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Dans
les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses
Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en
français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres
d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald
Gardner un grand passage de tiré de « Vénus,
la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit
en 1908 par Pierre Piobb.
Vénus,
la Déesse Magique de la Chair
par
Pierre Piobb
Rites du troisième grade V Le
troisième grade initiatique est celui auquel nous donnons aujourd’hui
couramment le nom de maîtrise. L’initié à qui il est conféré obtient
par là les pouvoirs les plus étendus. Il commande, il agit, il officie.
Il devient, à proprement parler, un prêtre. Son rôle consiste à servir
d’intermédiaire direct entre la masse des adeptes et le dieu. Il doit
donc connaître parfaitement les symboles et savoir en quoi consiste la
potentialité-dieu. Le rituel qui confère ce grade doit représenter
la transformation complète de l’être concret dans le sein du néant. La
cérémonie sera donc toujours empreinte d’un cachet sombre et décevant.
Le récipiendaire s’abandonnera inerte sur le sol pour attendre la grâce
de la consécration. Car l’initié du troisième grade sera nécessairement
consacré afin de symboliser le changement qui s’opère en lui. Le
rituel parlera d’une mort qui cause un deuil parmi les adeptes. Ce sera
toujours la mort sinon du dieu, du moins de quelque demi-dieu ou héros,
qui a un rapport étroit avec le dieu. Le temple sera obscur, la
tristesse y règnera. C’est le symbole du néant dans lequel rien
n’existe, sinon la fatalité implacable. L’homme s’y désespère, car il
n’y rencontre plus ni le concret qu’il connait ni l’abstrait qu’il
comprend. Il ne possède aucun sens ni aucune faculté qui puisse lui en
donner une idée. Ainsi il touche à l’Inconnaissable, il est bien près
de l’essence même de son dieu, qui est une forme de cet inconnaissable.
A ce moment, on le consacrera, on lui donnera le pouvoir symbolique
d’approcher le dieu, et la lumière, un instant évanouie, luira de
nouveau pour lui. Dans la religion de Vénus, ce grade correspond
mythologiquement à l’épisode de l’union de la déesse avec Adonis et à
celui de la mort de ce héros, c’est-à-dire aux signes zodiacaux du
Bélier et du Taureau. Comme bien l’on pense, ce grade est, dans
tout hiératisme, le plus important. Aussi fait-il généralement l’objet
d’un sous-mythe considérable. Les amours de Vénus et d’Adonis
n’échappent pas à cette règle.
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