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Un Rituel à Bricket Wood
par Tanya Luhrmann version française Tof

Nous sommes en novembre 1984, c’est la Pleine Lune. Dans un coven de sorcières du nord-est Londonien, les membres se sont rassemblés. Ils viennent d’aussi loin que Bath, Leicester et d’Ecosse pour participer à cette réunion à la Pleine Lune. Nous buvons le thé jusqu’à vingt et une heure – à Londres la plupart des rituels sont précédés d’un thé – puis nous nous changeons et nous passons dans une autre pièce. Le salon a été transformé. Les meubles ont été enlevés et un cercle de craie de douze pieds a été tracé sur la moquette. Il sera brossé au matin. Quatre chandelles marquent les coins de la pièce et dessinent des ombres derrière les bois de cerfs accrochés au mur. A proximité des bois de cerfs il y une gerbe de blé, un symbolisme sexuel subtil. Au printemps et en été il y a des fleurs partout. L’Autel, au centre du Cercle, est un coffre qui semble ancien. Dessus il y a une boite tout aussi ancienne où se trouve de l’encens dans différents tiroirs. Sur l’Autel il y a aussi des fleurs et des plantes qui entourent une sculpture de Pan en bois. Une statue de Déesse Minoenne se tient sur l’Autel au milieu des couteaux et des outils rituels.

La Grande Prêtresse commence à tracer le Cercle dans les airs au-dessus de la craie, ce qu’elle fait avec piété, en disant « qu’il soit une frontière entre le monde des Dieux et celui des hommes ». Ce Cercle imaginaire est ensuite considéré comme réel pendant toute la soirée. Pour quitter le Cercle, on le sabre dans l’air et on le redessine lorsqu’on retourne dans le Cercle. Le Cercle est toujours tracé avec le couteau rituel dans le sens des aiguilles d’une montre tout comme les Gâteaux et le Vin et les danses. Ces règles font partie de ce qui constitue un Cercle de Sorcières et elles sont scrupuleusement respectées.

Ce soir un membre du coven souhaite « faire » quelque chose pour le bébé d’un ami qui est malade. Quelqu’un a réalisé une représentation du bébé et l’a placée sur l’Autel, aux pieds de la Déesse Minoenne. Nous nous donnons les mains et formons un cercle autour de l’Autel et commençons à courir en chantant quelques phrases. Lorsque la course de la ronde est à son maximum la Grande Prêtresse stoppe soudainement. Tout le monde ferme les yeux, lève les mains et visualise l’image préalablement déterminée : dans ce cas c’est Mary, la femme qui souhaitait le charme, qui est le « lien » entre nous et l’enfant inconnu. Nous aurions pu « travailler » sans la représentation du bébé, mais elle a servi de « focus » pour la concentration. Dans le folklore les sorcières font des effigies d’argile ou de cire sur lesquelles elles murmurent des imprécations – de même nous faisons des effigies et conservons toujours un paquet de pâte à modeler sur l’Autel dans ce but. Au printemps, Mary nous a dit que l’enfant était guéri et elle nous a remerciés pour notre aide.


 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!