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L'Eglise dit « Ils sont mauvais » par Neville Stack in « The People » du 27 octobre 1957
AUJOURD'HUI « The People » publie un reportage qui révèle l'existence, chez nous, d'une répugnante secte païenne.
Ses membres - ils sont environ 400 dans ce pays - se qualifient de
sorcières. Ils vénèrent un dieu et une déesse de la fertilité. Ils
dansent nus lors de cérémonies barbares. Hier soir, ces faits honteux
ont suscité des protestations indignées de la part d'éminents
ecclésiastiques.
Les faits concernant ce rite païen ont horrifié les dirigeants ecclésiastiques.
« Ce sont des choses totalement immondes. » a dit l’évêque d'Exeter,
Monseigneur Robert Mortimer. « Lier de telles pratiques au
christianisme est absolument aberrant. »
Le chanoine Marcus Knight, chanoine et chancelier de la cathédrale
Saint-Paul, a déclaré: « Je suis horrifié à l'idée qu'il y ait
aujourd'hui dans ce pays 400 sorcières pratiquantes. »
« L’Eglise a toujours lutté contre la sorcellerie. C'est dangereux
parce que c'est une forme de magie, une tentative d'influencer la
nature par des rites de fertilité.
« Tout au long des âges, ces choses sont allées de pair avec des
pratiques sexuelles libérées. Car l'acte sexuel est lié à la fertilité.
C'est un retour au bestial. »
Depuis que la photo ci-dessus a été prise, il y a 10 jours, j'ai
enquêté sur les étonnantes affirmations faites par les quatre personnes
que l’on y voit.
Ils m'ont dit qu'ils étaient des « sorcières ». Ils ont dit qu'ils
participaient régulièrement à des rites au cours desquels on vénère un
dieu et une déesse de la fertilité.
Ils ont dit que la danse nue par des sorcières, hommes et des femmes,
était une partie essentielle du cérémonial qui remonte à l'époque
païenne.
Ils ont dit que leurs coutumes sorcières les dispensent de l’obligation de se marier.
J'ai maintenant établi que ces personnes pratiquent un culte de
sorcellerie. Les deux hommes et les deux femmes sur la photo
participaient aux anciens rites de sorcellerie.
Ils appartiennent à une secte païenne qui rejette le christianisme et
pratiquent la danse nue comme forme de culte de la fertilité et
autorisent l'amour libre.
L'existence de cette secte étrange est restée secrète jusqu'à présent
pour une très bonne raison. Ses membres réalisent que le public
pourrait les traiter en parias.
Je suis en mesure de divulguer les faits sur ceux qui se qualifient de
sorcières en Grande-Bretagne uniquement parce que certains d’entre eux
imaginent que s’ils avouent leur « foi » ils obtiendront une certaine
forme de tolérance de la part du public.
Mon enquête sur les croyances des sorcières en Grande-Bretagne a
commencé il y a quelques mois. Un membre influent de la secte a eu vent
de mes enquêtes. Il a pris contact avec moi dans un hôtel de Birmingham.
Là, il m'a fait une offre singulière. Si je parlais pleinement et
équitablement des croyances des sorcières, je serais admis à l'une de
leurs cérémonies et autorisé à la photographier.
Le « coven »
Son but était de me convaincre, et à travers moi le public, que la
sorcellerie n’a rien à voir avec les actes maléfiques qu’on lui associe
généralement.
Mon but en acceptant l'offre était de faire savoir à ceux qui vivent en
Grande Bretagne ce qui se passe aujourd’hui près de chez eux.
C'est ainsi qu'il y a 10 jours, j'ai été emmené dans une grande maison
de Finchley, au nord de Londres, où un groupe de sorcières connu sous
le nom de « coven » se réunit.
Dans une petite pièce au dernier étage de la maison, j'ai rencontré les quatre personnes que l’on voit sur la photo.
L'un était un homme d'affaires londonien de 30 ans. Un autre était un
économiste de 26 ans qui effectue des travaux statistiques pour une
entreprise établie depuis longtemps à Londres.
Il y avait aussi deux jolies filles. Tous deux sont secrétaires. L'une m'a dit qu'elle était fiancée à un Méthodiste.
Nappe « d’Autel »
Je ne vais pas les identifier. Le faire leur ferait perdre leurs emplois bien rémunérés et en ferait des parias.
Mais je sais qui ils sont. J'ai vérifié ce qu’ils disaient. Ce sont des
hommes et des femmes qui sont considérés comme dignes de confiance et
respectables par leurs collègues et amis qui ne se méfient pas d’eux.
Ces collègues et amis seraient certainement étonnés s’ils apprenaient
ce que ces quatre « sorcières » ont fait à Finchley, dans cette petite
pièce du dernier étage d’un immeuble.
Tout d'abord, l'un des hommes a allumé de l'encens dans un bol.
Rapidement, la pièce fut remplie de fumées piquantes et excitantes.
Puis l'une des filles pris du ruban adhésif blanc et l'a posé sur le sol pour former un cercle de neuf pieds de diamètre.
Elle a allumé quatre bougies et les a placées sur le sol autour d’une
boîte en bois – « l’autel ». Sur cet « autel » elle a placé un tissu
blanc et y a posé divers instruments.
Il y avait quatre couteaux, deux pots d'huiles, des cordelettes de soie tressée, un gobelet, un plat en argent et un chandelier.
Puis les lampes ont été éteintes et les quatre « sorcières » se sont déshabillées.
Ils ont utilisé les bols d’huile pour s’oindre les mains, puis ils sont entrés nus dans le cercle éclairé à la bougie.
La tête inclinée et les mains jointes devant eux, ils se tenaient devant l'autel.
Puis l’une des filles a pris une grande épée sur laquelle des symboles
avaient été tracés et a retracé de la pointe de l’épée le pourtour du
cercle blanc.
A ce moment on m’a demandé de quitter la pièce pendant quelques
instants, le temps qu’ils pratiquent certains rites très secrets.
Quand je suis revenu, les sorcières étaient assises par terre autour de l'autel. Ils buvaient du rhum.
Une frénésie
Soudain ils se sont relevés, ils brandissaient les couteaux rituels et
une danse frénétique a commencé au son d’une musique lancinante issue
d’un magnétophone.
Ils ont tournoyé, sauté et trépigné jusqu'à ce que la musique cesse. Puis ils se sont effondrés sur le sol, épuisés.
C'était tout. Mais l'une des filles a expliqué qu'à la fin de la
cérémonie, les participants, hommes et femmes sont libres de s’unir
pour ce qu'elle a insisté pour décrire comme « l’étreinte ».
Quand je suis parti, j'ai immédiatement commencé ma propre enquête sur
les hommes et les femmes qui avaient pris part à la cérémonie.
Grâce à eux, je suis tombé sur d'autres membres de la secte sorcière.
L'un d’eux est un médecin de 35 ans qui exerce dans une ville du nord. Lui aussi est un membre très respecté de la communauté.
Il était donc très soucieux de ne pas être identifié. On comprend tout à fait.
Car il m'a dit qu'en tant que sorcière, il croit en la magie.
« Les médecins traditionnels seraient horrifiés s'ils savaient. » a-t-il dit.
« Mais les membres de n'importe quelle religion espèrent influencer par
la prière des événements sur lesquels ils n'ont aucun contrôle. Nous
employons simplement d’autres méthodes. »
« La sorcellerie n’est pas parfaite, bien sûr. Ces imperfections sont
apparues au cours des siècles pendant lesquelles nous avons été
persécutés. »
« Si l'occasion se présentait, la sorcellerie pourrait redevenir une
religion praticable et noble, appropriée à la vie du XXe siècle. »
Condamnée par l’Eglise comme un mal monstrueux, comment un être humain
responsable pourrait-il croire que la sorcellerie est une religion ?
J’ai eu ma réponse lorsque j’ai rencontré une fille qui a le rôle de
grande prêtresse des sorcières. L’histoire remarquable qu’elle m'a
racontée fera partie de mon reportage de la semaine prochaine sur la
sorcellerie en Grande-Bretagne.
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