La Wica
Textes de/sur Gerald Gardner
Textes de/sur les
Prêtresses de Gardner
Textes de / sur Doreen Valiente
Texte de / sur
Dayonis
Texte de / sur Lois
Bourne
Textes de / sur Eleanor Bone
Textes de / sur Patricia Crowther
Textes de / sur Monique Wilson
Les Anciennes Lois
Théologie, Dogmes et Croyances
Sur la Pratique
Sur l'Histoire
Lignée & Traditions
Le Livre des Ombres
Le Livre
des Plantes
Les Gens
L'Initiation
Le(s) Secret(s)
La Validité
Outils et Accessoires
Le NROOGD
Dion Fortune & The
Society of Inner Light
Alex Sanders & la
Tradition Alexandrienne
Chamanisme / Faery /
Huna
Magie Enochienne
Reclaiming / Feri /
3rd Road
Thelema
Tubal Cain
Autres
La Librairie
Le Cercle de la Pierre
Sorcière Liens
Dernières
mises à jour du site
|
C’est Halloween et les
sorcières se rassemblent
par Hunter Davies in « The Sunday Times » du 27
octobre 1963
version française
Tof
Il y a toujours eu des sorcières en Angleterre, mais elles semblent être
apparemment plus actives aujourd’hui que n’importe quand dans le passé. Elles
continuent à perpétuer d’anciennes traditions, elles fabriquent leurs propres
potions d’amour, leurs sorts, leurs charmes et parfois leurs poisons. Elles
tiennent leurs sabbats et esbats, elles s’amusent et ont leurs jeux.
A certaines périodes de l’histoire britannique des sorcières ont été haïes et
persécutées, à d’autres périodes elles étaient aimées et honorées. Là les gens
venaient à elles à chaque fois qu’ils avaient des ennuis. Ils demandaient des
remèdes pour les maladies, une bonne récolte, une bonne pêche, une bonne chasse
et des relations sentimentales florissantes. Depuis 1951 et l’abrogation des
dernières lois contre la sorcellerie il n’est plus illégal d’être une sorcière
en Angleterre, ainsi de plus en plus de personnes rejoignent leurs rangs.
Estimer leur nombre est difficile et les évaluations de leur nombre varient de
4000 à 43000. A vous de voir.
En Angleterre, les pratiques et les rites remontent aux anciennes cérémonies des
druides et certaines sorcières contemporaines affirment descendre des anciens
« sages » celtes. En fait, de nombreux pratiquants d’aujourd’hui préfèrent se
donner le nom de « Wica » qui signifie les « personnes sages ». On pense
généralement que leurs pouvoirs sont héréditaires et que la sorcellerie peut
être familiale. Autrefois de très nombreux enfants furent élevés comme sorcières
car leurs mères et leurs grand-mères étaient des sorcières. On peut penser que
c’est toujours le cas contrairement à ce qu’une approche superficielle du sujet
laisserait penser.
A une époque les sabbats se tenaient publiquement même s’ils avaient plutôt lieu
en forêt dans des clairières retirées et les réjouissances étaient naturellement
proposées à tous les aventuriers de la communauté. Souvent les cercles étaient
rejoints par des étrangers à la recherche d’excitation et / ou d’une chérie.
Même maintenant ce peut toujours être le cas si nous croyons ce qu’on en dit.
Soit les sorcières anglaises ont des activités plus étranges que leurs
homologues américaines ou alors acceptent-elles plus facilement de parler de ce
qu’elles font en privé. En tout cas il y a plus de témoignages relatant des
cérémonies où l’on pratique nu en Grande Bretagne et il y a même parfois des
photos publiées dans la presse. Ceux qui gambadent nus ne sont pas
obligatoirement des jeunes gens séduisants. Certaines sorcières photographiées
sont âgées et leurs formes ne sont pas spécialement fascinantes. Mais cela n’a
pas d’importance pour elles lorsqu’elles sont dans leurs cercles.
Un groupe qui est tout sauf avare de publicité est conduit par mme Ray Bone de
Londres. Son coven est composé d’un avoué, d’une femme au foyer, d’un marchand
des quatre saisons, d’un professeur de lycée et d’autres qui ressemblent à des
gens qu’on pourrait croiser au coin de la rue. Ils se retrouvent régulièrement à
peu près n’importe où, sur une lande isolée, dans une maison à la campagne ou
dans un appartement urbain tout à fait ordinaire. Le coven de Mme Bone pratique
les mêmes cérémonies traditionnelles dont nous avons déjà entendu parler. La
coutume particulière de son groupe est de tout faire nu. Alors que le rite
commence un feu est allumé et le cercle est tracé avec une épée. Une à une les
sorcières nues, hommes et femmes alternativement, les mains jointes commencent à
marcher autour du feu en chantant à l’unisson un chant vieux de plusieurs
siècles : « Eko Eko Azarak, Eko Eko Zomelak, Eko Eko Gananas, Eko Eko Araca. »
Mme Bone dit : « Je pense qu’on sait généralement que nous sommes nus lors de
nos rites. On nous l’a reproché même s’il me semble évident que les gens peuvent
être tout aussi amoraux avec leurs vêtements que sans leurs vêtements. Les
femmes sorcières portent toujours un collier, un symbole de re-naissance et la
grande prêtresse porte un grand bracelet d’argent avec son nom de sorcière gravé
dessus. »
On ne peut donc pas dire que les sorcières soient entièrement nues.
Mme Bone maintient que son coven est composé de personnes tout à fait ordinaires
et raisonnablement intelligentes. « La plupart d’entre nous ont étudié les
religions comparées. Nous n’essayons pas de convertir les autres mais nous
encourageons ceux qui sont attirés par la sorcellerie. Nous n’acceptons pas tous
ceux qui veulent nous rejoindre. »
retour
|