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Le Culte des
Sorcières Réapparait
dans la Vieille Angleterre Endormie
par Jerry Klein in Kentucky New du 12 février 1952
version française
Tof
En Angleterre, les
autorités ecclésiastique et civile s’alarment de la popularité grandissante
d’un culte dont les membres se réunissent régulièrement pour pratiquer la
sorcellerie. Mais en réalité, les autorités ne s’alarment pas tant du fait que
les membres de ce culte soient des sorcières mais plutôt que ces membres
pratiquent nus.
Le Dr. G. Gardner, l’une des principaux chefs de file de la sorcellerie
britannique dit que les groupes se réunissent quatre fois l’an sous l’autorité
d’une grande prêtresse nue. Ils se réunissent pour honorer les « anciens dieux
» de l’amour et de la fertilité – et les membres disent qu’ils ne peuvent pas
générer « tout le pouvoir » lors de leurs rencontres s’ils n’enlèvent pas
leurs vêtements.
Cecil N. Williamson qui étudie la sorcellerie, dit que de nombreuses personnes
sensées sont membres du culte et il connait de nombreuses sorcières
opératives. »
C’est étrange car le Parlement vient juste de décider qu’il n’y avait plus de
sorcières en Grande Bretagne et a voté l’abolition de la Loi contre la
Sorcellerie datant de 1735. Cette loi, la dernière loi britannique contre les
sorcières toujours en vigueur, interdisait « toutes formes de sorcellerie,
diablerie, enchantement ou conjuration. »
Le Parlement n’est pas allé jusqu’à dire que la loi était inutile, ou que les
sorcières n’existaient pas autrefois. Dire de telles choses aurait été en
totale contradiction avec les lois traditionnelles britanniques ainsi qu’avec
les propos de plusieurs monarques britanniques.
Les lois britanniques contre la sorcellerie se sont développées sous
l’impulsion personnelle de rois tels que James 1er, James II, George 1er et
George II, (James 1er, qui a établi la peine de mort pour sorcellerie, pensait
que c’était encore pire que le meurtre.) Durant leur règne, environ 200
prétendues sorcières ont été mises à mort.
James 1er venait d’Ecosse, une région où l’on ne doutait que très rarement de
l’existence des sorcières.
En 1863 il a fait adopter la première loi au contre les sorcières.
Un des cas britanniques le plus connu est celui de Jane Wenham qui fut accusée
de sorcellerie par le recteur de son village en 1712, et elle a été condamnée
à mort. Le révérend Francis Bragge de Walkerene dans le Hertfordshire qui fut
chargé de l’accusation contre la vieille Jane a cité l’instruction biblique :
« Tu ne souffriras pas que vive la sorcière. »
Lorsque l’envoyé du tribunal est arrivé devant la misérable cahute de Jane
pour l’arrêter, elle n’a pas pu réciter le Notre Père devant lui. Cette
incapacité « a été considérée comme une preuve majeure de culpabilité. »
L’inculpation contre Jane l’incriminait de « converser avec le diable sous
l’apparence d’un chat. » En effet, un voisin a raconté que Jane lui avait dit
que le diable frappait à sa porte.
Le jour du procès de Jane, John Chapman, un fermier du village, a dit qu’elle
avait jeté un sort de mort à ses animaux. Le serviteur de Chapman, Matthew
Gilston a porté des accusations similaires.
Une servante de 16 ans, Anne Thorne, a dit que Jane l’avait ensorcelée et
l’avait fait sortir de la maison en courant, sauter par-dessus le portail et
grimper jusqu’au sommet d’une colline.
« Cela a convaincu l’ensemble des spectateurs qu’il s’agissait d’un véritable
cas de sorcellerie. »
Un autre témoin a accusé Jane de voler dans les airs. Mais le juge, un homme «
instruit et d’expérience » a déclaré « qu’il n’y avait pas de loi interdisant
de voler dans les airs. »
Mais Jane a été déclarée coupable et condamnée à mort. Lorsque la nouvelle de
son jugement s’est répandue nombreux sont ceux qui ont pris la pauvre femme en
pitié.
Un officiel a critiqué « tout ce sang humain versé dans chaque village à cause
de témoignages stupides émanant de personnes à l’esprit dérangé. »
Anne Thorne s’était comportée bizarrement non pas parce qu’elle avait été
ensorcelée mais parce qu’elle était épileptique, a dit un autre officiel, en
conseillant aux juges d’étudier la médecine et de ne pas attribuer au diable
des maladies concernant plutôt la nature. »
Les lits qui se soulèvent et les esprits frappeurs ont été considérés comme
étant dus à « des esprits, une chose que nul homme sensé ne peut nier, même
s’il n y croit pas. »
Avant le jugement, un voisin de Jane a dit qu’il a fait brûler une épingle
pour voir si elle – comme une véritable sorcière – allait être attirée vers
l’épingle. Elle est immédiatement venue chez lui, a-t-il dit, ce qui l’a
convaincu qu’elle était coupable de ce dont on l’accusait.
Au tribunal une personne s’est levée et a dit : « Selon moi, celui qui arrive
à faire qu’une pauvre vielle femme s’éloigne de la chaleur de sa cheminée
alors qu’il fait très froid dehors, juste un faisant brûler une épingle est un
plus grand sorcier que cette vielle femme. »
Le révérend Bragge qui fulminait contre ceux qui défendaient Jane a dit que «
c’est une méchante vieille sorcière dont on veut soudainement faire une
sainte. »
Finalement la sentence contre Jane a été levée. Dans les années qui ont suivi,
elle a eu une conduite « sobre et inoffensive » ce qui a « entièrement
convaincu » les villageois « de son innocence ».
Quatre années après le procès de Jane une autre femme a été exécutée pour
sorcellerie, il s’agissait de la dernière condamnation à mort pour
sorcellerie. Mais les lois anglaises contre les sorcières n’ont pas été
retirées des textes de lois jusqu’il y a peu.
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