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Dans
les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses
Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en
français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres
d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald
Gardner un grand passage de tiré de « Vénus,
la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit
en 1908 par Pierre Piobb.
Vénus,
la Déesse Magique de la Chair
par
Pierre Piobb
Rites de la Dévirginisation Nous
savons, par l’interprétation uranographique du mythe, que la naissance
de la déesse Vénus correspond au signe de la Balance et que son mariage
avec Vulcain se passe au Scorpion. Nous considérerons également que la
Balance a un rapport astrologique étroit avec la planète Vénus et le
Scorpion avec la planète Mars, et que, d’autre part, la planète Vénus
symbolise, en alchimie, le cuivre, et la planète Mars le fer. Nous
saurons donc en induire comment le sacrement de la dévirginisation se
pratiquait. Car nous n’oublierons pas que la symbolique rituelle est,
dans toutes les religions, parallèle à la symbolique graphique. La
cérémonie avait donc lieu au coucher du Soleil. Le catéchumène était
amené au temple, entre les deux colonnes du portique. Là, il était
étendu, la tête vers l’orient et les pieds vers l’occident. Comme le
temple, selon le rite usité dans la construction de tous les temples,
était disposé de manière à avoir son entrée à l’occident et son autel à
l’orient, le cathéchumène se trouvait placé tournant le dos à l'autel.
Mais, pour que le symbole de la Balance soit encore mieux observé, le
catéchumène devait avoir ses reins exactement sur le seuil. Ainsi ses
pieds et la moitié de son corps se trouvaient à l’extérieur du lieu
sacré et l’autre moitié à l’intérieur. On lui écartait le plus possible
les jambes, en lui faisant prendre une attitude semblable à celle du
colosse de Rhodes. Car le colosse de Rhodes représentait la Balance.
Mais la statue était debout, tandis que le catéchumène demeurait couché. Alors
le prêtre s’avançait et opérait. Tandis qu’il élevait la main gauche
ouverte vers le ciel, il prenait dans sa main droite un couteau dont la
lame était faite de cuivre et de fer, c’est-à-dire d’airain ; il le
trempait dans une eau en ébullition et tranchait la membrane de haut en
bas pour les filles et de gauche à droite pour les garçons. Ces
gestes mêmes nous sont indiqués par le sens cosmologique ; le prêtre
devait employer, pour dévirginiser, la main droite, qui est celle de
l’action. Il élevait la gauche, celle de la passivité, vers le ciel ;
car il savait que le côté gauche est, dans le corps humain, la partie
fluidique. Il trempait son couteau, fait d’un alliage de métaux
représentant l’union de la déesse avec Vulcain, dans une eau en
ébullition, parce que le métal devait avoir reçu le contact de l’eau et
la chaleur du feu. Cette eau représentait les eaux en fermentation du
signe du Scorpion. Tous nos actes devant être imprégnés d’esprit de
progrès, c’est-à-dire pénétrés d’influx du Scorpion, le couteau était
plongé dans une eau dont les bouillons symbolisaient la fermentation.
Ainsi le rituel était d’accord avec le mythe. Le coup était porté da
haut en bas pour les filles et de gauche à droite pour les garçons. En
opérant ainsi, par suite de la position du catéchumène, le prêtre
traçait chez les filles une ligne de l’orient à l’occident et chez les
garçons du sud au nord. C’est là d’abord le sens du mouvement apparent
du Soleil et des courants magnétiques qui vont de l’est à l’ouest ;
c’est ensuite le sens de l’axe de la Terre sur son orbite, - notre
sphéroïde tournant en effet de manière à avoir le Soleil au nord (1). Sous
peine d’être illogique et de manquer aux règles fondamentales des rites
universels, le prêtre de Vénus ne pouvait procéder autrement. (1)
Comparer le signe de la croix que l’on fait en entrant dans une église
(une église devrait toujours avoir bon autel à l’orient) ; comparer
également divers autres signes semblables usités dans différents rites,
en Franc-Maçonnerie notamment.
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