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La Controverse dans le Magazine Pentagram Les lecteurs du numéro 5 de Pentagram (celui de décembre 1965) ont pu y lire différents textes où certains souhaitent défendre les « gardneriens » et la mémoire de Gerald Gardner alors que Taliesin une des personnes ayant, dans le passé, écrit deux articles pour Pentagram, se sentant attaqué y répond et contre-attaque en répondant à ceux qui, selon lui, l’agressent. Il n’est pas tout à fait impossible que ces échanges « d’amabilités » aient causé la fin de la publication de ce petit journal. Voici une lettre, toujours issue de ce numéro de Pentagram, écrite par un certain Robin Burch (selon Doreen Valiente il s’agissait de Gerad Noël l’éditeur de Pentagram) qui justement souhaitait exprimer son admiration pour Taliesin.
Gardnerien ! En 1964, peu de temps après la mort de Gerald Gardner, « Pentagram » un petit magazine traitant de sorcellerie est apparu. Son fondateur, un attaché de presse londonien se dissimulait derrière le pseudonyme de John Math. Les rares à écrire des textes dans les pages clairsemées de ce magazine adoptaient un nom de plume. Pentagram devait être la voix de la « Witchcraft Research Association » (l’association de recherche sur la sorcellerie) crée par « John Math » pour rassembler les initiés de Gerald Gardner et ceux d’autres traditions sorcières au bénéfice de tous ceux qui étaient concernés. Dans les faits, les résultats furent totalement à l’opposé du but recherché – si nous pouvons croire son fondateur. Une ou deux sorcières héréditaires ont commencé à donner leur avis dans les colonnes de Pentagram. L’un d’entre eux « Taliesin » s’est mis à attaquer Gerald Gardner d’une façon particulièrement sournoise, s’en prenant aussi à ses partisans qu’il qualifiait de « Gardneriens ». Ce mot était employé pour dire que les initiés de Gerald Gardner et ceux qu’ils ont initiés à leur tour, étaient personae non grata, et que Gerald Gardner n’avait pas reçu de véritable initiation. Le mot Gardnerien a fait souche et par la suite il devint synonyme de « tenants de Gerald Gardner » – ou plus exactement de sorcières descendant directement de lui. Un de mes initiés avait l’habitude de dire : « Souvenez vous de ces Vieux Infâmes. Gerald prendra le dessus, vous verrez ! » Il avait raison. Pentagram a rapidement disparu sans laisser de traces, comme tout ce qui est bâti sur le sable. Les sorcières héréditaires se sont révélées ne pas en être. L’un d’entre eux avait était initié dans le coven de St. Alban et son ambition était démesurée. La Déesse se débarrasse toujours de gens comme ça ! Tout bien considéré, non seulement Gerald Gardner fut l'outil qui a ramené l’Ancienne Religion dans les esprits mais en plus on se souviendra de son nom avec affection, longtemps après que le nom de ses détracteurs soit entièrement oublié. En Grande Bretagne, en Amérique et ailleurs dans le monde. Gerald Gardner est toujours considéré comme « le messager » de la Grande Déesse, celui qui a ramené la Mère à Ses enfants orphelins.
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