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Dans les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb.

Vénus, la Déesse Magique de la Chair
par Pierre Piobb

Les dieux cabires

Parvenu à ce point d’initiation, l’adepte était instruit de tous les mystères de sa religion. Il ne voyait plus en Vénus une simple représentation de la Divinité inconnaissable sous les traits de la déesse de la chair, comme les fidèles demeurés profanes. Il ne la considérait plus comme la personnification de l’attraction charnelle, du désir et de la volupté, ainsi que les initiés aux mystères de Vénus-Colyto. Il ne l’envisageait même plus comme une Dercelo, c’est-à-dire comme une force cosmique dont le résultat, par le moyen des fluides terrestres, est l’amour. Il se la représentait Cypris, potentialité-dieu, partie intégrante de la Divinité inconnaissable, dont elle est une face.
Pour lui, Cypris, attraction universelle, était la raison de la force qui se répand dans l’espace pour en relier toutes les molécules, qui se manifeste sur la terre par des courants spéciaux et qui crée la fleur et l’amour.
Si, voulant se rendre compte des origines de cette potentialité, il se faisait initier aux Grands-Mystères, il apprenait alors à interpréter autrement les symboles. Dans ces Grands Mystères, la Théogonie d’Hésiode devait, sans doute, être vénérée à l’égal d’une Apocalypse. C’est bien une Apocalypse, en effet, une révélation ésotérique sur les dieux, sur la façon dont ils procèdent de l’inconnaissable et sur les rapports qu’ils ont entre eux.
Il apprenait ainsi qu’à côté de la déesse, d’autres potentialités dieux existaient, équivalentes quoique dissemblables. Il arrivait à les rassembler toutes dans un même hiératisme sous le nom générique de Dieux Cabires.
Mais alors il comprenait que, malgré la diversité de ses formes, la Religion est une et que, quelque dieu que l’on vénère, on ne se prosterne jamais que devant une des faces de la Divinité inconnaissable, inaccessible.
A ce moment, il n’avait plus de religion, Il n’avait plus de foi, seule sa raison lui demeurait. Planant au-dessus des croyances vulgaires et des doctrines symboliques de l’initiation inférieure, il ne voyait plus dans tous les dieux que le Divin et dans tous les hommes que l’Humanité.
Alors, armé de sa raison, froidement, sans enthousiasme comme sans dédain, il entrait, s’il en était capable, dans la Haute-Initiation, où, enfin, il savait.



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