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Dans
les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses
Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en
français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres
d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald
Gardner un grand passage de tiré de « Vénus,
la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit
en 1908 par Pierre Piobb.
Vénus,
la Déesse Magique de la Chair
par
Pierre Piobb
Dévirginisation des enfants Nous
devons croire que la dévirginisation selon le rite de Vénus devait être
différente des dévirginisations que l’on rencontre ailleurs. On trouve
en effet, dans la religion de Dionysos, un sacrement analogue. Il se
pratiquait par le simulacre de l’acte procréateur. Les vierges
devaient introduire le phallos et donner à cet emblème les prémisses de
leur chair. Dans la religion de Jéhovah, on rencontre la circoncision.
Les jeunes garçons sacrifient au dieu leur prépuce. Mais sont-ce bien là, à proprement parler, des dévirginisations ? Dans
le culte de Vénus, l’offrande consiste dans les membranes virginales ;
dans celui de Dionysos, au contraire, c’est le corps tout entier qui
est prostitué au dieu, et, dans celui de Jéhovah, il y a effusion de
sang par blessure. Ce sont des pertes de virginité dans la forme du
sacrement, mais non dans la matière. Il est indiscutable, du
reste, que les fidèles de Jéhovah tiennent à conserver la virginité.
L’abandon du prépuce n’a pas pour effet d’enlever la virginité, mais de
découronner le mâle d’un attribut charnel. Il symbolise le sacrifice du
corps, l’effusion de sang, l’abstraction que le fidèle doit faire de sa
matérialité : c’est l’offrande d’Abraham qui n’hésite pas à immoler son
fils, oeuvre de sa chair, mais qui, néanmoins, lui conserve la vie sur
l’ordre de son dieu. Ce n’est donc pas une dévirginisation.
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