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La Sorcière remplace Wilson
In The Calgary Herald du 17 septembre 1966 version française Tof


 

A Londres, une sorcière remplace le premier ministre, Harold Wilson, en tant que membre honoraire du Oxford University Liberal Club.
M. Wilson a été remplacé par Mme Eleanor Bone, la grande prêtresse du Coven des Sorcières de Londres parce que les membres du Liberal Club ont pensé que le premier ministre s’était trop éloigné du Libéralisme et risquait d’être « une tache sur le blason du club ».
Mme Bone la sorcière a dit de l’éviction de M. Wilson : « Pauvre M. Wilson. Je ne lui ai même pas jeté un sort. »
Que l’élection de la grande prêtresse comme membre honoraire du Liberal Club ne soit pas une tache sur le blason du club attire l’attention sur une curieuse facette de la société contemporaine en Grande Bretagne, à savoir l’acceptation grandissante des sorcières et de la sorcellerie.
En 1951 le nouveau libéralisme a imposé l’abrogation de la Loi contre la Sorcellerie datant de 1735 et la sorcellerie rituelle est devenue légale en Grande Bretagne. Depuis, on estime qu’il y a 20 000 le nombre de sorcières, un mot qui s’applique d’ailleurs aux deux sexes, opératives et certains considèrent que la sorcellerie n’est juste qu’une religion différente.

Une Religion Païenne.
La sorcellerie comme religion, comme elle est décrite par les sorcières anglaises elles-mêmes, est païenne, panthéiste et d’origine préchrétienne. Il ne faut pas la confondre avec la magie noire et les pratiques sorcières des sociétés primitives.
C’est vrai, l’utilisation d’incantations et de sorts, la fabrication d’effigies et l’utilisation magique de plantes sont communes à la sorcellerie primitive, telle qu’elle est pratiquée dans de nombreuses régions africaines et ailleurs, et à la sorcellerie anglaise. Mais là s’arrêtent les ressemblances, car les sorcières des peuplades primitives agissent surtout à des fins personnelles et non dans un contexte religieux avec ses propres déités et rituels et un ensemble de croyants.
La religion sorcière anglaise ou Wica (d’après un ancien mot saxon signifiant Sage) comme on l’appelle également à la fois une déité masculine et une déité féminine. Le dieu masculin est la force virile et positive, il a des cornes sur la tête en signe de virilité. La déesse est la force passive et négative, elle porte le symbole de la lune sur le front. La Wica est une religion matriarcale et c’est la déesse qui est le point central du culte.
Les membres du culte viennent de toutes les classes sociales et de toutes les professions, il y a des enseignants, des juristes, des fonctionnaires et des femmes au foyer. Ils s’organisent en coven, chacun composé idéalement de douze membres et d’une grande prêtresse.
Tout en n’étant pas illégaux, leurs rites et rituels sont pratiqués de façon secrète et il est expressément interdit d’en révéler le contenu à ceux qui n’ont pas été initiés au culte.

Rencontres dans le plus simple appareil.
Tout au long de son histoire, la sorcellerie a été considérée comme un culte de la fertilité et les rituels contemporains reflètent toujours cela, les adeptes étant complètement nus lors des rites. Mais, insiste une sorcière, « cela signifie que nous sommes pures et que nous n’allons pas être gênées par nos vêtements. Il n’y a pas d’orgies lors de nos réunions. Nous sommes bien trop occupées par nos cérémonies pour même remarquer notre nudité. »
Ils se rencontrent, généralement une fois par mois, la nuit du samedi le plus proche de la pleine lune. Le coven se retrouve dans un cercle magique de neuf pieds soit dans un champ à l’abri des regards à la campagne ou en ville, dans un salon dont on a soigneusement occulté les fenêtres.
Dans le cercle magique, tracé et consacré par la grande prêtresse au début de chaque rencontre, les principes masculin et féminin sont unis de façon magique et chaque membre est purifié rituellement puis mené dans le cercle par la grande prêtresse.
Respectant le principe de dualité, les hommes et les femmes s’alternent en se donnant les mains, autour du cercle. Puis le dieu et la déesse sont tous deux invoqués et salués lors d’une cérémonie rituelle « des gâteaux et du vin ». La réunion se poursuit avec des chants, de la danse et d’autres rites secrets.
« Contrairement à la croyance populaire, » dit l’anthropologue américain, Joan Wescott, « le christianisme n’est pas la principale cible d’attaque ou même d’antipathie de la part des sorcières anglaises. En effet, les sorcières tendent à avoir des vues plutôt libérales par rapport aux autres religions. »
Pourtant, les sorcières anglaises ont été persécutées, de façon modérée, et on les a accusées d’adorer le diable et de corrompre des jeunes filles lors d’orgies indescriptibles. Tout cela laisse planer les confusions et les exagérations quant à la nature de la sorcellerie.
La position des sorcières par rapport à la publicité a tendance à changer et des sorcières, comme Mme Bone, annoncent au grand jour ce qu’elles sont.
C’est ainsi que la sorcellerie semble gagner de nouveaux adhérents chaque jour et on dit même que plusieurs covens britanniques préparent une visite aux USA dans le but de former une organisation basique Wica et plusieurs covens de sorcières opératives.
Leurs tâche ne sera peut être pas compliquée. On estime qu’il y a déjà plus de 750 000 sorcières américaines.


 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!