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Des
Personnages encapuchonnés ont
pratiqué
un rituel dans les bois
L’action en diffamation rejetée
in « Dorking Advertiser » du 3 octobre 67
version française
Tof

Une cérémonie « sinistre » où des personnages encapuchonnés ont chanté et
psalmodié au clair de lune dans une forêt du Surrey et pratiqué des actes
rituels devant une pierre d’autel, voila l’affaire qui a été évoquée jeudi
devant le tribunal.
Le journaliste, M. William Hall, 31 ans à raconté au juge, M. Melford Stevenson
que le leader des personnages encapuchonnés était M. Charles Cardell, 74 ans,
psychologue et écrivain traitant de l’occulte de Dumbledene sur la
Charlwood-Newdigate road et que Mlle Mary Cardell, 54 ans était l’une des
participantes.
M. et Melle Cardell ne sont pas apparentés mais disent qu’ils vivent ensemble en
frère et sœur depuis 30 ans.
M. Hall était poursuivi dans une affaire où Melle Cardell affirmait avoir été
diffamée dans différentes éditions du London Evening News du 7 mars 1961 dans
des articles intitulés « Sorcellerie dans les Bois » et « Des Suppôts du Diable
la Nuit dans une Forêt du Surrey ».
Et hier (jeudi) après une délibération de seulement 20 minutes, le jury a décidé
que cette histoire était véridique.
Le juge M. Melford Stevenson a repoussé la demande dont les dépens sont estimés
à £5000.
Melle Cardell affirmait que les histoires l’identifiaient à « Beth, la fille
sorcière » d’un coven de sorcières ayant pris part à une cérémonie dirigée par
Rex Nemorensis, « Rois des Forêts »,
Le London Evening News plaidait que l’histoire était véridique.
M. et Melle Cardell affirmaient n’avoir jamais pris part à une quelconque
cérémonie de sorcellerie ou de culte du diable dans les bois autour de leur
domicile.
Melle Cardell niait qu’elle ou son « frère » puisse sérieusement croire à la
sorcellerie. Le seul intérêt de M. Cardell était de venir en aide à ceux qui ont
été trompés par des voyants bidons a-t-elle dit.
Alors qu’elle était interrogée par Sir Peter Rawlinson, Melle Cardell s’est
exclamée : « Tout ce que je peux dire c’est que je ne suis pas une sorcière. »
Elle a nié avoir « tenté de duper les gens » ou qu’après la publication de
l’article les bois ont été « déguisés » pour donner l’impression que ce qui
s’était déroulé n’était qu’une blague. »
Lorsque M. Cardell a été interrogé il a dit : « Il n’y a pas de sorcières, il
n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais. »
Il a proposé £5000 à quiconque serait capable de pratiquer un acte de
sorcellerie ou de magie noire. « J’ai fait cette proposition depuis des années »
a-t-il dit.
Il a nié avoir été l’un des 12 personnages encapuchonnés décrits dans l’article
de M. Hall.
« En plus, vous ne trouverez jamais de sorcières en grand manteau avec un
capuchon » a-t-il dit. « Elles enlèvent leurs vêtements et pratiquent nues. »
M. Hall a raconté à la foule qu’il s’est rendu dans la forêt avec un autre
employé du journal et M. Ray Howard, un ancien employé des Cardell. Dans une
clairière dans la forêt il y avait une grande pierre plate « décorée comme un
autel ».
« Je peux me souvenir avoir vu une soucoupe et une petite sphère de verre et ce
qui ressemblait à une tête réduite animale » a-t-il dit. « Il y avait une très
grande sphère d’argent, la base d’un arbre et des étoiles et des symboles
avaient été fixés aux arbres autour de la clairière. »
Vers 22H un groupe de personnes a commencé à marcher sur le chemin sur une seule
file.
« Ils portaient des manteaux à capuches et le dernier tenait une lanterne
accrochée à un long bâton », a-t-il dit. « Nous nous sommes précipités vers
notre point d’observation dans les buissons. Nous étions très excités et quelque
peu inquiets.
Le groupe encapuchonné est arrivé dans la clairière et a allumé un feu. Le
leader a tracé un cercle autour du feu avec une grande épée.
« Il portait un capuchon avec, à l’arrière, un pentagramme qui avait un éclat
argenté à la lumière du clair de lune, » dit M. Ball, « de temps à autres la
lueur du feu éclairait son visage et j’ai vu qu’il s’agissait de Charles Cardell. »
Les autres continuaient à chanter et M Cardell a pris une corne de chasse et a
soufflé quatre fois dans différentes directions.
« Tout était très solennel, » a continué M. Hall. «Il a attrapé l’arc droit, l’a
bandé et l’a dirigé vers nous. Howard était vraiment effrayé et a dit qu’il
allait s’en aller. Nous l’avons retenu et il est resté avec nous à contre
coeur. »
Un gobelet fut alors passé de l’un à l’autre à chaque membre du groupe, pour en
boire, puis ils ont quitté lentement la clairière.
L’ensemble de la cérémonie a duré environ deux heures.
« C’était tout sauf une blague, » a continué M. Hall. « C’était extrêmement
sinistre et très intense. Je peux toujours voir certaine scène. C’était comme
une messe et j’ai eu l’impression qu’Howard était vraiment terrorisé. »
Après avoir écrit son article, il fut invité à une conférence de presse par M.
Cardell.
Il a dit qu’il avait emmené un compagnon avec lui pour sa sécurité.
« M. Cardell a pris ma main pendant très longtemps et j’étais vraiment mal à
l’aise. » a-t-il dit. « J’ai entendu dire qu’il était hypnotiseur. »
M. Cardell a nié qu’il se soit passé quoi que ce soit dans les bois.
M. Hall a dit que, plus tard il a reçu par la poste un poisson en bois avec la
queue brisée. Il était adressé à « M. William Hall, presque un journaliste, » et
sur ce poisson étaient imprimés le nom « Rex Nemorensis » et un petit poème.
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