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Mme Bone, la Sorcière
par Allen Spraggett in « The Robesonian » du 2 mars 1975
version française Tof et Neph

La plupart de ceux qui se présentent comme Sorcières sont vraiment ennuyeux.
Pratiquer la « sorcellerie », pour certains banlieusards d’âge moyen, est un moyen de trouver un peu d’excitations dans leur vie.
Ce type de sorcellerie est à peu près aussi authentique ou passionnant que les fantômes et les monstres d’Halloween.
Mais il y a « sorcière » et « sorcière ». Il n’y a pas très longtemps, j’ai rencontré quelqu’un qui prétend être une vraie Sorcière. Elle s’appelle Eleanor Bone et habite à Tooting Bec dans la banlieue de Londres.
Mme Bone m’a invité à assister, en tant qu’observateur, à une cérémonie du coven de Londres, dont elle est la responsable. Le rituel a eu lieu dans un lieu isolé dans le Surrey.
La cérémonie, qui a été filmée pour la télévision, a été pratiquée avec le plus grand sérieux par les participants - une douzaine d’hommes et de femmes, la plupart dans la quarantaine et la cinquantaine, tous étaient nus (avec des genoux cagneux et des varices très visibles, le spectacle n’avait rien d’érotique).
Eleanor Bone, la Grande Prêtresse du coven, dont le nom de Sorcière est Artemis, a retiré ses vêtements, noué une simple corde autour de sa taille et, sous la pleine lune, elle a invoqué les anciennes divinités païennes de son culte.
En encensant l’espace, elle marchait lentement autour du cercle des sorcières délimité par ses adeptes nus qui chantaient:
« Nous vous appelons, Ô vous Dieux du nord, du sud, de l’est et de l’ouest. »
Puis, elle a attrapé un long couteau qu’elle a plongé cérémonieusement dans une coupe de vin tenue par son grand prêtre, un homme barbu n’ayant pour seuls vêtements qu’un casque avec des cornes de cerf.
« Ainsi » a-t-elle entonné, « le féminin s’unit au masculin pour engendrer la fertilité et la vie. »
Le rituel s’est conclu lorsque les sorcières ont joint leurs mains et ont dansé sauvagement en cercle tout en chantant dans une langue étrange dont on dit que c’est du celte ancien. Le but de cette danse, m’ont-elles dit plus tard, était de générer le pouvoir nécessaire pour charger leurs sorts.
Pour accroitre ce pouvoir, chaque sorcière, hommes et femmes, a sauté par-dessus un feu ardent. Cela, ont-ils dit, symbolisait leur volonté de traverser toute épreuve pour leur foi.
Oui, la FOI. C’est bien ça. Pour les adeptes sincères de la sorcellerie, comme Eleanor Bone, c’est bel et bien une foi religieuse.
« Je suis une païenne, » dit fièrement Mme Bone. « J’ai été baptisée selon les rites chrétiens mais j’ai quitté l’église quand j’étais encore une enfant.Ma religion est maintenant l’ancienne religion - elle est bien plus ancienne que le christianisme. Je crois et je pratique la sorcellerie comme les autres dévots pratiquent leur foi. »
Mme Bone est une femme très intelligente et flegmatique, elle s’est évertuée à clarifier ce qu’elle qualifiait de « confusion dans l’esprit du public » entre la sorcellerie blanche et la sorcellerie noire.
« Nous pratiquons la sorcellerie blanche », a-t-elle déclaré. « Nous n’avons rien à voir avec la sorcellerie noire, tout comme la plupart des chrétiens ne voudraient pas être associés aux membres de leur foi qui, dans le passé et même encore aujourd’hui, ont persécuté et tué ce qu’ils qualifiaient d’hérétiques. »
Mais en quoi consistent les pratiques de la sorcellerie, noire ou blanche ?
« La volonté très focalisée du coven de sorcières peut générer un pouvoir qui produit des miracles apparents », a expliqué Eleanor Bone.
« Nous n’utilisons ce pouvoir, cette magie, si vous voulez, que pour bénir. La sorcellerie noire l’utilise pour détruire, tout comme le feu peut être utilisé pour chauffer une maison ou pour la brûler.Nous bénissons la personne pour qui nous avons jeté un sort. Mais une sorcière noire, utilisant une représentation de la personne, peut la maudire. Et ça marche. »
Mme Bone a confié qu’à Londres, une sorcière a ouvertement proposer de jeter des mauvais sorts maléfiques contre une rémunération, et elle a fait la grimace de dégoût en m’assurant que pas une sorcière blanche qui se respecte ne s’associera un jour avec lui.
Pour prouver de l’efficacité de la magie de son coven, Mme Bone a parlé du cas d’un bébé gravement malade dont la santé s’est améliorée de façon spectaculaire quelques heures après  qu’ils aient « travaillé » pour lui.
Le pouvoir de la suggestion ? Ou quelque chose de plus ?
« Plus », a déclaré Eleanor Bone. « Beaucoup plus ».
 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!