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Francis King est un auteur qui a beaucoup écrit sur l’occulte. Le moins que l’on puisse dire à la lecture de certains de ses livres c’est qu’il ne portait pas Gerald Gardner et « ses » sorcières dans son cœur. Voila tout de même un texte qu’il a écrit au début des années 1970 qui, même si on peut fortement douter de son objectivité, n’en reste pas moins intéressant d’un point de vue historique.

Les Sorcières Anglaises
par Francis King version française Tof

Il y a en Angleterre un très grand nombre de groupes de sorcières, connus sous l’appellation de covens.  Je pense qu’il y a entre deux et trois milles sorcières faisant partie de tels groupes. Leur Culte se propagerait aujourd’hui  rapidement aux USA où une (au moins) petite société a estimé rentable de se spécialiser dans la fabrique d’Athamés (des couteaux rituels), d’escourges et autres accessoires que les sorcières utilisent dans ce qu’elles appellent le Culte. Les membres du Culte que j’ai rencontrés croient tous (ou l’affirment en tout cas) que leurs rituels religieux magico-sexuels sont des plus anciens et remontent au culte de la Déesse Mère comme il se pratiquait à l’Age de Pierre en Europe. Ces pratiques pourraient enfin revenir à la lumière après avoir été obligé pendant des siècles d’être cachée à cause des persécutions du christianisme.

Que ce serait beau si seulement c’était vrai ! Mais malheureusement il n’en est rien. A part un ou deux cas douteux, tous les covens de cette religion doivent aujourd’hui leur existence aux activités de Gerald Gardner, un original anglais mort en 1964.

Les parents de Gardner semblent avoir été encore plus portés sur l’excentricité que lui : son père avait prit l’habitude de se dévêtir totalement à chaque fois qu’il se mettait à pleuvoir, d’aller au jardin et s’asseoir sur ses habits jusqu’à ce que la pluie cesse. Un de ses oncles a dépensé une fortune en faisant construire des temples pour diverses églises protestantes. Gerald est né au nord de l’Angleterre, il a passé la majeure partie de sa vie en Extrême Orient jusqu’en 1964 où il a prit sa retraite du Service de Douane de Malaisie. Il s’est compromis avec les occultistes les plus troubles tout en s’intéressant sincèrement, mais de façon peu scientifique, à l’étude du folklore de l’Angleterre et de l’Ile de Man. De mars 1946 à sa mort il fut membre du conseil de la Folklore Society mais ses confrères de cette assemblées devaient avoir été quelque peu gênés lorsque Gerald Gardner leur présentait des plagiats d’œuvres de folkloristes décédés depuis longtemps et plus encore lorsque vers 1950 il déclara avoir une maîtrise de lettres, un doctorat en philosophie et un doctorat en littérature. Aucune université sérieuse ne lui avait soudainement décerné des diplômes honorifiques. J’ai cru tout d’abord qu’ils avaient été attribués par le Temple Bar College, une société de Seattle attribuant des diplômes bidons, avec qui des amis de Gardner avaient des liens au début des années 40, mais j’ai découvert qu’ils avaient fermés en juillet 1947 sur l’ordre des autorités fédérales, donc quelques années avant que Gardner devienne Dr. Gardner. Il avait selon toute vraisemblance reçu ses titres d’une de ces « universités » liées à la faune étrange des episcopi vagantes.

En 1954, il publia Witchcraft Today, un livre pas aussi mauvais qu’on aurait pu craindre, car le correcteur de la maison d’édition, un spécialiste de l’occultisme, avait demandé la suppression des passages les plus fantaisistes. Ce livre repose sur quatre thèses fondamentales :

a) Margaret Murray a raison lorsqu’elle affirme qu’il y a réellement eut un culte des Sorcières au moyen-âge et qu’il ne s’agissait pas d’une invention des inquisiteurs.

b) Ce culte est « l’ancienne religion », celle des hommes préhistorique et aurait survécu.

c) Cette religion fut conservée secrète jusqu’au XX è siècle. Gardner disait être en rapport avec des sorcières héréditaires et qu’il appartenait lui-même à un coven.)

d)  Parmi les pratiques magico-religieuses du Culte il y a l’adoration d’un Dieu Cornu et d’une Déesse-Mère, au moyen de rituels où l’on retrouve flagellation et pratiques sexuelles.  

Gardner complète ces affirmations non prouvées par un grand nombre de considérations étranges sur l’Ordre de la Jarretière, les Chevaliers du Temple et leurs soi-disant pratiques homosexuelles, etc.   

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!