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La Wica avant Gerald Gardner
Katherine Oldmeadow
(1878 - 1963)
par Tof

Lorsque j’étais enfant, comme tous les enfants j’aimais bien les belles
histories. J’ai retrouvé dans mes livres d’alors, une oeuvre de Katherine
Oldmeadow.
Cet auteur a surtout écrit pour les enfants (pas moins de 25 livres dont
quelques uns ont été traduits en français).
Dans ses livres il est très souvent question de sorcières voir même de rituels
païens.
Katherine Oldmeadow était très attirée par la nature et était intimement
convaincue de l’existence des fées dont elle parle très souvent dans ses livres.
Dans « The Folklore of Herbs» (son seul livre à ne pas être une fiction) par
exemple, elle parle de célébration la veille du 21 juin, elle y parle de tracer
un cercle magique, de rencontrer des fées à l’aide de sureau et de se rendre
invisible à l’aide de graines de fougères. Ce livre date de l’après guerre, mais
il semble évident que son intérêt pour les plantes soit bien plus ancien.
Ler Dieu Pan est un personnage récurant des livres de Katherine Oldmeadow, mais
on y retrouve également la Déesse et Mercure que l’on célèbre avec des gâteaux,
du miel et de l’encens (pas de vin, car les protagonistes sont toujours des
petites filles).
La veille du 1er mai les fillettes se réunissent dans les bois et dansent en
cercle autour d’un vieux chêne.
Ailleurs on y retrouve 13 demoiselles placées en demi-cercle tenant des branches
de coudrier entrelacées.
Pour ce qui est des sorcières (que l’on retrouve tout au long des livres de
Katherine Oldmeadow) elles sont souvent méchantes ou tout du moins elles font
peur, mais dans les livres les plus récents (ils datent tout de plus de 80 ans),
les sorcières commencent à se transformer en gentilles sorcières, comme si
quelqu’un avait fait changer l’opinion de Katherine Oldmeadow à ce sujet. Elle
fera la différence entre les sorcières blanches (qui sont gentilles) et les
sorcières noires (qui sont méchantes). Les sorcières blanches sont pour
Katherine Oldmeadow des sorcières qui soignent et pour ce faire elles ont
toujours un jardin où elles récoltent des simples. Elle se comporte comme si
elle connaissait personnellement une sorcière ou peut être même en était elle
devenue une elle-même. Ses références à la sorcellerie sont de plus en plus
précises. Elle fait des références à des danses pieds nus en cercle, elle
précise que les sorcières se servent d’un couteau et de bougies et qu’elles
subissent une cérémonie d’initiation.
Mais à quoi tout cela peut il bien nous mener ?
Il se trouve que Katherine Oldmeadow vivait à Highcliffe dans la région de New
Forest et que l’une de ses voisines se nommait Dorothy Clutterbuck elle aussi
très marquée par des croyances païennes. Tout porte à croire que les deux femmes
se sont rencontrées vers le milieu des années 20 et qu’elles se sont influencées
l’une l’autre et qu’elles aient appelé sorcellerie la fusion de leur savoir.
Bien plus tard, lorsque Gerald Gardner a présenté dans son musée des objets en
provenance du « Southern Coven of British Witches », une grande partie d’entre
eux était des bocaux de plantes ainsi que des préparations à bases de plantes à
usage médicinal et magique. Il se dit qu’il s’agissait de la collection de
Katherine Oldmeadow.
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