La Wica
    Textes de/sur Gerald Gardner
    Textes de/sur les Prêtresses de Gardner
    Les Anciennes Lois
    Théologie, Dogmes et Croyances
    Sur la Pratique
    Sur l'Histoire
    Lignée & Traditions
    Le Livre des Ombres
    Le Livre des Plantes
    Les Gens
    L'Initiation
    Le(s) Secret(s)
    La Validité
    Outils et Accessoires

  Le NROOGD

  Dion Fortune & The Society of Inner Light

  Alex Sanders & la Tradition Alexandrienne

  Chamanisme / Faery / Huna

  Magie Enochienne

  Reclaiming / Feri / 3rd Road

  Thelema

  Tubal Cain

  Autres

 

La Librairie

Le Cercle de la Pierre Sorcières

Liens

Dernières mises à jour du site


 

Dans les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb. 

Vénus, la Déesse Magique de la Chair
par Pierre Piobb

Sources du mythe de Vénus.

Le mythe de Vénus se trouve épars dans plusieurs poèmes. Il se dissimule çà et là dans nombre de sous mythes. On n’arrive à le reconstituer qu’en faisant appel aux moyens usuels de la symbolique hiératique. C’est, dans toute l’acception, un mythe poétique.
Les poètes ésotériques - les vates - peuvent être considérés comme des initiés supérieurs dont la mission a consisté à indiquer aux hommes les voies de la connaissance. Mais, fidèles à leurs serments d’adeptes, fidèles aux traditions initiatiques, ils se sont soigneusement gardés d’exposer complètement les dogmes. Tandis que, dans un texte hiérophantique, chaque mot, chaque lettre même, est susceptible d’interprétation, dans un texte poétique le sens seul, le processus des idées, doit uniquement être considéré.
Le texte hiérophantique de Vénus a-t-il jamais existé ? On ne sait. Tant de barbares, depuis les Touraniens d’Attila jusqu’aux moines iconoclastes du Moyen-Age, ont passé sur les civilisations anciennes qu’il ne nous est parvenu que des ruines. Combien de textes se sont perdus dans les bouleversements des peuples ?
Il est à croire, cependant, qu’un tel document écrit, ou tout au moins oral, devait être communiqué aux adeptes, qui, sortant de la foule des croyants à Vénus, allaient grossir les phalanges des initiés de Chypre, de Cythère, de Lesbos, de l’Elide, de la Phénicie et d’ailleurs.
Ce texte devait servir de thème aux études ésotériques et de guide dans l’évolution de la compréhension vers le divin.

*
* *

Le dogme fondamental de l’attraction universelle que ce texte exprimait se dégageait, pour l’initié, de l’étude des trois sens cachés : historique, uranographique et cosmologique.
Le sens historique du mythe de Vénus n’apparait guère dans l’interprétation positive. De quel ensemble d’événements est-il l’affabulation ? Quelle est la reine si magnifiquement adultère qui a servi de type pour l’anthromorphisme ? A quelles personnalités correspondent Vulcain, Mars, Mercure, Adonis ? Nous nous perdons en conjectures. Au demeurant, cette interprétation des mythes rentre purement dans le domaine des érudits. Eux seuls, à l’aide de patientes recherches, parviendront peut-être un jour à découvrir la vie réelle de la femme que l’on a déifiée sous le nom d’Aphrodite, l’attraction universelle. La narration positive doit inquiéter fort peu le mythologue qui se tonde sur le texte pour comprendre les dieux et les religions et néglige l’histoire proprement dite pour ne considérer que l’expression hiératique de la Haute-Science.
Néanmoins il peut s’arrêter un instant à envisager la narration ethnique. Celle-ci lui soulèvera un coin des mystères de l’évolution des hommes.
Vénus représente alors la Femme, - spécialement celle qui est née de la crème de l’humanité, l’amante. Les nymphes qui l’élèvent, jeune fille, sont les aspirations vers l’infini qui confusément la bercent dans le coquillage nacré de son amour sans but, sur l’océan de ses illusions pendant que les zéphires de la destinée la conduisent vers l’ile de la réalité.
Mais le temps la presse. Il faut se marier. Le mariage devrait s’opérer dans les hauteurs de l’idéal, où se trouve l’époux rêvé. Quelle est l’amante cependant qui épouse son rêve ? Les circonstances cruelles donnent à la malheureuse un mari dont la beauté physique et morale est peu conforme à la sienne. Les mariages mal assortis sont la règle, dans l’humanité, et non l’exception.

 

retour
 

 

 

Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!