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Les Sept Siffleurs
par
Tof

Dans le Livre des Ombres que Gerald Gardner a transmis à Monique et Scotty Wilson se trouve un rituel où il est question des Cinq Siffleurs. J’ai la très nette impression et en tous cas je veux vraiment y croire qu’il s’agit là d’un très vieux rituel, peut être même celui qui a été pratiqué à plusieurs reprises au cours de l’été 1940 dans le but d’empêcher les Allemands d’envahir l’Angleterre.

Mais qui peuvent bien être ces « Cinq Siffleurs » ? Il n’y a rien dans aucun Livre des Ombres que je connaisse qui donne des éclaircissements à leur sujet. Ces cinq siffleurs restent bien mystérieux et on ne peut que faire des suppositions à leur sujet.

Ce qui vient tout de suite à l’esprit c’est l’histoire des Sept Siffleurs de la région de Leicester. Il s’agit d’une vieille légende propre à cette région. Ces siffleurs sont sept oiseaux qui avertissent les mineurs en cas de danger dans la mine. On raconte que ces oiseaux sont les âmes d’anciens mineurs décédés qui reviennent pour avertir leurs camarades. Dans d’autres régions d’Angleterre ces oiseaux volent ensemble de nuit et sont littéralement des oiseaux de mauvais augure. Celui qui les entend peut être certain que cela ne lui portera pas bonheur. On va même jusqu’à dire que l’on n’en entend jamais que six, parce que le jour où on entendra les sept siffleurs, alors la fin du monde sera proche.

Il semble bien que la légende des Sept Siffleurs ait été importée d’Europe, on en retrouve des échos en Bretagne et en Espagne mais aussi et surtout en Allemagne d’où elle serait originaire avant d’être popularisée par les frères Grimm.

Robert Cochrane a quant à lui associé les sept siffleurs au balai et à 1734. Il existe d’ailleurs une vieille expression anglaise où il est question de « Un canard, sept courlis, trois corbeaux et quatre oies », les sept siffleurs étant le nom donné par les marins du sud de l’Angleterre et de Bretagne aux courlis, un oiseau également appelé turlui (ce qui correspond à peu près au son qu’il émet).

Charles Leland, le « découvreur » d’Aradia a fait lui aussi référence au Sept Siffleurs et dit qu’ils « volent invisibles de nuit, en chantant toujours un chant nocturne. Ce sont les plus étranges des oiseaux et sont selon moi grotesquement affreux ».  

Mais tout cela ne nous dit pas grand-chose au sujet des cinq siffleurs du rituel du Livre des Ombres de Monique et Scotty Wilson. A un moment j’ai pensé que comme ce texte ne figurait pas de le Livre des Ombres transmis par Doreen Valiente ni dans ceux transmis par Eleanor Bone ou Lois Bourne, il devait dater de l’époque où Monique et Scotty Wilson étaient très proches de Gerald Gardner, donc à la fin de sa vie. Cette idée s’est renforcée le jour où j’ai vu un livre de George Bellairs datant de 1948 intitulé « The case of the seven whistlers », c’est-à-dire « Le cas des sept siffleurs ». J’ai lu quelque romans de cet auteur parce qu’ils se déroulaient sur l’Ile de Man à peu près à l’époque où y a vécu Gerald Gardner, mais il n’y avait rien dans ce roman policier qui pouvait me faire avancer sur la piste de mes cinq siffleurs, ou alors les indices y sont bien dissimulés et je ne les ai pas découverts.

Une sorcière ayant vécu au sud de l’Angleterre m’a donné récemment sans le vouloir la solution du mon problème. Selon elle, lorsqu’on se place à l’endroit où ont été pratiqués les rituels de l’été 1940 dans la New Forest (pas très loin de la Rufus Stone), il y a au loin cinq points, dans cinq directions différentes d’où l’on peut surveiller l’arrivée d’intrus. Ainsi, mes cinq siffleurs pourraient être cinq veilleurs, placés à cinq points stratégiques, pouvant avertir les personnes qui ritualisaient de l’arrivée de personnes qui auraient pu les surprendre. Cette idée me plait d’autant plus que cela cadre parfaitement avec mon idée de départ quant à la provenance de ce rituel et qu’en plus la partie concernant ces cinq siffleurs du rituel correspond tout à fait avec cette dernière théorie.     

 

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