La Wica
   
Textes de/sur Gerald Gardner
   
Textes de/sur les Prêtresses de Gardner
   
Les Anciennes Lois
   
Théologie, Dogmes et Croyances
   
Sur la Pratique
    Sur l'Histoire
    Lignée & Traditions
   
Le Livre des Ombres
  
 Le Livre des Plantes
  
  Les Gens
  
  L'Initiation
   
Le(s) Secret(s)
   
La Validité
   
Outils et Accessoires

  Le NROOGD

  Dion Fortune & The Society of Inner Light

  Alex Sanders & la Tradition Alexandrienne

  Chamanisme / Faery / Huna

  Magie Enochienne

  Reclaiming / Feri / 3rd Road

  Thelema

  Tubal Cain

  Autres

 

La Librairie

Le Cercle de la Pierre Sorcières

Liens

Dernières mises à jour du site


 

Dans les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb.

Vénus, la Déesse Magique de la Chair
par Pierre Piobb

Rites du troisième grade
V

Le troisième grade initiatique est celui auquel nous donnons aujourd’hui couramment le nom de maîtrise. L’initié à qui il est conféré obtient par là les pouvoirs les plus étendus. Il commande, il agit, il officie. Il devient, à proprement parler, un prêtre. Son rôle consiste à servir d’intermédiaire direct entre la masse des adeptes et le dieu. Il doit donc connaître parfaitement les symboles et savoir en quoi consiste la potentialité-dieu.
Le rituel qui confère ce grade doit représenter la transformation complète de l’être concret dans le sein du néant. La cérémonie sera donc toujours empreinte d’un cachet sombre et décevant. Le récipiendaire s’abandonnera inerte sur le sol pour attendre la grâce de la consécration. Car l’initié du troisième grade sera nécessairement consacré afin de symboliser le changement qui s’opère en lui.
Le rituel parlera d’une mort qui cause un deuil parmi les adeptes. Ce sera toujours la mort sinon du dieu, du moins de quelque demi-dieu ou héros, qui a un rapport étroit avec le dieu. Le temple sera obscur, la tristesse y règnera. C’est le symbole du néant dans lequel rien n’existe, sinon la fatalité implacable. L’homme s’y désespère, car il n’y rencontre plus ni le concret qu’il connait ni l’abstrait qu’il comprend. Il ne possède aucun sens ni aucune faculté qui puisse lui en donner une idée. Ainsi il touche à l’Inconnaissable, il est bien près de l’essence même de son dieu, qui est une forme de cet inconnaissable.
A ce moment, on le consacrera, on lui donnera le pouvoir symbolique d’approcher le dieu, et la lumière, un instant évanouie, luira de nouveau pour lui.
Dans la religion de Vénus, ce grade correspond mythologiquement à l’épisode de l’union de la déesse avec Adonis et à celui de la mort de ce héros, c’est-à-dire aux signes zodiacaux du Bélier et du Taureau.
Comme bien l’on pense, ce grade est, dans tout hiératisme, le plus important. Aussi fait-il généralement l’objet d’un sous-mythe considérable. Les amours de Vénus et d’Adonis n’échappent pas à cette règle.


retour

 

Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!