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par Janet Farrar version française Tof
C’est peut être le sourire timide sur son visage bronzé qui m’a fait penser aux marins ou peut être était-ce juste un sandwich au concombre de trop qui m’a fait voir ce que je voulais voir. Ou alors c’est Doreen Valiente qui avait « épicé » le thé cet après midi là. Comme ça c’est hors de question, j’ai été obligée de conclure qu’il s’est effectivement passé quelque chose. « Ah, je vois que tu as rencontré Hob ! » a dit Doreen. Parfois le sourire de Doreen rencontrait celui de Hob. « Je pense qu’il t’apprécie ma chère, tu ferais mieux de te présenter à lui ». Et ce fut, comme on dit, le début d’une belle amitié. Hob était un homme noix de coco. Doreen l’a trouvé lors d’une de ses sorties dans les boutiques de brocante de Brighton. Il est possible qu’il ait vu le jour dans les Caraïbes et voyagé avec un marin jusqu’en Angleterre. Il était « vivant » lorsque Doreen l’a trouvé et fait de lui le gardien de sa demeure. Hob n’était, et n’est toujours pas, le plus beau garçon de notre Mère la Terre, mais il est certainement une des âmes les plus amusantes et les plus aimables. Chaque fois que nous nous sommes retrouvés, Hob m’a accordé un clin d’œil, comme il l’avait fait lors de notre première rencontre dans l’appartement de Doreen, et avec les années, notre amitié n’a fait que croître. Lorsque Doreen s’est est allée pour les Pays d’Eté, mon cœur s’est tourné vers cet amusant petit familier dans sa noix de coco. Comme il devait se sentir seul, effrayé à l’idée de ce qui allait advenir de lui. En définitive il sait qu’il est aimé et considéré comme utile. Je suis certaine que la prochaine fois que nous nous verrons nous nous adresserons tous les deux un clin d’œil. Voila pour toi, Hob, vieil ami. Dorénavant les noix de coco et les familiers prendront du bon temps.
Depuis que Janet Farrar a écrit ce petit texte, les choses ont évolué pour Hob. John Belham-Payne qui en avait hérité après le décès de Doreen Valiente a failli le mettre à la poubelle sur la demande de son épouse Julie qui le trouvait vraiment affreux. Heureusement, il fut sauvé de ce triste sort par Janet Farrar qui s’est proposée de l’héberger chez elle, où il vit maintenant une retraite heureuse. De temps à autre Hob participe aux rituels de son groupe et se voit offrir cigarettes, cigares, chocolats et alcool dont il raffole selon un ami qui a eu l’occasion de le dépoussiérer lors d’un passage chez Janet Farrar et Gavin Bone en Irlande.
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