La Wica
Textes de/sur Gerald Gardner
Textes de/sur les
Prêtresses de Gardner
Textes de / sur Doreen Valiente
Texte de / sur
Dayonis
Texte de / sur Lois
Bourne
Textes de / sur Eleanor Bone
Textes de / sur Patricia Crowther
Textes de / sur Monique Wilson
Les Anciennes Lois
Théologie, Dogmes et Croyances
Sur la Pratique
Sur l'Histoire
Lignée & Traditions
Le Livre des Ombres
Le Livre
des Plantes
Les Gens
L'Initiation
Le(s) Secret(s)
La Validité
Outils et Accessoires
Le NROOGD
Dion Fortune & The
Society of Inner Light
Alex Sanders & la
Tradition Alexandrienne
Chamanisme / Faery /
Huna
Magie Enochienne
Reclaiming / Feri /
3rd Road
Thelema
Tubal Cain
Autres
La Librairie
Le Cercle de la Pierre
Sorcière Liens
Dernières
mises à jour du site
|
Mme Bone, la Sorcière
par Allen Spraggett in « The Robesonian » du 2 mars 1975
version française
Tof
et Neph
La plupart de ceux qui se présentent comme Sorcières sont vraiment ennuyeux. Pratiquer
la « sorcellerie », pour certains banlieusards d’âge moyen, est un
moyen de trouver un peu d’excitations dans leur vie. Ce type de sorcellerie est à peu près aussi authentique ou passionnant que les fantômes et les monstres d’Halloween. Mais
il y a « sorcière » et « sorcière ». Il n’y a pas très longtemps, j’ai
rencontré quelqu’un qui prétend être une vraie Sorcière. Elle s’appelle
Eleanor Bone et habite à Tooting Bec dans la banlieue de Londres. Mme
Bone m’a invité à assister, en tant qu’observateur, à une cérémonie du
coven de Londres, dont elle est la responsable. Le rituel a eu lieu
dans un lieu isolé dans le Surrey. La cérémonie, qui a été filmée
pour la télévision, a été pratiquée avec le plus grand sérieux par les
participants - une douzaine d’hommes et de femmes, la plupart dans la
quarantaine et la cinquantaine, tous étaient nus (avec des genoux
cagneux et des varices très visibles, le spectacle n’avait rien
d’érotique). Eleanor Bone, la Grande Prêtresse du coven, dont le
nom de Sorcière est Artemis, a retiré ses vêtements, noué une simple
corde autour de sa taille et, sous la pleine lune, elle a invoqué les
anciennes divinités païennes de son culte. En encensant l’espace, elle marchait lentement autour du cercle des sorcières délimité par ses adeptes nus qui chantaient: « Nous vous appelons, Ô vous Dieux du nord, du sud, de l’est et de l’ouest. » Puis,
elle a attrapé un long couteau qu’elle a plongé cérémonieusement dans
une coupe de vin tenue par son grand prêtre, un homme barbu n’ayant
pour seuls vêtements qu’un casque avec des cornes de cerf. « Ainsi » a-t-elle entonné, « le féminin s’unit au masculin pour engendrer la fertilité et la vie. » Le
rituel s’est conclu lorsque les sorcières ont joint leurs mains et ont
dansé sauvagement en cercle tout en chantant dans une langue étrange
dont on dit que c’est du celte ancien. Le but de cette danse,
m’ont-elles dit plus tard, était de générer le pouvoir nécessaire pour
charger leurs sorts. Pour accroitre ce pouvoir, chaque sorcière,
hommes et femmes, a sauté par-dessus un feu ardent. Cela, ont-ils dit,
symbolisait leur volonté de traverser toute épreuve pour leur foi. Oui,
la FOI. C’est bien ça. Pour les adeptes sincères de la sorcellerie,
comme Eleanor Bone, c’est bel et bien une foi religieuse. « Je suis
une païenne, » dit fièrement Mme Bone. « J’ai été baptisée selon les
rites chrétiens mais j’ai quitté l’église quand j’étais encore une
enfant.Ma religion est maintenant l’ancienne religion - elle est bien
plus ancienne que le christianisme. Je crois et je pratique la
sorcellerie comme les autres dévots pratiquent leur foi. » Mme Bone
est une femme très intelligente et flegmatique, elle s’est évertuée à
clarifier ce qu’elle qualifiait de « confusion dans l’esprit du public
» entre la sorcellerie blanche et la sorcellerie noire. « Nous
pratiquons la sorcellerie blanche », a-t-elle déclaré. « Nous n’avons
rien à voir avec la sorcellerie noire, tout comme la plupart des
chrétiens ne voudraient pas être associés aux membres de leur foi qui,
dans le passé et même encore aujourd’hui, ont persécuté et tué ce
qu’ils qualifiaient d’hérétiques. » Mais en quoi consistent les pratiques de la sorcellerie, noire ou blanche ? «
La volonté très focalisée du coven de sorcières peut générer un pouvoir
qui produit des miracles apparents », a expliqué Eleanor Bone. «
Nous n’utilisons ce pouvoir, cette magie, si vous voulez, que pour
bénir. La sorcellerie noire l’utilise pour détruire, tout comme le feu
peut être utilisé pour chauffer une maison ou pour la brûler.Nous
bénissons la personne pour qui nous avons jeté un sort. Mais une
sorcière noire, utilisant une représentation de la personne, peut la
maudire. Et ça marche. » Mme Bone a confié qu’à Londres, une
sorcière a ouvertement proposer de jeter des mauvais sorts maléfiques
contre une rémunération, et elle a fait la grimace de dégoût en
m’assurant que pas une sorcière blanche qui se respecte ne s’associera
un jour avec lui. Pour prouver de l’efficacité de la magie de son
coven, Mme Bone a parlé du cas d’un bébé gravement malade dont la santé
s’est améliorée de façon spectaculaire quelques heures après
qu’ils aient « travaillé » pour lui. Le pouvoir de la suggestion ? Ou quelque chose de plus ? « Plus », a déclaré Eleanor Bone. « Beaucoup plus ».
retour
|