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Une Vision Eclairée pour le Futur
une entrevue avec Jean Williams
(à relire)
une interview de Jean Williams par Ash Russell 2004

Jean Williams est adepte de la Wicca depuis le milieu des années 60 et Grande Prêtresse du coven original de Gardner depuis le milieu des années 70. Elle a également dirigé Pagan Pathfinders depuis environ 30 ans et a travaillé avec la Fédération Païenne depuis environ 15 ans. Elle partage ici un peu de son expérience et donne aussi quelques idées sur les voies que pourrait emprunter à l’avenir l’Art.

Quelle a été votre réaction à la publication de « A Witches' Bible » ? A l’époque ce livre a apporté la controverse car il y avait beaucoup de matériel publié pour la pour la première fois.
Jean : Lorsque le livre de Stewart Farrar est sorti, j’ai eu un coup en voyant la Charge publiée car que je pensais qu’elle était si belle et si précieuse. Elle a eu un si grand impact sur moi. Je souhaitais que les gens la découvrent dans le Cercle. Il y a eu d’autre part quelque chose qui a eu un impact énorme sur les gens qui ont lu ce livre, ils se sont dit « Waouh, je veux être là où ça se passe. » Vous voyez donc les deux aspects, le livre a réalisé quelque chose, mais à que prix.

Pensez-vous qu’il y a un équilibre difficile entre faire l’expérimente de l’Art en étant totalement vierge de tout savoir ou avoir de nombreux textes avant d’être Initié ? Trop de choses ont-elles été rendues publiques ?
Jean : Je ne pense pas. Je pense que nous avons dépassé cela maintenant, vraiment. Je pense qu’il y a de très bons livres sur l’Art et j’ai un grand respect pour les gens qui décident qu’ils veulent s’y adonner seul et utiliser le livre de Rae Beth, ou un autre du même genre, pour créer leur propre wicca. Il y a une telle richesse de livres, de littérature, de programmes télévisés, Internet, et toutes les sources d’information que vous voulez. On trouve des textes bien écrits, des rituels et de la poésie. Tout cela fait partie de cette philosophie de la religion à faire soi même. Je ne pense pas que vous devez suivre une formation en particulier. Je pense que les gens peuvent créer leur propre truc - les gens peuvent réinventer. Tout le monde réinvente sa religion. Chaque fois elle est revivifiée, c’est une réinvention. Gardner l’a réinventé et Sanders l’a réinventé à nouveau.

Il y a une tension entre ce qu’est l’Art et les livres écrits par des non-initiés. Cela peut provoquer une tension entre ce qu’est vraiment l’Art et ce qui est du Paganisme avec un nom plus populaire. Nous voulons soutenir ceux qui pratiquent seuls, mais est-ce qu’on veut qu’ils appellent ça Wicca?
Jean: Je ne pense pas que ce que nous voulons est important, les gens vont faire tout ce qu’ils veulent. Ils disent: « Je suis ce livre sur la Wicca, donc je suis Wiccan.» Vous ne pouvez pas les arrêter ou déposer un nom comme celui-là. Je ne suis pas sûr de vouloir m’énerver à ce sujet. Certaines personnes aiment voir les choses en catégories propres et nettes et ils n’auront jamais cela avec l’Art ou le Paganisme en général. Tout se mélange. Je travaillais dans les enquêtes et les recherches et là vous deviez constamment mettre les gens dans des catégories et vous saviez que ce sont des catégories mobiles. C’est de façon tout à fait arbitraire que vous découpez les choses. Il en est de même pour l’Art et le Paganisme. Vous pouvez appeler cela l’Art ou « juste » du Paganisme, en sous-entendant que le Paganisme est un peu inférieur ... Ce n’est pas ce que je veux faire.
Ce qui m’énerve vraiment c’est quand les gens parlent de païens bisounours ou de sorcières bisounours. C’est un manque total de respect pour les gens qui font ou trouvent leur propre voie à leur propre niveau. Ils ne devraient pas être traités avec mépris parce qu’ils n’ont pas la même vision des choses. J’ai entendu des gens dire: « Oh, je pense que ce sont juste des bisounours, nous ne sommes pas des bisounours, absolument pas. » Et vous vous dites: « Mon Dieu je me demande tout ce qu’ils doivent endurer pour ne pas être des bisounours. 

Je pense qu’il y a une différence entre être un bisounours et mal chercher. Je serais désobligeant dans le cas de mauvaises recherches, parce que je ne pense pas que les gens devraient écrire des choses comme s’il s’agissait d’un fait quand ils n’ont pas fait les recherches nécessaires.
Jean : Oui, écrire des choses pour dire aux autres ce qu’ils doivent faire est tout à fait différent de trouver votre propre voie et créer votre propre pratique. Si vous voulez juste faire cela en vous basant sur la marche dans un jardin et entrer dans un état transcendantal à la vue d’une belle fleur, où en vous inspirant de la façon dont les écureuils se comportent, alors pourquoi pas, ayez votre propre expérience religieuse.

Et pour faire venir les gens à l’Art et assurer sa survie ?
Jean : Nous prenons les choses plus légèrement à notre grand âge. Nous ne nous sentons contraint de trouver de nouveaux membres ou d’attirer de nouvelles personnes, mais si quelqu’un demande, nous pourrions éventuellement y songer, mais nous sommes plutôt heureux comme ça avec notre petit groupe de personnes avec qui nous pratiquons régulièrement depuis longtemps. Il y a en cela une sorte de confort et une proximité agréables.
Chaque nouvelle personne que vous amenez dans un coven change ce coven. On espère qu’elle sera, elle aussi, changée, mais il y a évidemment une sorte de décalage pour intégrer ces personnes et faire que chacun se connaisse dans le contexte du coven et montrer aux nouveaux comment les choses sont faites et ainsi de suite. Il faut aussi les laisser poser des questions s’ils le souhaitent. D’une certaine façon, je pense aussi que chaque fois que vous avez un nouvel Initié, le coven est pour quelque temps à son meilleur niveau, il veut montrer le meilleur de lui-même au nouveau.

Que pensez-vous des groupes de cour extérieure, pour la formation des personnes qui arrivent au Paganisme puis ensuite peut-être d’une cour extérieure formelle pour ceux qui s’impliquent et se forment ?
Jean : Je pense que c’est une bonne chose, car il y a maintenant une telle demande de personnes qui s’intéressent à la Wicca. Il y a d’une certaine façon un besoin énorme d’avoir accès. Nous ne pensons pas avoir obligatoirement l’obligation morale d’avoir notre propre cour extérieure. Vous savez, je m’occupe de Pagan Pathfinders et c’est ma contribution à cela.

Que pensez-vous d’un cours formel ?
Jean : Je détesterai que ce soit trop formalisé, avec des certificats d’Initiation à la fin d’un séminaire, mais je pense que c’est un moyen utile pour former les gens. Dans Pagan Pathfinders les membres reçoivent la formation de base aux techniques de méditation, de génération de l’énergie en soi et dans le groupe ainsi que quelques bases de magie.

Alors, à quel point, diriez-vous, les aspects de la découverte de soi sont important pour l’Art lui-même?
Jean : Je pense que c’est très important. Je pense que toute voie spirituelle va être une voie spirituelle et pas juste une clairière où l’on reste assis. Vous allez devoir aller de l’avant et il doit y avoir un élément de découverte de soi, laisser la place à sentiment de croissance et de développement.

Vous avez dit que cela vous ennuyait que les choses deviennent un peu trop formelles.
Jean : Je pense que c’est le danger quand les choses deviennent très populaires. Les gens font ce qu’ils pensent être le plus puriste, traditionnel ou résolument original, ou alors ils ont obtenu la clef secrète et ils doivent le formaliser. Ils pourraient dire : « Nous appelons ça Wicca » et « Nous appelons ça sorcellerie ou Paganisme ». Et d’autres disent « J’appelle ce que je fais sorcellerie parce que je suis une sorcière isolée, puisque que la Wicca c’est la sorcellerie en coven ». Je pense que comme ça, ça devient trop formel. Et pourtant, ce que j’aimerai vraiment c’est le maintient du sens de liberté, mais dans la tradition. Les traditions évoluent et changent, il ne doit donc jamais y avoir une forme fondamentaliste des choses, comme c’est décrit dans le Livre des Ombres dans lequel vous ne devez jamais changer un mot. C’est là que se trouve le fondamentalisme.

Vous ne voudriez pas qu’il y ai orthodoxie, mais y a-t-il certaines choses que vous aimeriez voir conservées, parce que nous ne pouvons pas totalement ignorer notre passé, ou bien ?
Jean : Je pense que cela devrait être observé comme une tradition organique, évolutive ou un ensemble de traditions. Vous trouverez ce que vous faites et vous le faite avancer à votre façon. Il y a certaines traditions qui ont peut-être une personnalité plus forte, peut-être parce qu’ils ont une formation formelle et plus structurée que leurs membres doivent suivrent. Par conséquent, ils sont dirigés dans une voie un peu plus étroite, plutôt que vers quelque chose qui proliférera comme un arbre.
Ce que je voudrais voir, c’est comme ce que la Pagan Federation a essayé de faire, la mise en place d’une éthique générale pour les Païens avec les trois principes, nous avons ainsi indiqué  une direction et une voie d’intégrité et de respect de soi.
Et ce que je voudrais voir c’est un sens général de ce que signifie pour la Wicca de devenir prêtres et prêtresses des Dieux et que cela vous donne des responsabilités à l’intérieur et à l’extérieur de la communauté au sens large. Il y a une forme de processus de développement que vous allez expérimenter pour y parvenir, que ce soit une formation formelle ou peut-être juste une période d’expérience. Nous considérons que lors du Premier Degré vous acquérez cette expérience, puis lors du Second vous commencez à apprendre à conduire des rituels et diriger un travail. Au Premier Degré vous êtes juste assis là et on vous dit ce que vous devez faire, quoi faire, vous êtes encouragé, mis au défi de comprendre, d’apprendre ce qu’est vraiment la magie, les responsabilités et les pièges et ainsi de suite, l’éthique que cela implique.

Alors il faut peut-être aller de l’avant en conservant l’éthique, en conservant l’esprit de l’Art, y compris cette flexibilité, mais en continuant à évoluer ?
Jean : Mais aussi l’esprit du respect des différences, je pense que c’est très important. Bien sur, à chaque fois que vous acceptez les différences vous devez aussi être prêt à tracer une ligne et dire : « je n’aime pas ce que vous faites, comme des initiations sexuelles comme celles que vous faites au premier degré. Ca ne me va pas. Si on demande mon avis, cela va au-delà de ce que nous considérons comme éthique. » Vous devez aussi être libre de le dire, mais sans aller plus loin et dire « nous ne considérons pas qu’il est éthique de négliger la formation de cour extérieure. »

Donc, la flexibilité, mais fondée sur le respect ?
Jean: De la flexibilité, mais fondée sur le respect, mais tout en sachant qu’il y aura des limites. Je pense que ce qui se passe aussi maintenant est très utile : les discussions au sein des groupes Internet sur ce qui est permis et ce qui est interdit, sur la façon dont il faut réagir, faut-il en parler aux enfants, quand et à quels types de rencontres peuvent-ils assister, de quoi faut-il les écarter et pourquoi, ce genre de choses. Et aussi que faire avec les jeunes gens étrangers à votre famille qui vous contactent et souhaitent rejoindre l’Art ou autre, comment gérez-vous cela ?

Que faire avec les enfants ou les adolescents, qu’ils aient l’autorisation de leurs familles ou alors qu’ils se rebellent contre elle ? Que faites-vous ? Allez-vous juste dire : « Non, vous êtes trop jeune, vous ne pouvez rester » et les laisser se débattre du mieux qu’ils peuvent, ou allez-vous leur fournir un peu d’aide ?
Jean : Généralement, après ces discussions quelqu’un va surgir et dire : « Je voudrais m’en occuper, je pense que ce que nous devrions faire c’est….. et je suis prêt à y consacrer du temps » et peut-être faire ensuite de terribles erreurs puis finalement trouver que cela demande un travail bien plus difficile que ce qu’il pensait etc…. C’est courageux de réagir de la sorte.

De commencer et de faire le travail ?
Jean : De commencer et faire le travail et peut-être de se tromper et cela signifie qu’on essaie autrement et que quelqu’un d’autre commence. C’est ce genre de processus d’évolution, de changement.

Peut-être y a-t-il une autre chose que vous aimeriez voir traité dans une atmosphère de soutien mutuel ?
Jean: Oui. Si vous constatez qu’il y a quelqu’un dans votre coven ou dans l’Art qui apporte le discrédite ou qui se comporte très mal - la façon dont les problèmes vraiment limites de ce genre sont traités.

Se soutenir mutuellement si quelque chose va mal ?
Jean : Oui, j’aimerai vraiment beaucoup voir que cela se développe davantage à l’avenir.

Pensez-vous qu’il y a une tendance que l’on voit plus souvent maintenant, que vous aimeriez voir encouragée ? Qu’on encourage les Initiés à voler de leurs propres ailes et créer des groupes et former plus de personnes ?
Jean : Je pense que c’est probablement ce qui arrive. On n’a jamais été aussi près d’autres covens. Je pense que cela arrive plus souvent maintenant. Je pense que c’est probablement une bonne idée d’encourager les gens. J’en ai parlé avec Vivianne Crowley et j’ai l’impression qu’elle fait beaucoup ça. Elle avait proposé une formation intensive avec ses groupes d’étude extérieure Wicca puis les gens assistaient à un cours de formation intérieur et ainsi elle se retrouverait avec plus de covens qu’elle ne pouvait assumer. Elle a fait en sorte de les mettre en place. J’ai l’impression qu’elle avait ses propres réunions de coven où se retrouvaient des dirigeants coven qu’elle avait mis en place pour discuter d’idées.

Alors peut-être des familles de covens ?
Jean : C’est ce que Madge faisait. Je pense que c’est la meilleure façon de faire, oui, des familles de coven au sein d’une tradition.

Et peut-être partager des textes, pour obtenir une uniformité ?
Jean : Oui, et c’est une bonne façon par laquelle les groupes peuvent se former pour partager des idées etc. Et ils peuvent peut-être fusionner avec un autre groupe de la famille, géographiquement proche.

Et alors peut-être partager une cour extérieure ?
Jean: Oui.

Cela ressemble à un accord dans un temple païen qui permettrait le partage de certaines fonctions sacerdotales.
Jean: Et c’est aussi comme ça qu’on peut répartir la charge de la formation.

Que penseriez-vous des gens qui fondent des temples Wiccan ou un païen comme cela ?
Jean : Je ne sais pas. Il serait très agréable d’avoir une sorte de centre Wiccan. Je ne suis pas certaine que ce devrait être un bâtiment. Une forêt me semble être une bien meilleure idée. Je ne suis pas certaine qu’un temple central corresponde bien à mon idée de l’Art. Mais l’idée de quelqu’un ayant une ferme avec des terres agricoles autour et quelques bois me plairait beaucoup. J’aime l’idée de pouvoir planter notre propre cercle de cyprès.

Que pensez-vous de l’art et de la poésie inspirés par l’Art qui est diffusé au grand public ?
Jean : Je pense que c’est une des choses qui donne une des meilleures idées de ce qu’est l’Art, voir les formes d’art et entendre la poésie etc… Je pense que chacun doit décider ce qu’il veut publier parmi ses écrits et j’ai vu que les gens évoluent : ils ont écrit des textes privés pour leur coven, puis ils décident d’en écrire encore plus, puis ils pensent, oh, je peux aussi bien publier ceux-là qu’ils ont été écrit il y a 10 ans. Je pense que Vivianne Crowley a fait cela lorsqu’elle a écriture son premier livre, elle y a mis beaucoup de poésie et d’invocations inspirées etc… qu’elle avait écrit bien plus tôt.

Donc, vous voyez cela comme une évolution positive ?
Jean : Je vois cela comme un développement positif. Et quand Vivianne Crowley a parlé lors de la conférence de la Pagan Federation de Londres en février dernier, elle a lu certains de ses derniers écrits - ses visions de la Déesse à différents moments de l’année. J’ai trouvé cela très émouvant. Il y avait des textes vraiment très beaux. Pour les arts picturaux, si les gens sont vraiment des artistes, ils veulent faire les choses et être assez prolifique. Ils peuvent avoir des œuvres qu’ils gardent privées et d’autres qu’ils rendent aussi publiques.

Que pensez-vous du rôle de la prêtrise publique ? Qui servons-nous et qui devrions-nous servir ?
Jean : Je suppose que ça fonctionne en anneaux concentriques. Tout d’abord votre coven, puis votre cercle d’amis puis d’autres païens et de là vous faites avancer l’humanité vers la réalisation de soi. Je ne pense pas que vous devez vous présenter comme un prêtre ou prêtresse vis-à-vis de l’humanité dans son ensemble - vous êtes juste un être humain. Toute autorité que vous exprimez n’est que ce qui s’exprime à travers vous, pas ce que votre statut dit de vous.

Donc il faut se comporter en prêtre ou prêtresse ?
Jean : Comportez-vous comme tel, mais ne vous déclarez pas comme tel. Même au sein de la communauté païenne, ne vous présentez pas comme Grande Prêtresse de la Wicca. Que vous avez l’autorité de faire x ou y. Vous pourriez être présenté comme Grande Prêtresse de la Wicca à l’occasion d’une conférence ou un workshop, car dans ce cas ça peut être pertinent, mais pas parce que vous avez de l’autorité sur quelqu’un d’autre par droit divin. Votre autorité est celle que vous pouvez exercer, et c’est de conduire par l’exemple, par votre propre rhétorique et par votre personnalité magique, vos réalisations dans le monde extérieur. Souvenez-vous que c’est ce que vous aspirez à être et que vous devez vous comporter comme tel.

Il faut alors mettre de côté vos propres désirs parce que vous êtes là pour servir.
Jean : Tout à fait, oui, et mettre de côté vos propres peurs et doutes à votre propre sujet et passer à autre chose, monter au créneau.

Que pensez-vous des organisations telles que Liferites, qui sont spécifiquement là pour aider les gens qui ont besoin d’aide pour des funérailles, les rites de passage et ce genre de chose ?
Jean : Je pense que c’est bien. C’est une bonne idée. Ca répond à un besoin particulier pour des gens qui ne sont pas à l’aise avec ce genre de chose. Nous avons célébré des funérailles pour des gens et j’espère que quand je mourrai, mes amis et les membres de notre coven etc. feront la même chose pour moi et qu’ils n’auront pas recours à Liferites, mais je peux comprendre que de nombreuses personnes n’ont pas la chance d’être dans cette situation idéale.
Je pense que de nombreux de païens aimerait avoir un mariage païen mais ils ne sont pas membres des groupes et ils n’ont personne à qui demander et ils aimeraient avoir quelqu’un qui peut leur apporter ce qu’ils souhaitent, je pense que c’est très bien.

Donc au lieu de jouer à être un Grand Prêtre, aller rejoindre Liferites.
Jean : Si tel est le travail que vous voulez faire. Si vous voulez faire quelque chose de ce genre.

Si vous souhaitez apporter une contribution, ne faites pas comme si vous aviez une quelconque autorité, ne faites pas semblant, rejoignez plutôt une organisation où ils font le travail, et faites le travail.
Jean : Mais ne vous sentez pas obligé de faire faire ces choses par une organisation. Si c’est ce que vous voulez faire et que vous souhaitez que ça soit public et que les gens sache ce que vous faites, si vous êtes prêt à vous déplacer, à aider des gens que vous ne connaissez pas, alors rejoignez Liferites, mais sinon vivez votre vie et souvenez-vous toujours que vous êtes prêtre ou prêtresse des Dieux.

 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!