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Dans les Livres des Ombres utilisés
par Gerald Gardner et ses Grandes Prêtresses, on trouve quelques extraits de
textes en français. Parmi ceux-ci il y a, dans le Livre des Ombres d’une Grande
Prêtresse Initiée par Gerald Gardner un grand passage de tiré de « Vénus, la
Déesse Magique de la Chair » un livre écrit en 1908 par Pierre Piobb.
Vénus,
la Déesse Magique de la Chair
par
Pierre Piobb
L’Astrologie religieuse.
L’astrologie des anciens est donc une science très admissible, très légitime, On
doit la considérer comme un embryon d’où sortirent d’une part l'astronomie de
Kepler (1) et de l’autre la cosmologie contemporaine. C’est, en somme, la
cosmologie céleste du système solaire.
Les mythes, dans leur sens uranographique, tiennent compte des données de cette
science. Les dieux dont ils traitent s’adaptent au Soleil, et leurs natures, qui
correspondent respectivement à une des formes de la Divinité inconnaissable, se
différencient selon la qualité de chacun des signes du Zodiaque.
Le Zodiaque est un cercle. C’est l’orbite terrestre ou écliptique. L’écliptique,
à vrai dire, n’est pas un cercle. C’est plutôt une ellipse. Mais, pour la
commodité du raisonnement, on peut la considérer comme un cercle.
Le Zodiaque, donc, comme tout cercle, se divise en douze parties égales de 30
degrés chacune, qui portent respectivement le nom d’une constellation traversée
par l’écliptique.
Ici, il faut bien prendre garde à une distinction préalable. Le Zodiaque est une
courbe fermée, imaginaire en ce sens qu’elle ne se voit pas sur le ciel. Le
Zodiaque, c’est l’écliptique, et non pas l’ensemble des constellations dont le
nom est identique à celui de chacune de ses tranches ou signes. Les
constellations, par suite de la précession des équinoxes, ne correspondent que
tous les 23.000 ans environ aux signes dont elles portent le nom. Ainsi, de nos
jours, c’est la constellation des Poissons qui correspond au signe du Bélier.
Le Zodiaque, en tant que cercle, n’a aucun rapport avec ces constellations. Les
noms de ses divisions, quoique semblables à ceux de ces constellations, ont par
eux-mêmes une signification propre (2). Les idéographismes par lesquels, de
toute antiquité, les savants les symbolisèrent, ont leurs raisons dans des
!ormes de noumènes. Mais c’est là de la Haute-Science et non point de l’hiérologie.
Le Zodiaque se compose, par conséquent, de douze signes. Dans l’ordre où semble
les parcourir le Soleil autour de la terre, ces signes sont : le Bélier, le
Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le
Sagittaire, le Capricorne, le Verseau et les Poissons. Chacune de ses
appellations est un symbole. Si, au lieu du Zodiaque, nous considérions le
cercle parfait dont la Divinité est à l’infini le centre inconnaissable, chacune
de ces appellations correspondrait alors à une des formes de cette Divinité.
Mais si nous plaçons, par transposition et par hypothèse, la Divinité dans le
Soleil, chacun des signes zodiacaux sera réellement la représentation d’une des
formes de cette divinité. Nous pouvons donc dire que tel dieu est le Soleil de
tel signe, car tout se passe comme si c’était ainsi.
(1) Kepler fut un astrologue très remarquable.
(2) Cf. Paul Flambart, Preuves et bases de l’astrologie scientifique (p. 133) :
... Aujourd’hui, comme dans l’antiquité, on peut appeler le Bélier la douzième
partie du Zodiaque que traverse le Soleil aussitôt après l’équinoxe de
printemps ; rien ne prouve à priori que ces signes ou divisions ainsi
invariables ne caractérisent pas des zones d’influences particulières
indépendantes des étoiles. »
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