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par R.Hutton version française Tof

Dés le début, les sorcières de Gardner furent confrontées à un dilemme. Si elles voulaient se multiplier (ou, comme le disait Gerald Gardner, sauver de l’extinction l’Ancienne Religion), elles avaient besoin de publicité, mais la publicité négative pouvait les détruire. Ayant intégré à la fois le glamour et la peur qui étaient associés à la sorcellerie, elles devaient capitaliser sur le premier sans provoquer la seconde. Dans la presse, les premiers échos faisant référence à Gardner sont liés à l’intérêt créé par le musée de l’Ile de Man en 1951-2. C’est un de ces articles qui a attiré à lui Doreen Valiente. Elle a ensuite rejoint son coven qui se réunissait dans la région de Londres et qui recrutait surtout dans le club naturiste de Gardner, à une époque où le départ de Dafo l’avait laissé sans Grande Prêtresse. Doreen a rapidement repris cette fonction, ce qui a eut  l’importance que l’on sait, jusqu'à ce qu’elle prenne son indépendance et fonde un coven sœur en 1957. Ce fut rendu possible par l’arrivée de nouveaux initiés suite à la publication de « Witchcraft Today » et l’intérêt toujours plus grand pour la Wicca.   

Cet intérêt, pourtant, fut aussi responsable d’une augmentation proportionnelle de la tendance, de la part de la presse populaire, à attaquer la sorcellerie qui ne serait que du Satanisme. Ces attaques ont débuté en 1955 et ont continué jusqu’à la fin de la décennie. En 1957  et 1959 le coven initial de Londres fit l’objet d’attaques sensationnalistes et malhonnêtes qui ont fait planer une tension considérable sur ses membres et aussi fait cesser toute relation entre le groupe de Doreen Valiente et Gerald Gardner. Ce dernier, abrité par la sécurité relative de son musée sur l’Ile de Man, a continué à nourrir l’intérêt de la presse pour la Wicca à un moment où il craignait que cette attention ne diminue. Le résultat ne fut pas une rupture entre Gardner et son coven mais plutôt l’incorporation dans le Livre des Ombres d’un nouveau document appelé « Les Lois ». Censées être traditionnelles et truffées d’archaïsmes qui semblent étranges puisqu’ils sont employés avec une syntaxe moderne, elles représentent une sorte de constitution pour les Wiccans. Elles réglementent les relations entre eux et leur procure des règles communes d’action dans un contexte de covens autonomes. Elles limitent aussi, comme le fait remarquer Doreen Valiente avec colère, le pouvoir de la grande prêtresse et fixent un terme à sa charge.

Gardner à lui-même profité des ses propres apparitions régulières dans la presse, qui ont incité un nombre de plus en plus important de prétendues sorcières à le contacter chez lui sur l’Ile de Man.

Il y avait en plus des personnes qui étaient présentées par des amis de Gardner ou des ses sorcières. Tout ceci a fait que durant les cinq dernières années de sa vie, de 1959 à 1964, il a initié plusieurs nouvelles grandes prêtresses qui furent responsables des principales lignées de la Wicca Gardnerienne. Patricia Crowther a fondé des covens dans le nord de l’Angleterre et devint célèbre au début des années 1960 en devenant la porte parole de la sorcellerie à la radio et à la télévision. Monique Wilson a fondé la principale lignée de covens gardneriens américains et Ray Bone fut la plus prolifique de toutes, ses initiés se retrouvent dans toute la Grande Bretagne et représentent la majorité des Gardneriens de ce pays. Gerald Gardner a couronné sa carrière littéraire avec un dernier livre « The Meaning of Witchcraft » qui répond aux attaques de la presse et tente de légitimer historiquement sa religion en la reliant à une série de textes et de représentations antiques ainsi qu’à des groupes magiques plus récents. Lorsque Gardner est décédé à l’âge de 79 ans, l’existence de sa religion était assurée.


 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!