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Halloween juste un Jour comme les autres pour les Sorcières
par C. Gregory Jensen in Youngstown Vindicator du 28 octobre 1958
version française Tof

Londres, 27 octobre – Aujourd’hui en Grande Bretagne, personne ne se soucie moins d’Halloween que les véritables sorcières britanniques.

Les sorcières considèrent Halloween comme le jour où les autres personnes ressuscitent une vision scandaleuse des sorcières – elles grimperaient sur des manches à balai et voleraient devant la face de la lune, elles pratiqueraient la magie noire et transformeraient les gens en mille-pattes ou autre animaux du même genre.

En réalité, selon un homme qui se décrit comme « une sorcière opérative », les sorcières ne sont pas du tout comme ça.

« La plupart des sorcières », explique le Dr Gerald B. Gardner, « sont des personnes tout à fait ordinaires. Elles préfèrent tout simplement une autre religion plus ancienne que le christianisme ».

Gardner doit bien le savoir, il dirige un musée de la sorcellerie à Castletown sur l’Ile de Man, et a écrit un livre sur la « Sorcellerie Aujourd'hui » qui a été publié des deux côtés de l’Atlantique. Par ailleurs, comme il l'a écrit récemment dans The London Daily Telegraph :

« J’ai été initié dans un coven de sorcières » c'est-à-dire un groupe de sorcières opératives. « Il y a plusieurs coven de sorcières toujours en activité » en Grande-Bretagne aujourd’hui.

Halloween n’est même pas une journée spéciale pour les sorcières. Les sorcières contemporaines, comme celles d’autrefois, célèbrent les « sabbats des sorcières s» par des rituels le 2 février, le 1er mai, le 1er août et le 1er novembre. Les nuits avant ces dates, comme la nuit d’Halloween, n’ont aucune signification pour les sorcières.

Les sorcières d’aujourd'hui ne sont souvent même pas qualifiées de sorcières, même si leurs pratiques et croyances descendent directement des rites préchrétiens d’où est issue la sorcellerie. Dans les villages reculés en Essex, par exemple, il y a toujours des sorcières, on les qualifie souvent de guérisseurs ou de guérisseuses.

Gardner a expliqué que la sorcellerie est une « religion de la nature et de la fertilité. » Ses pratiquants ne sont pas vraiment des adorateurs de la nature, mais ils pensent plutôt que la maladie et la faible productivité sont des carences de la nature pour lesquelles la nature elle-même procure le remède.

Pratiquement chaque sorcière, par exemple, sait guérir les verrues. (Un remède est de lier un crin de cheval autour de la verrue.) D’autres soignent les animaux malades ou font que les vaches donnent plus de lait ou les poules plus d’œufs. Elles pratiquent leur magie surtout avec des plantes ou des choses fournies par la nature elle-même – des parties d’animaux, de reptiles ou d’oiseaux.

En dépit de ces activités innocentes, la superstition et les craintes vis-à-vis des sorcières sont toujours extrêmement fortes en Grande-Bretagne.

En Cornouailles, les gens croyaient que l’esprit mauvais d’une sorcière, comme celui du diable, aimait à se cacher dans les coins. Ainsi, ils construisaient des maisons rondes, toujours habitées aujourd’hui, afin que si un esprit passe la porte il fera le tour de la maison sans trouver de coin pour se cacher.

Sur l'île de Sercq, la plupart des maisons anciennes ont une « marche de sorcière », un rebord plat en saillie, à côté de la cheminée. Les sorcières pouvaient ainsi se reposer lorsqu’elles volaient à proximité. Ainsi, si les sorcières pouvaient se reposer sur le toit de la maison, elles n’étaient pas tentées d’y entrer.

Au Pays de Galles, de nombreuses personnes combattent encore les sorcières avec une sorte de sorcellerie qui leur est propre. On retrouve encore ça et là des amulettes mystiques pour empêcher les sorcières de faire tourner le lait. D’autres amulettes sont toujours utilisées pour guérir des animaux ensorcelés ou supprimer d’autres sorts lorsqu’on les suspecte.



 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!