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L’homme a créé Dieu à son image
Robert Grave pense que les Templiers et les Sorcières haïssaient le crucifix. Le crucifix est une image gravée du genre de celles que Moïse (reconnu par Jésus et Mahomet) interdisait d’adorer. Les sorcières, tout comme les Templiers étaient en fait Chrétiens, même s’ils étaient hérétiques. La balade de Robin Hood chanté autour du Mat de Mai lors des Jeux de Mai laisse penser que le culte du Bi-Cornu existait sous le règne d’Edward II qui avait engagé Robin et ses camarades comme archers Royaux. Robin et Dame Marian faisaient partie d’un coven de treize membres. Si les origines de la sorcellerie se perdent dans l’antiquité, le besoin basique d’une religion comme support à nos activités ou croyances est toujours inhérent à bien des personnes et tout le concept de déité dépend entièrement du lieu où l’on se trouve et de l'idée qui convient le mieux à la personne. Dans « la Déesse Blanche » Robert Grave écrit : « Scientifiquement on ne peut prouver l’existence d’aucun dieu, on ne peut que prouver la croyance aux dieux et les effets que de telles convictions ont sur les croyants. Le concept d’une Déesse créatrice a été occulté par les théologiens chrétiens depuis près de deux milles ans et par les théologiens Juifs depuis bien plus longtemps encore. Pour des raisons de convenance sociale la plupart des scientifiques croient en Dieu, même si je n’arrive pas à comprendre en quoi le fait de croire en l’autorité de Dieu le Père de l’univers et à ses lois serait moins irrationnel que de croire en l’inspiration que ce système artificiel viendrait d’une Déesse Mère. » On a dit et écrit des millions de mots au sujet de Dieu et nous ne sommes toujours pas prêt de le comprendre. Pratiquement tous les peuples et toutes les races ont leurs propres idées sur Dieu. Au cours du dix-huitième siècle lorsqu’on a scientifiquement étudié les religions on a découvert que des centaines de dieux avaient été adorés par des peuples civilisés ou primitifs. On peut donc en conclure que l’homme a créé Dieu à son image. Dans l’ancienne tradition, la Déesse devient sa personnification humaine. Elle peut être prêtresse, prophétesse, et la sorcière proclamera qu’il n’y a pas plus grand dans l’univers que la Triple Déesse. « Son service est liberté » cette phrase a été reprise par Saint Augustin qui l’avait trouvée dans l’Ane d’Or où Lucius s’adresse ainsi à Isis. Cette phrase fait maintenant partie de la liturgie protestante. |
