui a abandonné tous ses pouvoirs. Dans le Coven, la Grande Prêtresse est le chef spirituel alors que le Grand Prêtre dirige les affaires extérieures du Coven et s’occupe de la discipline.
L’adoration du Dieu Cornu s’est poursuivie jusqu’à des temps historiques bien documentés. En 1303, l’évêque de Coventry fut accusé devant le pape d’avoir rendu hommage au Diable sous l’apparence d’un mouton. Le fait qu’un homme dans une position aussi élevée qu’un évêque puisse être accusé d’être adepte de l’Ancienne Religion montre que le culte du Dieu Cornu était loin d’être éteint et qu’il était probablement encore le culte principal de la majorité du peuple. Mais la position élevée de l’évêque dans la hiérarchie chrétienne l’a sauvé de la punition tout comme ce fut le cas en 1324 pour Lady Alice Kyteler lorsqu’elle fut jugée devant l’évêque d’Ossory pour ses croyances païennes. Même si Lady Alice s’en est sortie, ses coreligionnaires plus ordinaires ont été brûlés, ce qui montre que de nombreuses preuves ont été présentées au tribunal. 
Le cas de la Comtesse de Salisbury, sous le règne du roi Édouard III est l’exemple le plus célèbre de la permanence de l’Ancienne Religion. Alors qu’elle dansait avec le roi, sa jarretière et tombée au sol ce qui a aussitôt créé une grande confusion. Le roi, cependant, a ramassé la jarretière et l’a fixée à sa jambe en disant : « Honi soit qui mal y pense ». Ceux qui ne savent pas ont toujours supposé qu’il était tout à fait naturel qu’une femme soit gênée par la perte d’une pièce de vêtement si personnel. Mais, les dames de cette époque étaient habituées à des manières triviales et il aurait fallu bien plus qu’une jarretière tombée pour les choquer. La vérité était que la jarretière était un signe de rang dans la Wicca et cela montrait que non seulement elle était une adoratrice du Dieu Cornu, mais qu’elle occupait aussi une position élevée dans le Culte, peut-être celle d’une Grande Prêtresse. Lorsque le roi a fixé la jarretière à sa propre jambe, il s’est ainsi placé dans la position du Dieu Incarné aux yeux de ses sujets païens. Non content de son action pour sauver sa partenaire de danse, il a ensuite institué le très Noble Ordre de la Jarretière avec vingt-six chevaliers (deux covens - un pour le roi, un pour le prince de Galles). Il est tout aussi remarquable que le manteau du roi en tant que chef de l’Ordre soit agrémenté de cent soixante-huit minuscules jarretières, qui, avec sa propre jarretière portée sur la jambe, fait cent soixante-neuf ou treize fois treize, (c’est-à-dire treize covens). Il peut s’agir là d’une totale coïncidence mais, néanmoins, cela correspond si parfaitement aux faits qu’on ne peut l’ignorer.
La signification sous-jacente du sacrifice de la Divine Victime est que l’esprit de Dieu s’incarne dans un être humain, généralement le roi, mais il peut s’agir de n’importe quel autre chef, qui devient ainsi celui qui apporte la fertilité au peuple. Entre autres privilèges, sa personne devient inviolable jusqu’à ce que son heure soit venue. Telle est l’origine du Droit Divin des Rois. Après un certain nombre d’années, le roi sera mis à mort pour s’assurer que l’esprit de Dieu ne vieillira pas comme sa demeure humaine. La durée était de sept ou neuf ans, mais elle variait selon les circonstances. Le Principe de la Divine Victime est très ancien et presque tous les cultes l’ont pratiqué à une période de leur histoire. Osiris en était une, Jésus-Christ en était une autre, pour ne citer que deux des exemples les plus connus, tandis que les deux victimes les plus connues de la Wicca sont William Rufus et Jeanne d'Arc. Guillaume II (Rufus) régna précisément treize ans de 1087 à 1100. Il a été « accidentellement » abattu dans le dos par une flèche dans la New Forest. Un fait intéressant à son sujet est que « Rufus » signifie rouge, et que rouge est la couleur des sorcières. La véritable couleur des cheveux de la sorcière est rouge, pas noire comme on le suppose généralement.
Jeanne d'Arc, « La Pucelle d’Orléans », était une « Pucelle » ou Grande Prêtresse de la Wicca, et a été condamnée à mort pour ce qu’elle était, l’une des accusations les plus graves étant qu’elle portait des vêtements d’homme, une pratique réservée à l’époque aux seules sorcières. Le fait aussi, qu’elle, une personne lambda, commandait une armée de soldats presque fanatiques a montré qu’elle devait avoir occupé une position extrêmement importante dans la Wicca, et en tant qu’incarnation du Dieu, jusqu’à ce que son heure soit venue, sa personne était inviolée. Il est aussi significatif qu’elle, comme les autres Divines Victimes telles que William Rufus, Thomas Becket, Gilles de Rais et Jésus-Christ, n’ait fait absolument aucune tentative pour se sauver, par la parole ou par l'action, mais qu’elle était plutôt prête à mourir.
C’est la seule fois où la Wicca a fait couler le sang, et le meurtre de la Divine Victime a toujours été scrupuleusement observé depuis l’époque de sa mise en place.
De nos jours, les sorcières adorent toujours le Dieu Cornu de la même façon que leurs ancêtres. Les quatre Grands Sabbats, la Chandeleur (1er février), Beltane (30 avril), Lammas (1er août) et Samhain (31 octobre), sont toujours célébrés de la même façon qu’il y a des centaines, voire des milliers d’années, avec des danses et des festins en l’honneur du Dieu. Même si les sorcières pratiquent généralement nues (un fait qui offense la sensibilité des personnes de nature délicate), il n’y a jamais d’orgies lors des Sabbats, et on citera une sorcière bien connue et respectée :

« La nudité perd son aspect troublant et la plupart d’entre nous sont plus attirants pour le sexe opposé lorsque nous portons des vêtements. »

Les potions de plantes sont toujours préparées par ceux qui connaissent les secrets de leur préparation et nombre de ces potions ont été utilisées des centaines d’années avant que la science ne les « invente ». Cet art est en déclin, et de moins en moins de sorcières se donnent le mal d’apprendre les anciens secrets.
A tous autres égards, la sorcellerie est une religion florissante, et même si elle refuse toute forme de prosélytisme, des gens, pour la plupart jeunes, viennent très régulièrement voir les Grands Prêtres pour demander à être Initiés. Ceux qui sont jugés aptes à l’Initiation décident rarement ensuite de se tourner vers une autre voie et comme la Wicca est un mode de vie aussi bien qu’une religion, ils suivent volontiers ses instructions. D’un point de vue pratique, le code de la Wicca peut se résumer en deux lignes de poésie tirées du « Livre des Ombres », la Bible des sorcières. « Huit mots condenseront le Conseil Wican : Si tu ne blesses personne, fais ce que voudras »


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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!