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Dans les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb.

Vénus, la Déesse Magique de la Chair
par Pierre Piobb

La science de l’Amour

Elle consistait non seulement en l’explication des diverses pratiques employées pour stimuler le désir, mais encore dans l’étude des postures, des paroles, des moments propices pour exciter le meilleur plaisir, et enfin dans l’analyse du spasme.
Rien n’est ni anti-physique ni contre-nature, ni anti-humain en amour. La volupté, pour atteindre le spasme complet, est la seule loi. Uniquement, tout moyen douloureux peut être considéré comme une perversion. L’aberration génésique commence avec la confusion du plaisir et de la douleur. C’est alors que la notion du bien et du mal, selon la religion de Vénus, se perd ; c’est alors que le péché - la défectuosité - apparaît.
L’art d’embrasser, qui n’est pas aussi spontané qu’on pourrait le croire, devait faire le fondement de cette instruction initiatique. L’homme est encore le seul être qui unisse ses lèvres dans l’amour, alors que les animaux s’accouplent de telle façon que le mâle seul peut à peine mordre le cou de la femelle. Le signe de la Balance, qui préside à l’union de l’homme, est également la raison suffisante de cette anomalie apparente. Ce signe, indiquant l’équilibre parfait, attribue à chacun des conjoints les mêmes droits que l’autre. De là une union dans laquelle l’homme et la femme se comportent de la même façon, en tenant compte, toutefois, de ce que la passivité femelle doit, cosmologiquement et naturellement, être toujours dominée par l’activité mâle.
Mais l’art d’embrasser ne se borne pas à cette union des lèvres, - à ce soul kiss, selon l’expression des jeunes filles américaines qui essaient inconsciemment de renouveler dans les temps modernes les pratiques savantes de la religion de Vénus. La bouche, qui émet les sons de la parole, expire par le souffle une quantité notable de fluides et aussi de fluides attractifs, durant l’excitation. Son application savante sur diverses parties du corps susceptibles de vibrer demande des exercices approfondis pour la provocation du plaisir et du spasme.
L’étreinte des bras, ensuite, faisait certainement l’objet d’études compliquées où entraient des notions de physiologie et de magnétisme. Dans l’accouplement, la position des bras et des mains ne peut être livrée au hasard. Nous savons par les travaux de nos psychiatres modernes qu’il y a sur notre corps des points hypnogènes, des points génésiques, etc. L’application de chaque main sur le corps a besoin d’être observée, la main droite ne provoquant pas les mêmes sensations que la gauche.
L’union, enfin, exige que l’on s’y arrête. Cette union du mâle et de la femelle nécessite de la part de chacun un effort pour atteindre le spasme par le plaisir, et cet effort ne s’opère pas sans connaître la manière de le pratiquer. Puis, il faut songer que, si l’union d’êtres de sexes différents est la loi pour procréer, l’union homosexuelle doit être aussi considérée (1). Celle-ci provoque également le plaisir et le spasme. Le fidèle de Vénus ne peut la négliger. Or, il y a plusieurs façons d’accouplements homosexuels. Chacune de ces façons demande de la part des conjoints une science complète des choses de l’amour.
On voit que l’instruction des nubiles, pour être parfaite, ne pouvait se faire en quelques instants. Et ce n’était certainement que lorsque le croyant se trouvait totalement instruit qu’il était admis à communier avec la déesse. 

(1) Dans le temple d’Amathonte, l’idole de Vénus portait les attributs des deux sexes. Cf. Macrobe, Saturnales.


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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!