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Il est bien connu que Doreen Valiente collectionnait les balais et les livres traitant d'occultisme.
On sait aussi qu'elle hantait les brocantes et y achetait de vieux objets magiques.
Ce qu'on sait peut être un petit peu moins c'est que pendant plusieurs dizaines d'années elle a découpé et collectionné des articles de journaux traitant de sorcellerie.
J'ai eu le bonheur d'avoir accès à une partie de sa collection.
Voici la version française d'une de ses coupures de presse :

Ray Bone et son Coven
par Tom Hyman version française Tof


Mme Ray Bone est l’une des plus importantes sorcières anglaises. Elle dirige une petite maison de retraite à Londres. Mme Bone a la voix grave, c’est une femme plutôt enveloppée d’un peu plus de 40 ans. Elle est la Grande Prêtresse de son propre coven qui se réunit dans un petit cottage à Bricket Wood dans le Hertfordshire, une banlieu de Londres. Parmi les 11 autres membres (un coven comprend traditionnellement 12 ou 13 membres) il y a un étudiant, un fonctionnaire, un électricien, un commerçant, un enseignant, un juriste, un fonctionnaire territorial et deux jeunes diplomés. Un des deux, une demoiselle dans la vingtaine, m’a dit que ses parents seraient furieux s’ils apprenaient qu’elle était mélée à ça.
Mme Bone vous surprend tout de suite, elle est si enjouée, si sincère et respectable qu’il est difficile d’imaginer qu’elle est une sorcière. Lorsque je lui ai parlé elle était occupée à feuilleter les petites annonces pour trouver un garage ou un autre local pour que son coven puisse s’y réunir régulièrement tous les mois. Le problème avec leur cottage actuel c’est qu’il est juste assez grand pour y tracer le cercle réglementaire de neuf pieds et le plafond est si bas que plusieurs sorcières se sont fait des bosses sur la tête en sautant.
Mme Bone dit qu’elle est une sorcière car elle croit que c’est sa voie. « Nous adorons la source de vie. Notre Dieu (Dieu de fertilité) représente pour nous à la fois la vie et la mort. Nous ne le craignons pas car nous croyons en la réincarnation ».
Le coven de mme Bone a été largement critiqué car les membres sont nus lorsqu’ils pratiquent leurs rites. Elle répond qu’ils pratiquent ainsi car cela représente un détachement des biens matériels. « Il me semble évident que les gens peuvent être tout aussi immoraux avec leurs vêtements que quand ils les ont enlevés ».
Parlant d’une voix assurée et convaincante, elle explique le but de leurs rituels magiques. Lors des danses et des chants un « pouvoir » est attiré et canalisé par la Grande Prêtresse pour accomplir le but que le coven s’est donné. « Le Pouvoir », dit mme Bone « est profondément en nous – par nos rituels nous libérons cette énergie. Dans le cercle nous ne sommes plus humains, nous sommes entre les mondes ».
Le pouvoir de la sorcellerie, croit-elle, est latent chez toutes les personnes raisonnantes et sensibles. « La sensibilité est plus importante que l’intellect ».
Le coven peut se concentrer sur des soins qu’ils soient mentaux ou physiques. Il peut aussi résoudre des choses comme des problèmes maritaux ou financiers. En guise de preuve elle parle du cas d’une demoiselle qui était sérieusement malade. A la demande de son père le coven s’est réuni et a invoqué le « pouvoir ». Ils ont appris ensuite que la demoiselle a commencé à aller mieux au moment exact où ils ont concentré leur énergie sur elle.
Mme Bone insiste, au delà des rituels eux-mêmes la sorcellerie est surtout une religion personnelle. « Il n’y a aucun code moral comme le nôtre » dit elle. « Si tu ne blesses personne fait ce que tu souhaites ».
Quant à l’accusation selon laquelle son culte pratiquerait la magie noire, mme Bone affirme emphatiquement qu’elle est tenue de respecter la vie sous toutes ses formes. Les sorcières considèrent qu’elles ont une attitude très libérale sur la plupart des problèmes sociaux et que de faire du tort aux autres de façon diabolique ou en jetant des mauvais sorts ne les intéresse pas. « Les progrès de la civilisation » dit-elle « ont fait disparaître beaucoup de naturel chez les gens. Ce n’est qu’en vivant simplemant que nous pouvons renouer avec l’existence d’autrefois. C’est ce que nous nous efforçons de faire. »
Pour être intégrée dans le coven de mme Bone, une sorcière aspirante se rendra à des rencontres hebdomadaires jusqu’à ce que les membres du coven soient assurés de sa sincérité, de son enthousiasme et qu’elle est agréable. Ils se considèrent comme un cercle fermé d’amis et ils pensent qu’ils doivent maintenir cette harmonie pour être efficaces dans leurs travaux. Lorsque le coven considère qu’on peut accepter le futur initié, il doit attendre jusqu’au prochain grand Sabbat où la cérémonie secrète d’initiation pourra être pratiquée. Les membres du coven n’ont pas le droit de parler de ces rites avec des gens qui n’en font pas partie.


 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!