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Cecil Williamson (1909-1999)
par Shelley Rabinovitch version française Tof

Même si sa contribution à la Sorcellerie moderne n’est pas aussi connue que celles de certains de ses contemporains, l’impact de Cecil Williamson fut pourtant significatif. Fils d’un officier de marine, Williamson a rencontré et connaissait de nombreuses figures importantes de l’occultisme moderne et de la Sorcellerie, comme Aleister Crowley, E.A. Wallis Budge et Margaret Murray. Il fut introduit très jeune dans l’occultisme, sa grand-mère et son amie médium, Mona Mackenzie, lui ayant enseigné les bases de la clairvoyance et de la divination. Plus tard, lorsqu’il a travaillé comme planteur de tabac en Rhodésie (le Zimbabwe aujourd’hui) son boy, Zandonda, lui a donné des cours de magie africaine.

Lorsqu’il est retourné en Angleterre en 1930, il a commencé à développer son intérêt et ses connaissances sur l’occulte et la Sorcellerie. Il a commencé à collectionner un grand nombre d’objets liés au folklore et à la sorcellerie et développer toujours plus ses connaissances dans ces domaines. Le réseau de ses amis et connaissances dans le monde de l’occulte et la Sorcellerie l’ayant bien aidé en cela.

Avant le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, Williamson a rejoint le MI6 une branche des services secrets britanniques. Là il dirigeait une section spéciale destinée à rassembler et analyser des informations sur les activités occultes des Nazis. Cette unité recensait toutes les informations sur l’occultisme Nazi ainsi que de nouvelles méthodes et cherchait à déterminer quelles décisions Nazies étaient influencées par l’occulte et comment exploiter ces faiblesses. De cette unité est issue la création de Williamson, le Witchcraft Resarch Center. L’unité de Williamson eut à s’occuper de deux actions principales. La première fut la capture de Rudolf Hess, l’envoyé d’Hitler qui s’intéressait beaucoup à l’occulte, en particulier aux prédictions de Nostradamus. La seconde fut le fameux « Rituel des Sorcières ».

Pour capturer Hess, de fausses prophéties de Nostradamus furent insérées dans un livre en France occupée. Ce livre est tombé entre les mains des Nazis et finalement dans celles de Hess. Avec cette fausse prophétie, ils sont parvenus à attirer Hess hors d’Allemagne puis en Ecosse, où les Britanniques purent le capturer. Quant au « Rituel des Sorcières » il s’agissait d’une intoxication dans le but d’effrayer Hitler qui croyait vraiment à la Sorcellerie et au pouvoir de l’occulte. Avec l’aide de Crowley et de son fils Amado, le rituel a eu lieu dans la Forêt d’Ashdown non loin de Crowborough et impliqua quarante aviateurs canadiens vêtus de blanc et parés de symboles tirés des Clavicules de Salomon. On a dit que le coven de la New Forest de Gerald Gardner était aussi impliqué dans leur rituel mais ce rituel, s’il a eu lieu, n’était pas celui-là. L’auteur Katherine Kurtz a écrit un roman sur le supposé « Grand Coven » intitulé « Lammas Night ».

Après la guerre, Williamson a quitté le MI6 avec un peu d’argent et sans emploi. Il a passé son temps à voyager dans le pays et rassembler des objets. C’est à cette époque qu’il a rencontré Gerald Gardner. Les deux hommes ont sympathisé mais ils se sont séparés en mauvais termes quelques années plus tard. En 1947, Williamson a ouvert son premier Musée de la Sorcellerie à Stratford-upon-Avon mais il fut chassé par la population locale. Il a alors déménagé son importante collection d’objets à Castletown sur l’Ile de Man où il a ouvert le Folklore Center of Superstition and Witchcraft en 1949. Ce musée fut partiellement financé par l’entreprise de son épouse : « La Cuisine des Sorcières ».

En 1952, un an après l’abrogation des lois contre la sorcellerie, Williamson est retourné en Angleterre après avoir vendu les bâtiments à Gerald Gardner qui a rebaptisé le musée « le Moulin des Sorcières ». Williamson a déménagé sa collection dans un nouveau musée situé à Windsor non loin du Château de Windsor. C’est là qu’il a, soit disant, rencontré une sorcière héréditaire appelée Rosa Woodman qui lui aurait décerné le titre et la position de « Sorcière Protectrice de la Maison Royale de Windsor » juste avant qu’elle ne meure. En raison de sa position dans la communauté il a dû déménager suite aux pressions de la maison royale et des habitants de Windsor.

Son musée fut alors implanté à Bourton-on-the-Water dans le Gloucestershire. Williamson et son musée n’y étaient pas non plus les bienvenus. Peu après l’inauguration, une des ailes du musée fut incendiée par, dit-on, des chrétiens locaux en colère. Il a continué à déménager de ville en ville avec son musée jusqu’en 1960 où il s’est installé définitivement avec son musée.

On dit qu’il a pratiqué avec plus de quatre-vingts « sage-femmes » et pratiqué ou participé à plus de 1120 travaux. Il n’appartenait à aucun groupe ou société mais pratiquait souvent seul. Il disait souvent que la Sorcellerie moderne « n’aboutissait à aucun résultat ». Quels que furent ses sentiments vis à vis de la Sorcellerie contemporaine, ses connaissances sur l’occulte et son immense réseau de relations ont produit pour la Sorcellerie moderne une base solide sur laquelle on a pu construire.

En 1996, il se retire et vend son Musée de la Sorcellerie à Graham et Liz Crow. Il a déménagé à Witheridge dans le Devon où il décède en 1999.

 

 

Ce texte est tiré d'un livre formidable: « Encyclopedia of Modern Witchcraft and Neo-Paganism » de Shelley Rabinovitch et James Lewis que je ne peux que vous conseiller de lire.
 

 

 

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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!