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Dans les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb. 

Vénus, la Déesse Magique de la Chair
par Pierre Piobb

Livre Premier

Il monte de la Terre au Ciel et derechef il descend sur la
Terre et il reçoit la Force des supérieure et inférieures.
 
Hermès Trismégiste
(Table d’Emeraude)

Dogmes de l’attraction universelle et de l’amour humain

Réduit à une simplicité biblique, dépouillé de tous les artifices de la littérature poétique, exprimé dans un langage d’évangile auquel nous sommes en Occident familiarisé, le mythe de Vénus apparait dans toute sa clarté et sa précision.
Si maintenant, pour élucider encore davantage le mystère qu’il renferme, on le traduit dans la langue usuelle des métaphysiciens, on fera aussitôt ressortir l’ensemble des vérités qu’il exprime.  


I

Vénus, c’est l’attraction, la septième forme de la Divinité, la potentialité dont résulte l’équilibre universel.
Sur le cercle de la Divinité, elle est située en un point que les anciens mathématiciens avaient symbolisé sous le nom de Balance.
Elle est née de la fermentation des eaux éternelles, c’est-à-dire qu’elle est sortie d’elle-même de la fluidification du néant lorsque cette fluidification commença à fermenter (t).
Au dessous de Zeus, personnifiant ici la Divinité inconnaissable, se trouve le néant. Dans le néant, les quatre éléments sont confondus. Dès qu’ils se séparent, la création commence. Mais cette première création consiste uniquement en quatre plasmas primordiaux, d’où les potentialités se dégageront. Ce sont les plasmas de 1’Existence (ou du Feu), du Temps (ou de l’air), de l’Espace (ou de l’Eau), de la Pesanteur (ou de la Terre).
L’attraction émane du troisième, de l’espace. Quand l’espace fermente, c’est qu’il agit, c’est qu’il se meut. Le mouvement engendre naturellement l’attraction.
On peut discuter. L’attraction semble antérieure au mouvement. Elle apparaît à première vue comme une qualité de l’espace, d’où se dégage le mouvement. Le raisonnement est exact, mais il faut prendre garde que, dans le développement du mythe, on passe insensiblement de l’abstrait au concret : on procède comme le créateur, on réalise. L’attraction, qualité de l’espace, n’est pas l’attraction symbolisée par Vénus ; c’est la cause du bouillonnement et de la fermentation.
L’attraction-Vénus, potentialité concrète, est fille de la qualité de l’espace.
Le mythographe s’est plu à préciser cette fermentation. Elle est blanche comme l’écume de la nier. En effet, la fermentation de l’espace, plasma pur, ne peut être analogue à nos fermentations terrestre, que nous constatons impures. L’attraction ne peut sortir de l’impureté ; elle est la cause de l’équilibre général et la loi universelle ; elle se trouve expression de l’absolu, elle doit donc nécessairement émaner de la pureté et être pure elle-même, du moins dans les plans supérieurs.
C’est le mystère du nom d’Aphrodite qui, en lui seul, contient toute une théorie et qui, pour les initiés, devait être révéré comme un mot sacré, comme une clef.

(1) Hésiode explique symboliquement comment se produit cette fermentation de l’Espace. Le Temps, dit-il en substance, a coupé les parties génitales de l’Univers créé lorsque la Matière concrète était encore dans les ténèbres du néant. Ces parties génitales, c’est-à-dire les fonctions du Temps, tombèrent dans l’océan de l’Espace. Elles y flottèrent longtemps. Mais peu à peu il se forma autour d’elles une écume blanchâtre d’où naquit Vévus.
Pour comprendre ce passage, il faut raisonner des fonctions du Temps et de l’Espace. C’est de la Haute-Initiation et, partant, de la mathématique.
Cf. Hésiode, Théogonie, - Warrain, La Synthèse concrète, - Wronski, Apodictique, Nomothétique, - Maillet, La création et la Providence.
 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!