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Dans les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb. 

Vénus, la Déesse Magique de la Chair
par Pierre Piobb

L’attraction échappe à l’homme

VI

L’attraction subit aussi la poursuite de l’homme. Vénus s'enfuit devant Typhon, amoureux d’elle. Quel est l’homme, en effet, qui n’a pas rêvé un jour au pouvoir qu’il aurait s’il lui était loisible de se faire aimer à volonté ? Typhon est le chef des géants de la terre. C’est l’homme parvenu au plus haut point de son évolution. Il a tenté de se transformer en potentialité lui-même. Il a cru que sa science pouvait faire de lui un dieu. Il a été déçu. Il veut alors accaparer l’attraction universelle, de manière à être plus puissant et plus fort. C’est impossible : Vénus s’échappe avec son fils. En recherchant les pouvoirs magiques de l’attraction, en essayant de trouver le moyen de se faire aimer, l’homme voit fuir devant lui l’attraction, elle-même, mère de l’amour, avec le plaisir. Il ne l’atteindra pas. Il la perdra et il ne lui restera rien.
Des poissons, c’est-à-dire des êtres de l’espace, vivant dans l’eau, donc dans l’espace, transporteront Vénus et son fils. C’est enseigner à l’homme qu’il ne peut s’emparer de l’attraction, et que seuls des êtres matériels, inférieurs, dont le mutisme symbolise l’absence de recherche métaphysique, recevront momentanément en dépôt l’attraction et le plaisir.
Ces êtres matériels mettront ainsi une barrière infranchissable entre lui, l’homme supérieur, le sur-homme, qui poursuit l’impossible, et l’attraction universelle. Cette barrière sera l’espace même. Quoique homme supérieur, il est matière : s’il veut aimer, il faut qu’il aime en être matériel.

VII

L’attraction ne se refuse, d’ailleurs, pas au êtres matériels. Son union avec l’homme, personnifié par Adonis, le prouve dans le mythe. Bien mieux, de tous ses amants, Adonis est le seul que Vénus aime réellement.
Ici nous touchons à la partie la plus sacrée du mythe. L’union de Vénus et d’Adonis est le fondement de l'initiation de cette forme de religion. Le culte de Vénus étant sur le plan terrestre, le haut initié seul avait à se préoccuper de ce qui précède. La science de l’initié ordinaire commençait seulement au mythe secondaire des relations de Vénus et d’Adonis. C’était par conséquent la science de l’attraction dans l’homme vulgaire.
Car Adonis est un homme ordinaire. C’est un chasseur. Il n’est préoccupé que des conditions matérielles de la vie : il recherche sa subsistance et son plaisir.
L’attraction le préfère à tous. Elle est unie régulièrement à l’existence ; elle a procréé le plaisir avec l’évolution ; mais elle s’attache profondément à l’homme.

VIII

Cette nouvelle union demeure stérile. Elle est un fait sans conséquence : aucune puissance n’en sort. L’homme est voué à la mort. L’attraction est éternelle. On peut le déplorer, c’est la loi fatale. Du sang, principe matériel de la vie humaine, il ne nait, sous l’influence de l’attraction, qu’une fleur fragile, celle de l’anémone, dont le nom grec est synonyme de frivolité !
 

 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!