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Dans les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb. 

Vénus, la Déesse Magique de la Chair
par Pierre Piobb

Livre Premier

Il monte de la Terre au Ciel et derechef il descend sur la
Terre et il reçoit la Force des supérieure et inférieures.
 
Hermès Trismégiste
(Table d’Emeraude)


Le Mythe de Vénus selon la Tradition

I

Vénus est née du bouillonnement de la mer éternelle, cette mer qui mugit au-dessous de Zeus.
Elle est née dans la blancheur pure du bouillonnement et les poètes ont pu voir que cette blancheur était aussi claire que le jour et aussi éclatante que l’écume.
Aussi a-t-on dit que Vénus était fille de Dioné, la nymphe Océanide et de Zeus, ou bien encore de l’union du jour ou du ciel.
Mais pour tous les initiés, elle est sortie de l’écume de la mer. C’est l’Aphrodite.
Quand elle naquit les Océanides en prirent soin. Ces nymphes la placèrent dans un coquillage nacré en forme de spirale qui lui servit de berceau. Là, la déesse enfant pouvait dormir aux accords doux et lointains que les coquillages ont la propriété d’émettre.
Cette conque marine se balançait sur les eaux au rythme des vagues. Et les Zéphyres la poussèrent doucement jusqu’en l’Ile de Chypre.
C’est là qu’elle lut élevée par les Océanides.
Lorsque sa beauté se trouva parfaite, les Heures se présentèrent pour l’enlever. Les Heures étaient trois soeurs, filles de Thémis et de Zeus ; elles se nommaient Dicé, Eunomie et Irène.
Elles prirent la déesse et la conduisirent dans l’Olympe.

 
II

Les dieux de toute espèce auxquels Zeus préside, étaient réunis pour la recevoir. Ils furent frappés du charme qui se dégageait d’elle et ils briguèrent aussitôt la faveur de l’épouser.
Mais Zeus, tout-puissant, la donna en mariage à Héphaïstos.
Héphaïstos, que certains appellent Tubal-Cain ou Vulcain, était le plus laid des dieux. Né de Héra ou Junon et de Zeus, sa mère l’avait trouvé si horrible quand elle le mit au monde, qu’elle l’avait précipité violemment de l’Olympe sur la Terre. Dans sa chute il s’était cassé une jambe. Il se trouvait donc laid et boiteux. Mais il était le dieu du Feu et sans lui les autres dieux de l’Olympe et Zeus lui-même ne pouvaient rien. Il avait forgé les quatre foudres qui défendirent l’Olympe contre les géants de la terre.
Il épousa donc Vénus.
Celle-ci, cependant, ne l’aimait point ; et le désaccord régna dès le premier jour entre elle et son mari.
 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!