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Il ne faut pas brûler la Sorcière

 par Roderick Mann (dans un journal anglais, 1953)



La femme toute menue, aux cheveux blancs et qu’on a un peu de mal à prendre au sérieux, m’a reçu dans son bureau. Il faisait chaud, un feu était allumé. Il y avait des livres posés un peu partout. Elle était en train de taper à la machine.

« Que voulez-vous savoir ? » a-t-elle demandé. A 86 ans elle est en droit d’aller directement au but.
« Je veux savoir si les sorcières existent toujours aujourd’hui » ai-je dit en enlevant mon manteau.
« Bien sûr qu’elles existent » a dit la femme toute menue. « Certains de meilleurs amis ne SONT PAS des sorcières – mais, d’un autre côté, certaines de mes relations en sont. »
Le Dr. Margaret Murray, l’égérie de la Sorcellerie du centre de Londres peut dire ce genre de choses sans sourire.
Elle vient juste d’écrire la préface d’un livre intitulé « Sorcellerie Aujourd’hui ». Il paraîtra dans deux mois et il va agacer une ou deux personnes car son auteur Gerald Gardner révèle être lui-même membre d’un des deux derniers covens existant encore en Grande Bretagne.

Interdit
Il ne dit pas où elles sont. La Loi des sorcières lui interdit de parler de certains des rites les plus singuliers pratiqués par les membres du coven.
Je suis un peu moins ensorcelée que M. Gardner. Je peux vous le dire. Un est à St. Albans. L’autre se trouve sur l’Ile de Man. Le leader de celui de St. Albans est un docteur du West End.
Gardner raconte que les deux covens se sont rejoints pour créer le Cône de Pouvoir contre Hitler pour stopper l’invasion. Il décrit le culte de la Déesse Lune. Il parle même, ne riez pas, de balais.
« Tout est vrai, bien sûr, » dit le Dr Margaret Murray. « Aujourd’hui, les gens ne savent pas. Ils pensent que les sorcières sont obligatoirement vieilles, moches et grincheuses.
Certaines d’entre elles sont jeunes et plutôt attirantes. La dernière que j’ai vue était la femme d’un fermier de Guernesey. Elle pouvait tuer un porc juste en le regardant. »
Mme Gardner m’a regardé. Je l’ai regardée à sa machine à écrire. Il faisait chaud, le feu brûlait dans l’âtre.
« J’ai moi-même un peu pratiqué la sorcellerie en amateur autrefois » a admis Mme Gardner. Je lui ai demandé comment ça lui est venu. Elle n’a pas voulu me le dire.

Ne riez pas
« Ne riez pas lorsqu’on parle d’aiguilles plantées dans des statues de cire. » a conseillé Mme Murray, à propos de rien. « Ca marche car cela donne à la sorcière quelque chose sur quoi se concentrer de façon malfaisante - par exemple si vous ou tout autre écrivain disiez du mal de la sorcellerie.
J’ai arrêté de sourire. Vous devriez faire de même. James Laver, qui a écrit il y a peu un livre sur la magie noire, n’a jamais eu l’air plus sérieux. Et Grahame Greene, qui récemment est allé voir un coven à Lyon en France n’a plus souri pendant des semaines.


 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!