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Les Sorcières
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Londres, Angleterre. Le Dr Gerald Gardner, une sorcière autoproclamée, a déclaré aujourd'hui que la situation du monde est si précaire que les sorcières de Grande-Bretagne pourraient devoir « bâtir un cône de pouvoir » contre une guerre nucléaire. Anthropologue bien connu quand il ne se livre pas à la sorcellerie, Gardner a dit qu’au moins par trois fois dans l’histoire, des sorcières britanniques ont rassemblé leurs pouvoirs pour éviter qu’on nuise à la nation. « A notre connaissance, la première fois c’était en 1588 lorsque les sorcières ont « voulu » l’échec de l’Armada espagnole » a-t-il dit. « Les sorcières ont aussi œuvré contre Napoléon à l'époque où il faisait construire des barges de débarquement sur les côtes françaises dans le but d’envahir l’Angleterre. Et ça a recommencé pendant la dernière guerre lorsqu’elles se sont concentrées sur l’esprit d’Adolf Hitler et l’ont empêché de mettre à exécution son plan d’invasion de l’Angleterre. Gardner, qui est le conservateur du seul musée consacré à la sorcellerie en Grande-Bretagne, dit que la menace que la guerre générale impliquerait probablement l’utilisation de bombes atomiques inquiétait les sorcières depuis quelque temps. « Je pense qu’elles peuvent maintenant faire quelque chose contre ça » a-t-il dit. Gardner, 77 ans, est un sage toujours de bonne humeur qui se déplace dans toute la Grande-Bretagne dans des avions commerciaux plutôt que sur un manche à balai et il passe beaucoup de temps à expliquer que les sorcières œuvrent pour le bien plutôt que pour le mal. La plupart des milliers de sorcières brûlées en Europe et en Nouvelle-Angleterre aux XVII et XVIIIème siècles furent les victimes de la cupidité - leurs biens ont été confisqués - ou de la convoitise de la part de citoyens qui leur enviaient leur rites désinhibés, nus dans les bois, dit-il. Aujourd’hui les Sorcières se réunissent toujours dans le plus simple appareil, selon Gardner, et les covens – des cercles de 13 sorcières - sont plus susceptibles d’inclure des jolies filles plutôt que des vieilles femmes.
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