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La Sorcière d’Aujourd’hui chevauche un Vélo
Elle ne boit plus de sang et ne lance plus de malédictions
in The Spokesman Review du 7 février 1951


Les sorcières se déplacent toujours en Grande-Bretagne - mais pas sur des balais.
La sorcière de 1951, selon Cecil Williamson, un adepte contemporain de la sorcellerie, peut utiliser à peu près n'importe quel moyen de déplacement, du vélo au tramway, comme n’importe qui.
C’est juste que la sorcière a « un don psychique rare, probablement hérité de sa mère, » dit Williamson.
De plus, ajoute-t-il, la sorcière d’aujourd’hui ne boit pas de sang, n’accepte pas d'argent, ne lance pas de malédictions et n’a aucun lien avec le diable. Cependant, elle « prend contact avec des esprits dans une quête de santé et de bonheur ».
La sorcière d'aujourd'hui croit en Dieu et en l’efficacité de la prière et va « prêcher le bonheur », dit Williamson.

Il demande une place
Williamson est allé jusqu’à demander que les sorcières de Grande-Bretagne aient une place lors des célébrations du festival of Britain de Canterbury cette année.
« J’ai proposé aux organisateurs d'utiliser notre hutte de sorcières, située dans un bois près de Barnet, en dehors de Londres », a dit aujourd’hui Williamson. « Notre culte de la sorcellerie est pratiqué dans cette hutte depuis le 16ème siècle.
Si le Festival of Britain doit être représentatif de la vie britannique, il est normal que le culte de la sorcellerie soit inclus. »
Williamson a dit que la hutte des sorcières de Barnet était utilisée par l’un des trois covens - (les groupes de pratiquants composés de 13 personnes) dans le sud de l’Angleterre.
« Je suis lié à ce coven », a-t-il ajouté, « mais je ne peux révéler aucun de nos secrets. Seuls les fidèles sont admis à nos réunions.
Pas en quête d’argent
« les fidèles qui recherchent la santé, le bonheur et l’amour peuvent être aidés par les sorcières - mais pas ceux qui sont en quête d’argent ou de succès futiles. »
Williamson a dit que seules quelques centaines de personnes en Grande-Bretagne pratiquaient la sorcellerie aujourd’hui. Une sorcière « peut ne pas dire à son mari qu’elle est sorcière, mais elle veillera sur sa fille ou sa petite-fille qui aura ses pouvoirs et l’instruira », a-t-il révélé.
Les organisateurs du Festival of Britain disent qu’ils prennent en considération la proposition concernant la hutte des sorcières. Mais ils pensent qu’il sera difficile d’incorporer la sorcellerie à une exposition qui sera surtout basée autour de la cathédrale de Canterbury.


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