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Voici un court article où il est question de Dayonis (Amanda):

  Ils appellent ça SORCELLERIE

  par Neville Stack in « People » du 3 novembre 1957


La fille sur cette photo dit être une sorcière. Je l'ai vue accomplir les rites secrets de sorcellerie en tant que grande prêtresse.

Elle et d’autres hommes et femmes participant à la cérémonie païenne étaient complètement dévêtus.
 Au cours de mon enquête sur la Sorcellerie en Grande Bretagne, j'ai rencontré cette fille à plusieurs reprises. J'ai beaucoup appris sur elle.
Je n'ai aucun doute sur sa sincérité quand elle croit en une secte condamnée comme un mal horrible par toutes les confessions religieuses.
C'est pourquoi, bien que je connaisse son nom et son adresse, je ne les divulguerai pas. Elle perdrait sans aucun doute le respect de tous ceux qu’elle côtoie et qui n'ont pas deviné son secret.
Tout ce que je peux vous dire c’est qu’Amanda a 26 ans, travaille comme secrétaire d'un homme d'affaires londonien et qu’elle est grande, mince et attirante.

Sans religion
Le père d'Amanda vend des radios. Lui et sa femme l'ont élevée de façon tout à fait ordinaire, si ce n’est qu’elle n’a pas eu d’éducation religieuse.
"A l’époque j’étais dispensée de messes et de catéchisme à l’école" m’a dit Amanda. « Et quand j'interrogeai mes parents sur le Dieu dont j'entendais parler, ils me répondaient qu'il n'existait pas.
"Il y a cependant un dieu et une déesse qui nous apportaient le soleil et faisaient pousser les plantes.
"Mes parents m'ont dit de ne pas en parler à mes amis car ils pourraient ne pas comprendre."
 Quand Amanda a eu huit ans, ses parents lui ont dit un soir : « Tu viens avec nous. »
Ils l'ont obligée à s’oindre de la tête aux pieds et l'ont ensuite emmenée avec eux jusqu'à la maison d'un ami. Plusieurs relations d'affaires et professionnelles de ses parents étaient là.
Ils se sont tous déshabillés, y compris Amanda, et sont allés dans une pièce éclairée à la bougie et se sont placés dans un cercle de ruban adhésif blanc.

Un collier
Puis la grande prêtresse du «coven», comme on appelle un groupe de sorcières, a pris en charge la petite Amanda.
 Amanda a reçu un collier de lapis-lazuli pour montrer qu'elle était maintenant une sorcière. La cérémonie s'est terminée par une agape de gâteaux et de vin.
Au cours des quelques années suivantes, elle apprit les "articles de foi" auxquels souscrivaient les membres de la secte.
Ils vénèrent un dieu et une déesse de la fertilité. Ils croient qu'ils peuvent invoquer un pouvoir pour guérir les malades et apporter des malédictions sur la tête de ceux qui font le mal.
Ils ne croient pas au sacrement du mariage. Et lors de leur fête secrète de fertilité, lorsqu’on pratique des danses cérémonielles nues, il n'est pas mal vu que les hommes et les femmes s'associent pour des aventures "romantiques".
Amanda a été faite grande prêtresse il y a trois ans parce que "l'aînée" a décidé qu'elle avait un "pouvoir inné".
On lui a donné une jarretière - un bout de ruban - à porter au-dessus de son genou comme symbole de sa fonction.
Cette jarretière, un collier de lapis-lazuli et un bracelet en argent sont tout ce qu'elle porte lors des réunions du "coven" - comme je l'ai vu par moi-même lorsqu'elle est entrée dans une danse rituelle effrénée, brandissant son couteau de sorcière.
Elle et les autres membres de la secte, que j'ai rencontrés au cours de mes investigations, ont nié pratiquer la "magie noire".

Poupée de cire
Mais c'est Amanda elle-même qui m'a raconté comment ils s’étaient occupés d’un homme qui faisait chanter l'un des membres.
Nous avons fait une poupée. dit-elle - "une représentation en cire de l'homme - et nous l’avons liée avec de la ficelle. Ensuite, nous avons invoqué un pouvoir très spécial.
"Soudain, le chantage a cessé. Ses mains étaient liées. Il ne pouvait plus faire de mal.
Ses yeux brillaient de conviction en disant cela et en faisant une autre déclaration étonnante :
"Si nous, les sorcières, n'invoquions pas l'assistance du dieu et de la déesse. Je crois que le soleil ne reviendrait pas chaque matin.
Appelez cela stupidité ou vice, le culte païen de la sorcellerie est un fait avec lequel les chrétiens de Grande-Bretagne doivent compter.


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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!