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Dans les Livres des Ombres utilisés
par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de
textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande
Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la
Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb.
Vénus,
la Déesse Magique de la Chair
par
Pierre Piobb
Adultère de Vénus
III
C’est alors que Vénus rencontra Arès ou Mars. Il était issu de Junon seule. Il
n’avait pas de père. Junon l’avait enfanté lorsque Zeus avait fait sortir Athéné
ou Minerve de son cerveau. C’était le dieu de la guerre. Il fit la conquête de
Vénus avec cette hardiesse qui le caractérise.
Vénus ne fut pas éprise de lui, mais elle en éprouva du plaisir.
IV
Leurs relations durèrent et furent connues de Vulcain.
Celui-ci, avec son ingéniosité et son habileté coutumière, fabriqua un filet
dont les lacs étaient imperceptibles et dont on ne pouvait se débarrasser
lorsqu'on s’y trouvait pris.
Il l’étendit sur le
lit de Vénus et quand Mars vint s’y coucher, les deux amants, dans leurs ébats,
enserrèrent les mailles. Vulcain s’approcha alors et s’empara d’eux.
Puis il se mit à crier et à appeler les autres dieux. Tous accoururent dans la
maison d’airain ; les déesses seules s’abstinrent. Poseidon ou Neptune, Hermès
ou Mercure et Apollon étaient au premier rang.
Le spectacle était beau. Mars, les mains dans la chevelure dorée de Vénus,
paraissait chevaucher une cavale aux rênes d’or.
Mercure, source des richesses, conçut aussitôt une violente passion pour la
déesse adultère.
Neptune, dieu des flots de la mer, et maître des tremblements de la terre,
sollicita auprès de Vulcain la délivrance des amants. Il se porta même caution
pour Mars, au cas où celui-ci ne paierait pas la rançon de l’outrage.
Vulcain rompit le filet et Vénus put se sauver à Chypre.
V
Vénus était grosse. Elle mit au monde Antéros, fruit de ses relations avec.
Mars.
Antéros n’était pas l’Amour, mais son frère aîné et son contraire.
VI
Typhon, le géant, fils de la Terre et du Tartare, le chef de ceux qui avaient
voulu escalader l’Olympe, devint alors amoureux de Vénus.
Celle-ci, ne pouvant supporter ses assiduités, s’enfuit devant lui avec son
fils.
Elle parvint jusqu’aux bords du fleuve Euphrate.
Le géant allait la saisir, et elle ne savait pas comment traverser l’immense
cours d’eau quand deux poissons, s’approchèrent de la rive.
La déesse mit son fils sur l’un et se plaça sur l’autre. Aussitôt les poissons
les traversèrent, mettant ainsi une barrière infranchissable entre Vénus et le
géant Typhon.
VII
Mais Vénus ne devait pas tarder à éprouver, elle-même, la passion de l’amour.
Elle rencontra Adonis, un jeune homme d’une grande beauté, fils de
Cinyras, roi de Chypre, et de Myrrha.
Elle le rencontra comme il chassait et, dès lors, le suivit partout jusque sur
les montagnes.
VIII
Adonis, malheureusement, fut tué par un sanglier.
La déesse éprouva la douleur. Elle pleura abondamment.
Et pour perpétuer le souvenir de ce triste événement, elle fit naître du sang de
son amoureux mort la fleur de l’anémone.
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