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Dans les Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb. 

Vénus, la Déesse Magique de la Chair
par Pierre Piobb

L’existence sur la terre.

Plus spécialement, Vénus représente l’existence sur la terre. Son mythe raconte alors les conditions de la vie aux différentes époques géologiques.
On voit d’abord la matière terrestre se polariser au sein de l’éther, par suite des lois conséquences de l’attraction. Au début, la terre est couverte par les eaux et les coquillages en sont les premiers habitants.
Les conditions de la vie se trouvent intimement liées à l’élément propagateur de la chaleur ; la terre est chaude. La première croûte de notre sphéroïde se compose de roches ignées.
La seconde est moins brûlante. Mais Mars, qui s’unit à ce montent à Vénus, est, en mythologie, une potentialité chaude. La période cambrienne se caractérise également par une température élevée.
Cependant, une révolution s’opère. Des bouleversements considérables ont lieu à la surface du globe. Tandis que le noyau igné fuse de toute part à travers les interstices de la couche suivante, la vapeur de l’eau condensée en pluie diluvienne vient rafraichir l’ardeur du sol. C’est Neptune, maître des eaux, qui force Vulcain à abandonner sa vengeance.
Alors, la vie organisée apparaît pour la première fois. (1)
Des géants se répandent sur la terre. Ce sont ces bêtes immenses : plésiosaures, ichtyosaures, diplodocus, mégalothériums, mastodontes, etc... Nous ne les connaissons que par leurs squelettes ; mais nous comprenons l’effroi que ces monstres devaient produire. Les autres animaux ne pouvaient que fuir devant eux.
Adonis symbolise l’homme primitif vivant de chasse, ayant à se défendre contre les bêtes féroces, dont il était souvent victime.
Sa mort même, sous le signe du Taureau (du travail), indique la transformation de l’homme primitif en homme social par le labeur patient.
Mercure, enfin, c’est la société qui s’organise et se multiplie. Cupidon, son fils, représente les satisfactions, qui sont d’autant plus vives qu’elles s’accompagnent de plaisir.
Dans le jugement de Pâris, on reconnaît la civilisation et son postulat, la renommée. Ici, Junon est la famille, Minerve la sagesse et Vénus la vie réalisée. Celle-ci prime tout.
L’épisode de la guerre de Troie où Vénus se fourvoie raconte, en dernier lieu, les conditions de la vie dans la lutte des peuples et des classes.

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(1) Si Cupidon personnifie les conditions de la vie, Antéros représente l’organisation de la vie qui développe, naturellement, ces conditions. En effet, les êtres organisés sont supérieurs aux inorganisés.


 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!