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High Magic's Aid et Dolores North
par Ph. Heselton version française
Tof

Quelqu’un a remarqué que dans le livre de Gerald Gardner « High Magic's Aid » on retrouvait un extrait du livre de Marc Twain « Un yankee à la cour du Roi Arthur ». J’avais déjà remarqué qu’on y trouvait des extraits de  « The Moon Endureth » le livre de John Buchan et il y a peut être d’autres « citations » qui restent à découvrir !

Comment ces « citations » sont elles arrivées dans  « High Magic's Aid » ? La raison la plus évidente est que Gerald Gardner les avait lus, qu’il les aimait et qu’il les a inclus dans son livre. Le livre de Mark Twain était dans la bibliothèque de Gardner, mais pas celui de Buchan. Gerald avait semble-t-il une approche beaucoup plus libre que nous quant à l’utilisation du travail d’autres personnes. Il est possible qu’il ait pensé « j’aime ce passage » et qu’il l’a mis dans son livre.

Il y a, cependant, une autre explication, une explication qui semble un peu plus sympathique pour Gerald. Il semblerait que Dolores North (Madeline Montalban) a fait un peu plus que juste dactylographier « High Magic's Aid ».  Il se dit que Gerald est venu à elle avec une simple pile de notes avec lesquelles elle a dû se débrouiller pour composer un roman complet. Il est tout à fait possible que c’est à ce moment que les extraits de Mark Twain et de John Buchan y ont été inclus. Ils figuraient peut être sur des feuilles séparées sans que leur auteur ne soit mentionné et Madeline les a incorporés au texte de « High Magic's Aid » tout en en modifiant un peu le texte.

Doreen Valiente a raconté que c’est Dolores North qui détenait le manuscrit définitif de « New Light on Witchcraft », le livre qui plus tard a été édité sous le titre de « Witchcraft Today ». Il est intéressant de savoir que Dolores était encore proche de Gerald en 1953, quand « New Light » a été rédigé. Mike Howard, l’éditeur de « The Cauldron » est un expert en Madeline. A l’époque où il l’a connue (je pense qu’il s’agissait du début des années soixante), elle éprouvait de la haine envers Gerald et ne supportait même plus que l’on prononce son nom devant elle. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais il est évident que Gerald l’a offensée d’une façon ou d’une autre. Il a été dit « qu’elle avait été attachée et chatouillée avec une plume » ce qui ressemble à une version déformée du rituel d’initiation, ainsi il est possible que la brouille aie eut lieu juste après que Gerald l’a initiée, s’il la fait, nous n’en savons rien en réalité. Mais si elle a été initiée, elle n’est pas restée assez longtemps pour qu’on puisse dire qu’elle a été gardnerienne.

  

Voici le passage de « Un Yankee à la cour du Roi Arthur » de Mark Twain qu’on retrouve dans « High Magic's Aid » :

Alors, donne-moi la besace. Je veux apprendre l’esprit qui va de pair avec les charges vulgaires. C’est l’esprit qui courbe les épaules, j’imagine, et non le fardeau. Une armoire, pour lourde qu’elle soit, n’en est pas moins une charge honorable et ne fait pas fléchir celui qui la porte… Non, ne me dit rien… ne m’oppose nulle objection. Je tiens à porter cette besace. Fixe-la sur mon dos.

 


 

Ph. Heselton est l'auteur de plusieurs livres dont « Wiccan Roots », « Gerald Gardner and the Cauldron of Inspiration » ou « Gerald Gardner and the Witchcraft Revival »


 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!