Le
Rite du Capricorne
par Patricia Crowther
traduction libre
Tof


Pratiquez le rite lors du Solstice d’Hiver ou peu après la renaissance du Soleil
entre les Cornes du Capricorne. Préparez l’autel et allumez une bougie noire (ou
brun foncé). Une période de concentration sur le thème suivant sera un préambule
au rite.
Un
des aspects du Capricorne et de Saturne, la planète qui le dirige, est que le
temps, l’âge et le savoir que nous, les humains, ne sommes là qu’une toute
petite partie de l’éternité entre notre naissance et notre mort. Maintenant,
lors du Solstice d’Hiver, le Soleil régénéré parle forcement de renaissance et
de renouvellement.
Regardez derrière vous, votre passé avec ses succès et ses revers, ses espoirs
et ses échecs. Certains points de repère se détacheront comme des marques de
victoire, d'autres comme des vallées profondes de douleur et de désespoir. Mais
l'âme continue à s'élever jusqu’au sommet de la montagne.
Joie et chagrin sont les deux faces de la même
pièce et nous devons apprendre à les saluer tous deux avec un minimum de
réserve. Reconnaissez le caractère éphémère des situations et sachez que toutes
les choses doivent mourir un jour.
Une attitude philosophique face à la vie doit être
entretenue. Même lorsque nous sommes au comble de la joie et que nous
l’apprécions pleinement comme nous le devrions, notre Sur Moi saura que toutes
les expériences ne sont qu’un processus d’apprentissage.
Le Capricorne est lié à de nombreuses choses et l’une
d’entre elles est le caractère sacré de la Terre. Autrefois, la Terre était
révérée comme une Déesse Mère qui nous nourrissait de son sein et qui nous
recevait dans ses bras aimants à l’heure de notre mort. Ce concept primordial
existait sur la terre entière et a été remis aujourd’hui au goût du jour. De
plus en plus de gens sentent avoir le besoin de protéger la Terre et tout ce qui
s’y trouve à un moment où l’on court de grands périls.
On a déjà dit que la Terre est une entité vivante
autonome, un grand organisme qui se contrôle, s’alimente et se régule tout en
contrôlant, alimentant et régulant les petits organismes qui vivent à sa
surface. Certains scientifiques dissidents sont les inventeurs de cette théorie
révolutionnaire et l’ont nommé l’Hypothèse Gaia, le Déesse Mère de la Grèce
Antique.
Bien sûr, cette théorie est diamétralement opposée à
l’idée communément acceptée, c’est à dire que la vie est apparue car les
conditions la rendant possible étaient réunies.
Il est certain que de vivre et d’exister en harmonie
avec Gaia est de la plus haute importance. Depuis le commencement des temps, il
y a eu des rituels et des fêtes dans ce but car nous savions instinctivement que
nous devions d’une manière ou d’une autre les remercier pour ce miracle.
L’homme a tout d’abord sacrifié des humains ou des
animaux puis ensuite, en se civilisant, en rendant à la Mère de tout ce qui Vit,
des grains de blé et des libations de vin. Des coutumes du plus petit village au
grands festivals du feu des païens et des sorcières, l’année de la nature a été
observée, jalonnée et reconnue tout au long de l’histoire et jusqu’à nos jours.
En sanctifiant ainsi la nature nous nous purifions et sanctifions aussi
nous-mêmes.
Et maintenant fixez la flamme de la chandelle. Peu à
peu vous fermez les yeux et vous vous éveillez dans votre visualisation sur les
plans intérieurs

Vous êtes assis à l’entrée d’une petite grotte, il
fait vraiment froid. Dehors il neige à gros flocons, à perte de vue un épais
tapis blanc couvre le sol. Il est difficile de voir distinctement quelque chose
mais vous sentez que ce lieu est immense.
Rien ne se produit, ainsi vous restez sur place et
vous remarquez un vêtement de laine à vos pieds. Avec gratitude vous enfilez le
vêtement chaud, vous mettez le capuchon sur votre tête et nouez une ceinture de
corde autour de votre taille. Vous trouvez également une belle paire de bottes
et vous les enfilez avec un soupir de soulagement.
Ainsi revêtu vous avancez dans l’étendue enneigée.
Là-bas, vous entendez le son étouffé d’une cloche de vache et
vous
entrevoyez une file longue et mince de lumières qui se déplace lentement dans
votre direction. Alors qu’elle s’approche, vous constatez que les lumières sont
des lanternes accrochées à des bâtons et tenues par des personnes
encapuchonnées. Des animaux, des yacks, portent des paquets sur leur dos et
accompagnent la procession.
Ils passent devant vous, marchant régulièrement sans
parler ou remarquer votre présence Vous décidez de les suivre à une distance
appropriée, mais vous trouvez qu’il est difficile de rester en contact malgré le
sentier tracé dans la neige.
Votre respiration s’accélère, de la buée s’échappe de votre bouche dans l’air
froid pendant que vous avancez dans les pas de ces marcheurs. Rapidement, vous
empruntez une pente légère mais ascendante qui mène à des montagnes sombres dont
les sommets semblent déchiquetés. Vous songez à vous asseoir dans la neige et
vous reposer, mais vous résistez à cette idée et vous persévérez avec une sombre
détermination.
Vous êtes maintenant protégé par la roche et vous remarquez que la lumière a
disparu ! Vous vous dépêchez, vous voyez les traces disparaître dans une étroite
fissure dans la roche qui passe dans les côtés purs de la roche vivante. Là, une
lumière vacillante permet de voir un chemin devant vous et la marche est plus
facile.
Finalement, vous émergez sous un ciel clair et rempli d’étoiles. La scène devant
vous est baignée par la lueur de la lune : elle est à couper le souffle. Vous
êtes arrivé dans une vallée protégée par les montagnes. L’herbe courte est
parsemée de fleurs qui poussent partout ; elles poussent haut sur la montagne.
Un cours d'eau s’écoule en clapotant et fait de l’écume dans la vallée. Vous
voyez une chèvre qui saute avec agilité dans les rochers escarpés et se perche
avec assurance sur de minuscules protubérances.
La
vallée est pleine de vie, des oiseaux chantent. La procession que vous avez
suivie n’en est qu’une parmi de nombreuses autres. De partout arrivent des files
de moines Bouddhistes, leurs lanternes créant une vision de lumière scintillant
comme dans les contes de fées. Tous les moines avancent vers le temple situé au
centre de la vallée. Vous pouvez entendre l’écho grave d’un gong accroché en
hauteur près du temple. Lentement vous commencez à marcher dans la même
direction, jusqu’à ce lieu mystérieux.
Un
à un, les moines pénètrent dans l’enceinte du temple ; ils attachent les animaux
et quittent leurs chaussures. En entrant dans le bâtiment, vous sentez la
puissante odeur de l’encens. Il est illuminé par la lumière de centaines de
chandelles. A votre tour, vous gravissez les marches et respectueusement, vous
retirez vos bottes sur la terrasse avec tous les autres.
Peu
à peu, plusieurs centaines de moines remplissent le vaste temple. Ils s’asseyent
face à la statue gigantesque d’un Bouddha doré assis en position du lotus avec
un sourire énigmatique aux lèvres.
Vous vous asseyez, les jambes croisées en position du lotus, si vous y arrivez !
Presque tout de suite, vous êtes calme et attentif à l’atmosphère chargée de
pouvoir spirituel. Les chants continuent et la fumée de l’encens s’élève en
spirales sans fin.
Malgré le nombre de personnes présentes, la fraîcheur du temple est confortable.
Assez soudainement vous réalisez que toute l’assemblée médite sur l’ensemble de
l’humanité ! Les pensées de ces moines se concentrent, en un grand effort, pour
amener plus d’harmonies dans le monde. En un sens, c’est comme s’ils agissaient
comme nourrices de la Terre, envoyant des rayons de béatitude thérapeutique à
notre planète et ce qui y vit.
Vous les rejoignez volontiers dans cette tache et rapidement un cône de radiance
dorée grandit sur la statue du Bouddha. Il brille toujours plus jusqu’à ce
qu’une pyramide parfaite de lumière blanche plane dans les airs. Brusquement,
les chants cessent et le cône brillant disparaît, comme s’il n’existait plus. La
puissance a été transmutée.
L’atmosphère est maintenant plus normale et ordinaire et les moines quittent
lentement le temple. Vous sentez que quelqu’un tire votre manche et vous voyez
un des moines sourire et vous faire signe. Vous remettez vos bottes et vous le
suivez en respirant l’air frais de la montagne, puis vous regardez les premiers
rayons du soleil qui vient de naître glisser sur l’herbe.
Vous traversez le cours d’eau en marchant sur de grosses pierres placées
judicieusement dans le courant rapide. Votre compagnon se place devant les
falaises en face, où se distingue l'ouverture sombre d'une caverne. Il se
retourne et sourit de manière rassurante puis s’engouffre dans l’entrée.
A
l’intérieur, vous traversez un passage éclairé par des torches enflammées et
rapidement, la lumière du jour réapparaît. Le moine vous fait signe de continuer
tout seul, puis il s’incline et disparaît.
En
face de vous, le paysage est vert et plat avec des huttes rondes plantées ici et
là. Plusieurs chemins bien tracés serpentent dans les hautes herbes et le seul
mouvement visible est une fumée paresseuse qui s’échappe du sommet des huttes.
Vous remarquez que certains lopins de terre sont entourés par des clôtures
grossières faites de fines planches de bois attachées ensemble par du jonc. Plus
loin, à droite, un miroitement d’eau révèle un chemin marécageux ; vous
choisissez donc un chemin qui contourne les huttes et vous marchez seul,
tranquillement sous le soleil du matin.
De
petites pierres sont placées à intervalles réguliers sur ce chemin. Elles sont
couvertes de nombreux dessins symboliques comme des papillons, des arbres, des
colonnes et des signes magiques dont un triangle peint en bleu.
Le
chemin tourne et retourne juste pour reprendre sa direction originale.
Maintenant les huttes sont derrières vous et vous vous approchez de deux
colonnes de pierre gravées de cupules ressemblant à des seins. Elles sont
placées devant un enclos qui est protégé par un petit mur de pierre.
Vous passez entre les colonnes, vous êtes conscient de pénétrer dans un lieu
sacré et que c’est votre voyage le plus solitaire !
Vous entendez maintenant le doux meuglement du bétail et ici, au centre de
l’enclos, il y a une grande hutte ronde.
La
Déesse Mère est assise avec un enfant, mi-animal, mi-humain, au sein. Elle vous
regarde fixement avec un petit sourire aux lèvres. Sa coiffure est sophistiquée
et elle porte une couronne de jais étincelant. La Déesse et l’enfant ont tous
deux un collier de perles blanches.
Devant la hutte, il y a un grand croissant de pierres blanches, un peu comme des
bras qui enveloppent. C’est la Porte de Corne, celle qui indique un lieu sacré
où les dieux et les hommes s’unissent.
Un
bruissement vous fait tourner la tête, juste le temps d’apercevoir quelqu’un
disparaître derrière un des piliers. On vous a amené un panier de nourriture !
Reconnaissant, vous vous asseyez à l’abri du mur et mangez du pain et des figues
et vous étanchez votre soif grâce à deux cruches en pierre. Une des cruches
contient de l’eau et l’autre du lait. Bien que ce soit un de vos voyages les
plus solitaires, il semble que vous soyez observé!
Il
se passe quelque chose. Le calme est brisé d’une manière des plus agréables par
le doux chant d’une flutte de pan, une mélodie douce et entêtante. Là, assis
nonchalamment sur le mur de l’enclos, il y a, on ne peut pas se tromper, Pan !
Avec sa flutte aux lèvres, ses pattes velues de chèvre, le dieu de toute la
nature caresse les roseaux de ses doigts agiles.
Il
couvre de son regard d’ambre les prairies, son héritage de droit, car il est le
gardien et le berger de ce qui est sauvage. Le Grand Dieu Pan vous tient
compagnie pendant que vous vous reposez. Puis, levant une main en signe d’adieu,
il saute du mur et s’en va.
Vous gardez du pain et un peu de liquide pour offrir à la Déesse et vous vous
approchez de la statue.
Elle a l’air presque vivante et vous êtes réconfortés par sa présence ici. La
Déesse protège la terre et semble apporter le bonheur aux animaux dans leur
enclos, qui à part un bêlement et un reniflement de temps en temps, sont calmes
et tranquilles là où ils sont.
Vous regardez vers ses yeux étranges qui ressemblent à ceux d’un oiseau. Cette
statue de pierre d’une mère et un enfant exprime notre idée la plus ancienne de
la divinité, c’est le concept de la Terre qui est mère et nourricière, la source
de toute création.
Vous avancez vos mains et touchez ses genoux, froids, énormes et potelés. Un
sentiment de calme vous envahit, vous vous asseyez et posez votre tête sur les
pieds de la Mère.
Vous pouvez entendre vos battements de cœur dans vos oreilles. Boum, boum, boum,
le son remplit votre conscience comme un tambour dont le son est étouffé. Mais
est-ce bien votre cœur ou est-ce quelque chose d’autre ? Boum, boum, boum. Cela
crée un effet hypnotique, relaxant mais en même temps perturbant.
Vous prenez conscience d’une présence. Vous ouvrez les yeux et devant vous, il y
a une personne vêtue d’un vêtement diaphane et gris. La personne est devant
vous, vêtue d’un tissu ressemblant à du voile. Elle émet des rayons de puissance
forts mais sans danger qui sont presque palpables. Elle lève les bras, son
vêtement translucide reflète la lumière des étoiles comme si le tissu s’était
transformé en ciel nocturne ! Lentement, vous êtes entraîné dans ses plis et
transporté dans les airs.
En
un rien de temps, vous pouvez sentir la terre à nouveau sous vos pieds. Un
tunnel sombre et en pente s’ouvre devant vous et, de temps à autre, des lumières
révèlent la présence d’un personnage vêtu de gris sur un chemin devant vous. Le
sol est très inégal et une forte odeur de terre humide mélangée avec l'odeur du
sang séché devient plus forte à chacun de vos pas.
A
un moment, l’eau jaillit d’une cavité et vous accompagne, coulant dans une
rigole d’un côté du tunnel. Finalement, vous aboutissez dans une grotte immense
où les ténèbres sont chassées par encore plus de torches fixées aux parois. Ici
l’odeur du sang et de pourriture est accablante !
Le
sol de la grotte est couvert d’os blanchis et de quelques peaux d’animaux. De
côté, il y a une statue gigantesque taillée dans la roche et toujours fixée à
elle par le dos.
La
femme nue est noircie par la fumée et barbouillée du sang de nombreux
sacrifices. Elle est assise avec les mains autour de son ventre, mais la tête de
la femme est enveloppée par des ténèbres que les flammes vacillantes ne peuvent
atteindre.
Plus primitive et grossière que la Déesse de la Hutte, elle irradie d’une force
primale qui remplit toute la grotte et donne un sentiment d’appréhension. La
place est remplie par les enveloppes astrales d’animaux morts, quel lieu
effrayant !
La
personne vêtue de gris se tient à côté d’une statue et sa présence est
rassurante. Mais si seulement quelqu’un pouvait parler !
« Je
vais te parler maintenant. » La personne rejette son voile en arrière et
révèle le visage d’une femme très très âgée même s’il n’y a dans sa voix aucune
trace de vieillesse.
« Le signe du Capricorne est un signe de
silence qui couve, de ténèbres avant l’aube et de mort avant une nouvelle
naissance. C’est de la roche et de l’obscurité qui vient de l’espace et dont
proviennent toutes les formes de vie d’une manière spéciale et différente, du
papillon dont la vie ne dure qu’un jour ou deux à l’étoile qui vit des millions
d’années. Finalement le temps est subjectif, il ne concerne que le monde révélé.
La vie qui étreint notre monde est gouvernée
par Saturne que l’on connaît sous le nom de Père Temps et parfois la Mort. Vous
avez une certaine connaissance de ce personnage, celui qui régule et mesure
simplement le ratio d’énergie et d’atomes que ce soit dans ou en dehors de leur
manifestation. Il n’y a rien d’effrayant là dedans.
L’énergie, sous forme de lumière, ne peut
jamais être détruite et il en est de même pour les âmes ou l’étincelle de la
Divinité ineffable.
Mon nom est Hécate et ceci est mon pays. Je
guide les âmes perdues et les ramène toutes à la Mère dont je suis un aspect.
Vous avez vu la Mère fertile avec ses animaux mais maintenant vous regardez Isis
la Noire, un des plus anciens concepts de la Déesse. Ce sanctuaire a été fait en
son honneur et la vie qu’elle donnait si délibérément était rendue à certains
moments en remerciement pour cette fertilité. C’était la plus haute forme de
culte et la plus altruiste. Isis la Noire est celle qui donne la force
dynamique, l’essence primordiale où la vie elle-même commence. »
Vous regardez à nouveau la sculpture crue et sensuelle, il y une traînée de suie
sur sa lourde poitrine, ses grosses cuisses sont légèrement écartées et son
ventre énorme contient une nouvelle vie. Vous commencez à trembler et votre cœur
s’accélère face à cette vénérable géante.
Puis une chose étrange se produit. Le battement, comme celui d’un grand cœur,
reprend et remplit la grotte comme s’il s’agissait du corps d’un être vivant.
Avec chaque bruit, une réponse débordante de force de vie envahit votre corps
jusqu’à ce que vous ne puissiez plus le supporter et que vous vous affaliez.
Vous tombez contre la statue, vos bras s’ouvrent pour étreindre les membres
énormes.
Vos
larmes noircissent la pierre et coulent sur ses jambes. Ici, dans les entrailles
de la Terre, en communication avec les pouvoirs fructificateurs de la nature,
une grande paix vous enveloppe.
« Il
est temps de s’en aller » dit la voix d’Hécate. En vous redressant, vous
tremblez devant son apparence. Ses rides et ses longs cheveux gris ont disparu.
Son visage est maintenant lisse et laiteux et ses cheveux bouclés et couleur de
miel tombent en cascade sur ses épaules.
Ses
lèvres rouges sourient doucement. « Tout est changement »
dit-elle. « Je peux être jeune ou vieille, comme je le veux. Regarde-moi
maintenant en jeune lune. »
Elle fait un signe avec sa main blanche et fine et disparaît par une fissure
étroite dans la roche. Vous la suivez avec un dernier regard pour Isis la Noire.
Vous empruntez un autre passage qui conduit à une série de grottes. L’atmosphère
devient franchement plus froide et vous voyez une ouverture et la neige qui
tombe, dehors.
« Je
vous ai ramené là où ce voyage a commencé, Je serais toujours près de vous ».
Le Déesse vous prend dans ses bras vous embrasse. « Soyez courageux et
continuez sur le Chemin… et revenez bientôt. »
La
Déesse attend pendant que vous quittez le vêtement chaud et les bottes, puis
vous vous asseyez et la scène commence à disparaître.
Dans l’environnement familier de votre chambre, vous suivez la procédure
habituelle et laissez une chandelle allumée sur l’autel.
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