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Dans les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb. 

Vénus, la Déesse Magique de la Chair
par Pierre Piobb

Sacrement de la Puberté

Le sacrement de la confirmation de la vibration attractive, conféré à l’époque de la puberté, correspond dans le mythe à l’épisode de l’union de la déesse avec Mars.
Vénus, jusque-là mariée à Vulcain, n’a éprouvé aucun plaisir. Mars est le premier homme qui l’initie à la sensation du désir, sinon de l’amour.
Le but du sacrement étant la consécration des premiers désirs, les garçons et les filles devaient sans doute y apporter en offrande les preuves de leurs facultés à procréer.
Des linges tachés devaient solennellement y être brûlés. Plus tard, quand la religion se déforma, des phallos durent aussi y être promenés en procession (1). Les auteurs anciens ne nous ont presque rien révélé à ce sujet, mais nous sommes en droit de le soupçonner.
Du reste, cette fête avait sans doute le même caractère intime de toutes les fêtes de la nubilité que l’on rencontre par ailleurs. Tandis que, par exemple, les chrétiens invitent volontiers leurs amis au baptême des enfants, ils s’abstiennent au contraire de les convoquer à leur première communion.
Bien qu’elle eût un caractère public, la cérémonie de la confirmation de la vibration attractive devait offrir une allure familiale.
L’épisode de Vénus unie à Mars se passe au signe du Sagittaire, qui symbolise l’excitation amoureuse. D’autre part, sur le plan abstrait correspondant et parallèle, le sacrement est lié au signe de la Vierge. De ces deux indications, nous pouvons conclure qu’aucune union entre les sexes n’avait lieu et que vraisemblablement même les garçons et les filles étalent séparés. Nous avons aussi le droit de supposer qu’un repas leur était servi, - un simulacre de repas, sans doute, où ne devait figurer que du pain (la Vierge) et du vin (le Sagittaire) (2). Enfin, après avoir constaté l’aptitude des enfants à éprouver le désir, on devait nécessairement les instruire de l’amour. 
Il y a une science de l’amour. Nous l’avons complètement perdue en Occident. Nous savons cependant que l’antiquité l’enseignait soigneusement aux garçons et aux filles. Rien n’en a transpiré. Cette instruction était secrète ; elle devait être orale et probablement aussi impossible à décrire.

(1) Cf. St Clément d’Alexandrie, Exhortations aux gentils. – Arnobe, Traité contre les gentils. – Firmicus, De profanis religionibus.
(2) La Vierge est figurée avec un épi. Le Sagittaire, signe de Dionysos de Noé, etc., a un rapport mythologique étroit avec le vin : il a aussi comme correspondance les plaisirs de la table.



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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!