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Respecter le Serment
Comment quelqu’un qui a fait le serment de « ne jamais révéler à quiconque les secrets de l’Art » peut il trahir sa promesse ? Une sorcière m’a dit un jour : « Tu sais Pat, des gens sont incapables de comprendre la nature du serment » et il est fort possible que ceci soit vrai. Le néophyte qui se tient nu, en état de grâce devant l’Autel du Dieu et de la Déesse, devrait être conscient de la solennité de la situation. A ce moment, dans le Cercle sacré, l’âme avance pour la première fois sur le Chemin. Elle peut aussi continuer l’expérience faite dans une vie antérieure. Arrivée devant « la Porte sans Clef » l’âme doit sûrement réaliser la gravité de sa position. Elle a l’opportunité rare de commencer une nouvelle vie de découvertes. Par tout ce qui est sacré, il doit y avoir une conscience qu’ici – hors du temps, en présence des Dieux et de ceux qui préservent les Mystères – le Rite qui transforme et renouvelle est pour le moins sacré. Les Enfants de la Déesse ont toujours été des gens particuliers. Ils ont un devoir, non, une obligation solennelle, de respecter le serment de secret. Autrefois les deux extrêmes, Joie et Terreur étaient présents lors du Rite pour que le candidat comprenne à coup sûr le sérieux d’un tel pas en avant. De nos jours, à une soi-disant « époque d’égalité » le respect pour quelqu’un ou quelque chose n’existe pratiquement plus. Ce n’est pas bien. Sans respect, surtout du respect pour soi-même, la libération devient de l’évasion ce qui n’est pas du tout la même chose. Du respect pour un autre être humain implique que cette personne est digne de votre confiance. Chez eux, quelque chose évoque ce sentiment : vous pouvez admirer leur caractère et/ou ce qu’ils ont accompli dans la vie. On peut aussi souhaiter rivaliser avec eux d’une certaine manière. Il en est ainsi avec l’Initiation. Quelque chose en soi qui exprime le souhait de… progresser oserais-je dire, être plus comme les Dieux ? Voila le but de l’exercice : progresser au-delà du besoin de s’incarner. Après de nombreuses vies, l’individu réalise qu’il doit y avoir quelque chose de supérieur pour Lui – une quête dans la spirale de l’évolution, sur laquelle tous, de façons différentes, nous évoluons.
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