La Wica
    Textes de/sur Gerald Gardner
    Textes de/sur les Prêtresses de Gardner
    Les Anciennes Lois
    Théologie, Dogmes et Croyances
    Sur la Pratique
    Sur l'Histoire
    Lignée & Traditions
    Le Livre des Ombres
    Le Livre des Plantes
    Les Gens
    L'Initiation
    Le(s) Secret(s)
    La Validité
    Outils et Accessoires

  Le NROOGD

  Dion Fortune & The Society of Inner Light

  Alex Sanders & la Tradition Alexandrienne

  Chamanisme / Faery / Huna

  Magie Enochienne

  Reclaiming / Feri / 3rd Road

  Thelema

  Tubal Cain

  Autres

 

La Librairie

Le Cercle de la Pierre Sorcières

Liens

Dernières mises à jour du site


 

Dans les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb. 

Vénus, la Déesse Magique de la Chair
par Pierre Piobb

Adultère de Vénus

III
 


C’est alors que Vénus rencontra Arès ou Mars. Il était issu de Junon seule. Il n’avait pas de père. Junon l’avait enfanté lorsque Zeus avait fait sortir Athéné ou Minerve de son cerveau. C’était le dieu de la guerre. Il fit la conquête de Vénus avec cette hardiesse qui le caractérise.
Vénus ne fut pas éprise de lui, mais elle en éprouva du plaisir.

IV

Leurs relations durèrent et furent connues de Vulcain.
Celui-ci, avec son ingéniosité et son habileté coutumière, fabriqua un filet dont les lacs étaient imperceptibles et dont on ne pouvait se débarrasser lorsqu'on s’y trouvait pris.
Il l’étendit sur le
lit de Vénus et quand Mars vint s’y coucher, les deux amants, dans leurs ébats, enserrèrent les mailles. Vulcain s’approcha alors et s’empara d’eux.
Puis il se mit à crier et à appeler les autres dieux. Tous accoururent dans la maison d’airain ; les déesses seules s’abstinrent. Poseidon ou Neptune, Hermès ou Mercure et Apollon étaient au premier rang.
Le spectacle était beau. Mars, les mains dans la chevelure dorée de Vénus, paraissait chevaucher une cavale aux rênes d’or.
Mercure, source des richesses, conçut aussitôt une violente passion pour la déesse adultère.
Neptune, dieu des flots de la mer, et maître des tremblements de la terre, sollicita auprès de Vulcain la délivrance des amants. Il se porta même caution pour Mars, au cas où celui-ci ne paierait pas la rançon de l’outrage.
Vulcain rompit le filet et Vénus put se sauver à Chypre.

V

Vénus était grosse. Elle mit au monde Antéros, fruit de ses relations avec. Mars.
Antéros n’était pas l’Amour, mais son frère aîné et son contraire.

VI

Typhon, le géant, fils de la Terre et du Tartare, le chef de ceux qui avaient voulu escalader l’Olympe, devint alors amoureux de Vénus.
Celle-ci, ne pouvant supporter ses assiduités, s’enfuit devant lui avec son fils.

Elle parvint jusqu’aux bords du fleuve Euphrate.
Le géant allait la saisir, et elle ne savait pas comment traverser l’immense cours d’eau quand deux poissons, s’approchèrent de la rive.
La déesse mit son fils sur l’un et se plaça sur l’autre. Aussitôt les poissons les traversèrent, mettant ainsi une barrière infranchissable entre Vénus et le géant Typhon.

VII

Mais Vénus ne devait pas tarder à éprouver, elle-même, la passion de l’amour.
Elle rencontra Adonis, un jeune homme d’une grande beauté, fils d
e Cinyras, roi de Chypre, et de Myrrha.
Elle le rencontra comme il chassait et, dès lors, le suivit partout jusque sur les montagnes.

VIII

Adonis, malheureusement, fut tué par un sanglier.
La déesse éprouva la douleur. Elle pleura abondamment.
Et pour perpétuer le souvenir de ce triste événement, elle fit naître du sang de son amoureux mort la fleur de l’anémone.
 

 

retour
 

 

 

Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!