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Dans les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb. 

Vénus, la Déesse Magique de la Chair
par Pierre Piobb

L’oeuvre de chair

Les fidèles de Dionysos ne s’inquiètent pas de la virginité. Ils ne la considèrent ni comme une tare, ni comme une qualité. Ils font consister l’acte procréateur dans la génération. Le phallos représente le mode actif de création que la nature concrète emploie. La jeune fille l’essaie, non pour rechercher la sensation ou le spasme, mais pour procréer. Certes, elle n’engendre pas avec l’idole matérielle, mais elle n’en éprouve aucun plaisir. Par là, l’hiérophante a voulu indiquer que la religion de Dionysos est la religion de la procréation et non de l’amour. La physiologie démontre en effet qui ni la sensation, ni le spasme, ni, à plus forte raison, l’amour ne sont pour rien dans la conception.
La dévirginisation est purement et uniquement un sacrement de Vénus. On devait nécessairement la pratiquer sans douleur et sans effusion de sang. La douleur est un mal pour une religion dont la morale a pour base le plaisir. L’effusion voulue du sang est une abomination pour un culte fondé sur la conservation intacte de la chair.
Néanmoins, un couteau de métal chauffé était certainement employé à cet effet. Le développement de toute religion suit rigoureusement le mythe ; chaque sacrement dérive naturellement, dans sa forme, des épisodes symboliques. Vulcain, dieu des métaux et du feu, préside à la dévirginisation : c’est lui qui déflore la déesse. L’instrument du premier sacrement devait être un couteau forgé et trempé, légèrement chaud. De plus, le fidèle qui le recevait devait nécessairement être étendu, non seulement pour se mettre dans la même posture où la déesse, anthropomorphisée, avait connu son mari, mais encore pour se conformer à l’exigence cosmologique.
En effet, s’est-on jamais demandé pourquoi l’homme, seul de tous les animaux, pratique l’oeuvre de chair étendue ? Nul atavisme, nulle adaptation sociale, nulle conformation corporelle ne répond d’une façon satisfaisante à la question. On n’explique rien par l’hérédité, la sociologie, la physiologie. Car les données des études scientifiques positives aboutissent uniquement à des constatations. Les prétendues lois qui s’en dégagent sont des remarques et non des lois. Jamais elles ne donnent une raison suffisante. Il faut remonter plus haut.
La cosmologie, au contraire, mathématique dans son fondement et son développement, explique tout naturellement ce phénomène. La vie de tout être peut se considérer comme une courbe fermée. Les actes naturels de cet être peuvent également former une courbe fermée, soit un cercle. Leurs mobiles se réduiront dès lors aux douze points du cercle. Leurs formes aussi. L’homme est l’être supérieur terrestre, - le vibrateur le plus évolué du système terrestre ; il se trouve donc construit sur un plan analogue à celui de la Terre. Or, ce plan de la Terre, considéré aussi comme un cercle, - le Zodiaque, - a son point de liaison au signe de la Balance.
Corollairement, l’homme a son point de liaison au même signe. Mais qu’est-ce que la Balance ? L’équinoxe d’automne sur l’écliptique, moment où les jours décroissent ; le crépuscule sur l’horizon, moment où la nuit s’avance. Nous disons encore : le Soleil se couche. Nous ne nous doutons pas que nous exprimons en cela l’ensemble d’un raisonnement cosmologique. La Balance, signe d’équilibre, est, comme conséquence, le signe aussi de l’horizontalité. La liaison pour l’homme étant principalement la liaison charnelle, l’amour, nous devons donc nécessairement aimer couchés, et pendant la nuit.
C’est là tout le secret du déterminisme de l’acte le plus fréquent de notre existence. Un raisonnement succinct en fait apparaître la raison suffisante ; mais une démonstration géométrique serait évidemment nécessaire pour l’étayer. Nous n’en avons pas besoin dans l’occurrence.


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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!