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  C'est une sorcière!
  par Peter Bishop in The People du 11 janvier 1959
«Maintenant, je vais perdre mon travail», dit une demoiselle qui se délecte de rites nus



Devant une cabane délabrée dans un bois près de Watford, dans le Hertfordshire, j'ai mis au défi  une demoiselle de 27 ans d'admettre qu'elle est une sorcière.
« Oh, je vais perdre mon travail si je dis ça » a dit Dayonis.
N'utilisez-vous pas cette cabane comme temple pour y pratiquer des rites païens? » Ai-je insisté.
«N’est-il pas vrai que vous et 30 autres hommes et femmes dansez nus lorsque vous vous retrouvez pour adorer le dieu et la déesse de la fertilité? »
«  Oui. » a-t-elle dit enfin. « Tout est vrai. Je suis une sorcière. Je pratique la sorcellerie depuis de nombreuses années. »
Et puis cette fille mince et attrayante, qui est la secrétaire particulière du directeur général d'une entreprise de Watford, a fait une confession qui a mis fin à mon enquête sur l'affaire étrange et scandaleuse des sorcières du Hertfordshire.

Leurs noms
Je peux nommer trois autres membres de cette secte abjecte dont la «religion» autorise l’amour libre et fait de l'acte sexuel une forme d'adoration.
 Il y a le « grand prêtre », Jack Bracelin, un commercial de 32 ans qui vit à Eton Avenue, dans le quartier de Swiss Cottage à Londres.
Il y a aussi Fred Lamond, 27 ans, qui fait des études de marché et partage un appartement avec Bracelin.
Et il y a Tanith la "Demoiselle Sorcière", dont le vrai nom est Lois Pearson. Elle a 29 ans et elle vit à Ampthill, près de Bedford.

Temple païen
Dayonis est le nom de Sorcière de la «grande prêtresse » de son groupe de sorcières, ou coven.
Elle vit dans un bungalow près de la cabane sur Oakwood Road à Bricket Wood.
Le chalet et la cabane sont tous deux la propriété d’Ancient Craft Ltd, une entreprise qui s’est créée il y a un an.
A première vue, la société semble avoir un but commercial tout à fait normal, elle n’est pas très différente des dizaines de milliers d'autres sociétés inscrites aux Recettes et Douanes de Sa Majesté à Londres.
En fait, sa fonction principale est d'administrer le temple des sorcières. Et deux de ses dirigeants sont Dayonis et Jack Bracelin.
Il y a deux autres dirigeants. Mais ils ne participent pas activement, semble-t-il, aux rites de la secte.
M. Bracelin m'a avoué la semaine dernière que lui aussi pratique la sorcellerie. Il a participé aux cérémonies païennes lors de ces dix dernières années
Il a affirmé que l'entreprise avait été enregistrée « au cas où nous souhaiterions publier certains de nos travaux et recherches sur la religion païenne et la sorcellerie ».
Jusqu'à présent, aucun e «publication» de ce type n'a vu la lumière du jour.
En effet, les sorcières de Watford ont pris soin de garder secrètes leurs cérémonies païennes.
« Pendant des centaines d'années, les sorcières ont été pourchassées et persécutées », a affirmé Dayonis.

« Nous sommes timides »
« Une sorcière a été brûlée sur le bûcher au Mexique en 1955, il n’y a pas très longtemps. Vous imaginez pourquoi nous évitons la publicité. »
 Pourtant, ils osent qualifier de «religion» leur culte païen.
Et ils ont eu le culot de déclarer officiellement leur temple comme lieu de culte. J'ai vu le formulaire envoyé à l’administration locale de St. Albans.
Il décrit le chalet de Bricket Wood comme étant «l’ancienne église britannique» et sa « congrégation » comme non dénominationnelle. »
 C'est dans le bungalow aux côtés de la cabane des sorcières que Dayonis m'a fait sa confession.
Elle m'a d'abord montré une petite statuette en argile représentant une déesse nue.
« Elle a 4 000 ans », a-t-elle dit. « Elle vient de Chypre. Autrefois les sorcières l'ont adorée comme un symbole de fertilité. Nous faisons de même. »
Elle a ensuite expliqué comment les membres du Hertfordshire Coven pratiquaient leur culte de fertilité.
Dans la seule pièce de la cabane, les membres retirent d'abord tous leurs vêtements.
Des bougies sont allumées. Dayonis, comme grande prêtresse, prend alors un couteau à manche noir et trace un cercle imaginaire sur le sol.
À l'intérieur du cercle, les sorcières chantent et dansent. On y brûle de l’encens pour exciter les danseurs et les rendre frénétiques.
Au centre du cercle se dresse une table en guise «d’autel». Pour la cérémonie, on y a posé des couteaux, des pots d'huile et une corde tressée en soie.
La «grande prêtresse» a refusé de dire ce qui est fait exactement avec ces objets lors de la danse cérémonielle où l’on est nu.
« C'est une chose qui est gardée secrète depuis des siècles. » A-t-elle dit.
«Tout ce que je peux vous dire, c'est que nous, les sorcières, adorons la force vitale. Nous évoquons la puissance lors de nos cérémonies. »
«Le pouvoir émane de notre corps. C'est pourquoi nous sommes dévêtus. Les vêtements étoufferaient cette émanation. »
C'est Jack Bracelin qui a avoué que « le code » des sorcières autorise les couples à s’unir en guise d’acte du culte à la fin de la cérémonie mensuelle, même si ça ne se produit que rarement.
Je suis sorti pour étudier le temple des sorcières. Dans la cabane il y a un cercle blanc peint sur le sol pour guider les membres lorsqu'ils se pratiquent leurs cérémonies.
À l'extérieur de la cabane, il y a un carré pavé dont le centre est brûlé. D’innombrables feux y ont été allumés.
Là un cadre en bois supporte un crochet métallique sur lequel pend un énorme chaudron.
Car en été les sorcières pratiquent leurs cérémonies secrètes en plein air.
Après avoir vu la cabane je suis allé jusqu’à Ampthill près de Bedford pour y rencontrer Lois Pearson.

« Jamais aussi heureuse »
« Ma grand-mère espagnole était une sorcière » a-t-elle dit et avec un air de défi elle a ajouté «  et moi aussi. Je n'ai jamais été aussi heureuse depuis que j'ai découvert le coven et que j’en suis devenue membre. »
Comme sorcière, elle a dit qu'elle ne reconnaît pas le caractère sacré du mariage. Elle croit, comme elles, avoir des pouvoirs libérés lors des cérémonies païennes.
Chaque membre du coven que j'ai pu retrouver et interviewer a montré qu’il croyait à ces absurdités honteuses sur les dieux de la fertilité et aux vertus supposées de la danse nue et du culte du sexe.
J'espère seulement que Jack Bracelin se trompe lorsqu'il affirme qu'il y avait 400 sorcières pratiquantes en Grande-Bretagne.




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Dans la joie nous nous sommes réunis, dans la joie nous nous séparons et dans la joie nous nous retrouverons!